- 5 -

295 24 6
                                    

Je suis de retour ! Ici en tout cas... Je sais, je suis longue, je galère à écrire dans l'ordre

J'espère quand même que vous allez bien ; c'est pas parce que je publie pas que je pense pas à vous et à tout ce que je veux vous écrire !

Je vous laisse, il est bientôt 22h22. Je suis une mauvaise élève, j'ai pas précommandé l'album... Mais j'espère que toutes celles et ceux ici qui l'auront fait seront heureux·ses dans quelques minutes !

Des bisous, bonne lecture ❤️

__________________________________________________


Mai 2015


Un mois que j'avais sorti une des plus grosses conneries de ma vie. Un mois que je me comportais comme un pote avec Alice, alors que je mourrais d'envie de l'embrasser à chaque fois que je la voyais. Un mois aussi qu'à chaque fois que je pensais à elle et que je m'imaginais poser mes lèvres sur les siennes je culpabilisais vis-à-vis d'Agathe. Alors que cette dernière repoussait toujours plus le moment de quitter son mec pour moi.

« De toute façon, je crois qu'on était en train de faire une connerie. » Putain si j'avais réfléchis avant de parler aussi. 

J'étais parfaitement conscient que commencer un truc avec Alice me permettrait peut-être d'oublier Agathe. Mais à chaque fois que je faisais ne serait-ce que songer à dire à la petite Auvergnate ce que je lui avais pas dit un mois en arrière, je revenais rapidement à la raison en me convainquant qu'elle méritait mieux qu'un mec qui se servirait d'elle pour oublier une go. Son ex l'avait assez fait douiller comme ça, je voulais pas en rajouter une couche.

Du coup je continuais à être son pote, et elle continuait à être la mienne. Je continuais d'accourir dès qu'Agathe m'envoyait un message, et elle continuait de me promettre qu'elle larguerait bientôt son mec pour se mettre avec moi. 

Ouf à quel point ma vie était bordélique aussi peu de temps avant la sortie de mon premier album. À la fois j'étais méga heureux d'avoir tout bouclé et de sortir un truc en solo, mais mes pensées tournaient constamment autour de ces deux meufs. Putain j'étais pas comme ça avant, ça me cassait les couilles qu'elles aient autant d'influence sur moi alors que j'aurais dû me contenter de profiter avec mes frères de la tournée qui allait probablement suivre la sortie de Feu.

C'était encore ce que je me disais quand, regardant les champs de céréales défiler par la vitre d'une vieille 306, j'écoutais Alice discuter avec son grand frère avec animation, un sourire radieux figé sur le visage depuis ce matin huit heures alors que j'avais émergé du sommeil seulement aux alentours de dix.

Trop con et sûrement un peu inconscient aussi, j'avais accepté de suivre l'Auvergnate dans son village natal à la fin de son année universitaire. Enfin, « accepté »... J'avais d'abord sorti ça comme une vanne quand, l'air désespéré, Alice m'avait sorti qu'elle avait la flemme de retourner en Auvergne pour travailler dans la ferme de ses darons durant l'été. Je lui avais proposé de venir l'aider, on avait déconné là-dessus quand elle m'avait taillé sur le fait que j'allais pas tenir une journée, puis au final ça avait fini sur une sorte de pari et je me retrouvais maintenant en direction d'un trou paumé au fin fond de l'Auvergne où j'allais sûrement soulever de la fiente de vache.

En vrai, je me plaignais archi pas, parce qu'au fond mais j'étais plutôt heureux de me retrouver avec Lissa loin de Paname. Même si ça rendait son attraction sur moi encore plus intense. Je me l'expliquais pas en plus, parce qu'elle faisait absolument rien pour que je bug sur elle comme ça. Juste... Bah elle était elle-même, un p'tit bout de meuf simple, discret, et attachant de malade, pensant qu'elle valait pas vraiment le coup qu'on apprenne à la connaître alors qu'elle était une perle de personne.

Les BonusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant