Chapitre 23

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Rassemblant le peu d'énergie qu'ils nous restait encore, Tris continua de négocier avec Jeanine afin qu'elle libère les audacieux prisonniers de leur simulation tandis que Quatre et moi contrôlons les allers et venues des gardes grâces aux différente caméra de surveillance placé un peu partout dans le sanctuaire des audacieux. Nos regards se croisent de temps à autre mais malgré tout cela, Tris ne baisse pas les bras sous la tension qu'il y a autour d'elle.

Jeannine: Moi aussi Tris, je suis prête à me sacrifié pour mes idées. Dit elle souriant diaboliquement

J'ai tout de suite compris que cela ne servirait à rien de discutez ou même de trouver un arrangement avec cette folle dingue, elle ne nous laissera pas le choix d'utiliser la force ou la manipulation. Au plus profond de moi même, j'espérais qu'elle annule tout le programme de son plein gré mais connaissant son caractère c'est peine perdue de penser une chose pareil venant d'elle.

Jeannine: Tu en es incapable.

Après avoir dit tout cela, Tris regarda partout autour d'elle, les écrans venaient tout juste de nous montrer deux altruistes qui essayait de s'enfuir mais ils se sont fait tuer par deux audacieux. On pouvait voir la panique et la haine dans les yeux de la copine de Quatre, le temps d'un instant, tout tournait autour de moi comme si j'étais dans un manège tournant encore et encore. Le bruit que produisait les cartes blanches sur le tableau ne faisait qu'accentuer cette tension et nous prouvait encore une fois que le temps était compté.

Regardant parmi tout ce que nous avions renversé suite aux combats dont nous avons du faire, je vis près des casiers où ils entreposaient leur fiole contenant le sérum, il y en avait encore une qui était totalement intacte, du regard, je la montra à Tris lui faisant comprendre par la même occasion que nous n'avions pas le choix. Se penchant légèrement vers Quatre, celle lui montre alors à son tour la fiole et le pistolet qu'il prit avant de le lancer à Tris qui pendant ce temps lâcha cette conne de Matthew.

Jeannine: Tu n'es peut-être pas aussi audacieuse que tu ne le crois. Dit elle pensant avoir gagner cette bataille.

Je n'avais qu'une seule envie, c'était de lui dire tout un tas de sorte de gros mots dans sa face mais je me retenue voyant ce qu'il allait se passer.

Tris: En effet, je ne le suis pas. Dit elle lâchant cette sorcière et prenant le pistolet que Quatre venait de lui lancer.

Tris: Je suis divergente.

Moi: Ouais, dans ta face ! Dis je sous le regard des autres qui ne comprenait pas mon enthousiasme surtout dans ce genre de situation.

Essayant tant bien que mal de contenir toute la haine que j'avais pour elle, Quatre regarde les caméras de surveillance semblant inquiet.

Moi: Qu'est-ce qu'il se passe ?

Quatre: Putain, ils sont en train d'arriver. Il faut vraiment qu'on quitte ce taudis les filles. C'est maintenant !

Comprenant qu'on avait vraiment pas le choix, nous décidons bien évidement à contre cur de laisser en vie cette blondasse à deux balles. Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, Eric était avec eux ne voulant surement pas subir les foudres de Jeannine ou de Max.

Moi: Bon, on se barre au train tout de suite sinon on va finir par se faire buter.

Quatre: Oui, maintenant.

Quatre changea doucement de tête en voyant son père devant lui tenant une arme entre ses mains. Après avoir couru jusqu'au rails du train, tout le monde commença à monter comme ils le pouvaient. Soudain, je ressentis une vive douleur au niveau du bas de mon dos ce qui me fit tomber lourdement sur le sol tandis que je regarde vers le train qui commence à partir loin de moi.

Quatre: Evy ! Non !

Moi: Non Quatre, cachez vous où vous pouvez, je vous retrouverai. Dis je avant de le voir sauter du train pour essayer de me rattraper.

Quatre: C'est toi et moi, ensemble ou rien. Je peux te sauver pour le nombre de fois où tu t'es mise en danger pour nous.

Il me prit par les épaules afin de me soulever tout en accourant tandis que Tris et Caleb essaie de me rattraper. Je vis derrière nous les autres soldats commencer à courir dans notre direction afin de nous stopper. Je réussi à remonter dans le train suivis de près par Tobias échappant de justesse à la mort.

PDV Eric

On a presque failli les avoir mais même avec une balle de sérum dans le dos, elle continu quand même à courir essayant de sauver sa peau même si elle est déjà morte. Le train allait beaucoup trop vite pour qu'on puisse espérer juste le toucher. Qu'ils ne croient pas une seule seconde qu'ils soient hors d'état de nuire, on va le retrouver peu importe les moyens qu'on utilisera ou même s'il faut détruire une autre faction alors on le fera sans ménagement. On prit alors la direction du garage afin de pouvoir prendre une voiture et les suivre, il faut qu'on les tue avant qu'il y ait une révolution.

Alors qu'on allait atteindre l'arrière du train, un message de Max nous stoppa net dans notre bonne lancer, nous stoppant ainsi net.

Max: Rentrer immédiatement, c'est un ordre de Jeannine. Dit il avant de couper toute liaison avec notre voiture.

Moi: On rentre les gars, on les aura ne vous tracassez pas.

Retournant d'où nous venons, la directrice des opérations nous attendait de pied ferme avec une nouvelle envie.

Jeannine: Nous allons fouiller l'entièreté de chaque maison des altruistes, il faut qu'on trouve cette boîte.

Max: Il existe une sorte de boîtier contenant un message de nos fondateurs, il serait cacher parmi les altruistes.

Moi: Comment vous savez qu'il est caché dans cette faction là et pas dans une autre ?

Jeannine: Je le sais c'est tout et fouiller chaque recoin, vous n'avez pas été capable de les arrêter alors encore moins de trouver ce stupide boîter alors au boulot ! MAITENANT !

Ne rajoutant rien de plus afin d'éviter une confrontation inutile, nous prenons la route pour essayer de mettre la main sur cette foutue boîte pour lui faire plaisir. Je veux sa tête quoi qu'il arrive, j'arriverai à mes fins une bonne fois pour toute, même s'il y a encore une partie de moi qui est toujours amoureux d'elle.

C'est la fin, qu'elle qu'en soit le prix à payer cette femme doit mourir une bonne fois pour toute.

PDV Extérieur

Le trajet dans le train était très calme, Evy se remettait tant bien que mal de la balle de sérum qu'elle avait reçu plutôt dans le dos tandis que Caleb et Marcus se trouvaient à l'arrière essayant de se rassurer sur leur avenir pourtant incertain.

Quatre et Tris ne se lâchait pas une seconde bras dessus, bras dessus durant de longue minutes s'accrochant essayant de ne pas se réveiller d'un rêve où ils étaient réuni jusqu'à la fin des temps.

Tris: J'ai perdu mes parents aujourd'hui, ils sont tous mort de ma faute. Dit elle se cachant dans le coup de son amant évitant le plus possible son regard.

Quatre: Ils se sont battu pour que tu puisse survivre et surtout qu'on puisse arrêter tout ce massacre.

Tris: Je ne sais plus trop qui je suis, ni même quoi faire.

Sentant que Tris avait vraiment besoin d'être rassurer au maximum, Quatre pris son visage entre ses mains afin de pouvoir lui remonter son morale.

Ils savaient qu'ils étaient devenue sans faction, qu'ils n'avaient plus aucune famille ni même de maison mais ils ont une chose que personne d'autre n'aura jamais; des alliés sur qui on peut compter...C'est ce qu'ils pensaient.  

Promesse d'enfance - Divergent Où les histoires vivent. Découvrez maintenant