Chapitre 31

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Un silence s'est installé. Tout le monde me dévisage.

- Tu ne peux pas le tuer, Jess dit Scott

- Et pourquoi ça ?

- Parce qu'on ne tue pas une personne sans raison.

- Sans raison, tu es sérieux Scott. Il frappait ma mère, on a dû quitter la ville pour lui échapper et des années plus tard ma mère est morte et toi, tu me dis que je ne dois pas le tuer.

- Ce que veut dire Scott, c'est qu'il y a peut-être une autre solution dit Lydia.

- J'ai compris, vous ne voulez pas m'aider, vous êtes contre moi.

- Bien sûr qu'on veut t'aider, mais on ne va tuer personne, on n'est pas des meurtriers rajoute Stiles.

Je commence à perdre patience, décidément, ils ne peuvent pas comprendre ma douleur, cette souffrance de voir que lui a pu continuer sa vie tranquille comme si de rien était.

- Peut-être que j'en suis une, c'est vrai, à prêt tout, on ne se connaît pas très bien, j'ai pu changer.

- Tu n'es pas une meurtrière me dit Allison.

- Mais vous savez quoi, je m'en fous de ce que vous pensez de moi, je ne vous demande pas votre accord. J'ai fait une promesse et je compte bien la tenir et vous n'allez pas m'en empêcher.

Sur ces mots, je pars.

PDV DE STILES

Jess vient de partir énerver de chez Lydia. Son envie de tuer son père peut se faire comprendre après tout ce qu'elle a vécu, mais de là à passer vraiment à l'acte, non.

- Il faut que tu lui parles Stiles, elle ne peut pas tuer son père, il faut lui en dissuader. Elle t'écoutera toi.

- Ouais, je vais essayer, mais je ne vous promets rien, car elle est vraiment remontée contre lui.

- Mais il le faut Stiles la vie d'un homme est en jeu.

- Je vais lui parler. À plus.

Après être rentré, je pars rejoindre Jessica dans la chambre.

- Je peux te parler ?

- Ça dépend, c'est à quel sujet ?

- De ton père. Viens t'asseoir à côté moi s'il te plaît.

Je m'installe sur son lit et Jess se pose à côté.

- Tu ne peux pas tuer ton père comme ça, tu as pensé aux conséquences ?

- Tu crois que lui, il a pensé aux conséquences de ses actes quand il battait ma mère.

- Jess, il faut que tu saches que ton père m'a dit qu'il a refait sa vie. Il a une femme et des enfants, tu vas dire quoi à ses enfants quand tu auras tué leur père.

- Tu essayes de me faire culpabiliser, c'est ça ?

- Non, c'est juste, tu sais ce que ça fait de perdre quelqu'un de proche, tu veux vraiment faire ressentir cette douleur à ses enfants ?

- Non, je souhaite ça à personne. Mais il m'a fait tellement de mal que je ne veux pas rester les bras croisés et laisser comme si de rien n'était.

- Tu devrais lui parler, il doit avoir une bonne raison d'avoir agi comme ça. Dis-lui tout ce que tu ressens, on ne te demande pas de revivre avec lui et former une belle famille, juste expliquez-vous. Je pense que lui aussi à des choses à te dire.

- Je suis en colère Stiles...

- Et t'en as le droit. Je veux juste t'empêcher de faire la plus grosse erreur de ta vie, tu lui mets la faute de la mort de ta mère sur son dos, mais ça se trouve, même si tout ça n'était pas arrivé, ta mère serait quand même tombé malade, tu n'en sais rien. Alors s'il te plaît réfléchi bien avant d'agir d'accord ?

- Ok, je vais y réfléchir....

Je dépose un baiser sur son front avant de descendre pour me poser devant la télé.

- Je vais en bas regarder la télé, je te laisse penser à ce que je viens te dire et tu viendras quand tu auras fait un choix.

En sortant, j'envoie un texto à Scott.

PDV DE JESSICA

Ce que Stiles venait me dire n'a fait qu'alimenter cette haine envers mon géniteur. Je n'en revenais pas, il a refait sa vie. Je dois faire croire à Stiles qu'il a réussi à me convaincre de ne pas le tuer pour pouvoir exécuter le plan tranquillement. Je déteste mentir à Stiles, mais je n'ai pas le choix.

Je descends après quelques minutes pour rejoindre mon beau brun.

- Hey, j'ai bien réfléchi et tu avais raison, je vais m'expliquer avec lui.

- Tu as fait le bon choix.

On se regarde et je m'avance pour m'installer sur ses cuisses. Je colle mon front contre le sien et le regarde dans les yeux.

- Merci, qu'est-ce que je ferais sans toi.

- Tu tuerais tout le monde.

On se met à rire, il passe une de mes mèches derrière mon oreille, je l'embrasse tendrement. Le baiser devient plus langoureux, ses mains sont sur ma taille tandis que je passe mes mains dans ses cheveux. Il me porte et j'enroule mes jambes autour de sa taille, on monte les escaliers tout en continuant de s'embrasser.

Arrivé dans sa chambre, il me pose délicatement sur son lit, pendant qu'il se relève pour enlever son tee-shirt, je me mords la lèvre inférieure en regardant son torse. Il m'embrasse le long de ma mâchoire jusqu'à mon cou. Ses baisers sont doux, après plusieurs baisers échangés, je bascule pour que je me mette à califourchon sur lui. Je le regarde, enlève mon tee-shirt et je le jette.

- Tu es sûre ?

- J'en ai envie et toi ?

- Tu n'imagines pas à quel point.

Je l'embrasse puis je descends dans son cou et dépose pleins de baiser sur son torse jusqu'à arriver au niveau de son pantalon, je lui enlève. Je me penche pour lui mordiller l'oreille et descends dans son cou, j'embrasse chaque parcelle de sa peau. Il en profite pour me basculer, il passe ses mains dans mon dos et dégrafe mon soutien-gorge.

- Tu as un corps magnifique.

Il déboutonne mon pantalon et l'enlève, il attrape mes mains et les placent au-dessus de ma tête, il les tient pendant qu'il m'embrasse dans le cou. Je lâche un gémissement ce qu'il le fait sourire. Je peux sentir une bosse se former au niveau de son boxer. À ce moment-là, il n'y a que nous, nous formons plus qu'un.

La nuit avec Stiles était magique, je me réveille dans ses bras, je le regarde dormir, il est trop chou. Il dort la bouche ouverte ce qui me fait rire, un filet de bave coule au coin de sa bouche, j'avoue dit comme ça ce n'est pas glamour. Mais je m'enfiche sur le moment, ça le rend mignon. C'était Stiles, mon Stiles à moi.

Une vengeance surnaturelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant