Chapitre 34

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PDV DE STILES

Cela fait maintenant deux semaines depuis la pleine lune. Jessica n'a toujours pas adressé un mot, elle ne mange plus, ne descend plus de sa chambre. Je déteste la voir comme ça, avec la meute, on fait tout pour lui montrer qu'on est là pour elle. La première chose que je fais avant de partir en cours et d'aller la voir et je lui fais un câlin, je l'embrasse pour lui montrer que je serai toujours là pour elle.

Et le soir quand je rentre, je fais de même, je passe tout mon temps libre avec elle. Son sourire me manque, je vais adorer cette journée, car ce matin, il y aura une éclipse et qui dit éclipse dit pas de surnaturel. C'est le seul moment où tout le monde est humain, pas de loup, pas de coyote ni autres créatures surnaturelles.

Il manque plus que Jessica pour que cette journée soit parfaite, j'avais hâte d'être ce soir pour la voir.

On est en cours d'économie avec le coach, oui en plus d'être coach, il enseigne l'économie. C'est la dernière heure de la journée, ensuite, je vais pouvoir serrer ma copine dans mes bras. Alors que j'étais concentré sur le cours, je vois Lydia gribouillé quelque chose.

- Lydia, tout va bien ?

- Oui.

- Alors pourquoi tu as écrit plusieurs fois sur ton cahier Jessica.

Avant même que Lydia me répond, la principale, rentre, elle parle avec le coach dans un coin. Puis, elle repart, le coach est bizarre, il a des larmes aux yeux, attendait quoi, je n'ai jamais vu le coach pleuré.

- Les enfants, je vais interrompre le cours, je viens d'apprendre une terrible nouvelle. Votre camarade Jessica Jones a mis fin à ses jours ce matin.

Quoi !! Non, non non, ce n'est pas vrai, c'est un cauchemar et je vais me réveiller. Lydia est en larmes, Scott se dirige vers moi et me prend dans ses bras. Ça ne peut pas être réelle avant même que Scott me dit quelque chose, je pars du lycée en courant, je prends ma voiture et fonce chez moi. La scène tourne dans ma tête.

Je monte à toute vitesse dans sa chambre et elle n'était plus là, mon père est assis sur son lit en pleurs.

- Papa ???

- Fiston, je suis désolé.

Il tient dans ses bras et là, je craque, je viens de réaliser qu'elle n'était plus là. Mon père n'avait pas pleuré depuis la mort de ma mère. Après quelques secondes, je me sépare de mon père.

- Qu...que s'est-il passé ?

- J'étais dans la cuisine, elle est descendue en larme, elle n'arrêtait pas de dire que c'était sa faute et que ce serait mieux ainsi. Je ne comprenais pas de quoi elle voulait parler, elle a sorti de derrière son dos mon arme de service, j'avais oublié de le ranger. Elle l'a mis contre sa tempe et avant que je puisse quoi dire, elle a appuyé sur la détente.

- C'est un cauchemar papa, s'il te plaît dit moi que je vais me réveiller et qu'elle est là.

- Je suis désolé fiston, j'aimerais tellement pouvoir te le dire.

Je me mets à pleurer dans les bras de mon père, je m'en voulais, je voyais bien qu'elle allait mal, j'aurais dû rester avec elle. Je ne vais plus pouvoir la serrer dans mes bras, je ne pourrais plus sentir son odeur, voir son visage paisible quand elle dort et je ne pourrais plus l'embrasser et lui dire combien je l'aime.

Après l'enterrement, on s'est tout donné rendez-vous chez moi, Lydia et Allison n'ont pas arrêté de pleurer durant la cérémonie. Scott est très attristé, mais n'a pas versé une seule larme, je pense qu'il a du mal à réaliser. Quant à moi, bah, je n'y croyais toujours pas, depuis sa mort, je n'arrête pas de faire des cauchemars, je la vois étendue sur le sol et moi impuissant à côté d'elle.

Un moment, je m'éloigne et vais dans ma chambre, je n'étais pas retourné dedans depuis ce jour, je préférais rester dans sa chambre, j'avais l'impression qu'elle était encore là avec moi. J'aurais dû m'en douter qu'elle profiterait d'être humaine pour faire une connerie. Alors que je m'approche de mon bureau, je trouve une lettre qui m'est adressée, je reconnais toute suite l'écriture de Jessica. Je la prends et m'installe sur le lit pour la lire.

Stiles, mon amour,

Ne m'en veux pas de t'avoir abandonné, mais je n'en pouvais plus. Je souffre tellement que j'ai l'impression de ne plus pouvoir respirer. Ces derniers temps, je n'arrête pas de penser à tout ce qu'il m'est arrivé. En ce moment, c'est comme si j'étais de trop sur cette planète, je n'ai plus ma place dans ce monde. Je ne suis qu'un danger, je suis un monstre si je suis parti, c'était pour vous protéger, te protéger de moi.

Ce n'est pas ta faute, tu as toujours été là pour moi, tu as été mon premier ami, mon meilleur ami et mon premier amour. Tu as été mon rayon de soleil, quand j'étais avec toi, je me sentais bien et en sécurité malgré tout ce que je pouvais ressentir, tu me redonnais le sourire, je manquai d'oxygène et tu as été ma bouffée d'air frais.

Sache Stiles Stilinski, je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai toujours. Je te souhaite de trouver le bonheur, si j'étais resté avec toi, j'aurais été qu'un poids, un poids envers vous tous. Mais je veux que tu trouves le bonheur, que tu sois heureux. Dit à la meute que je les aime d'accord.

Je serais toujours là près de toi, mais je veux que tu saches que maintenant, je ressens enfin cette paix que je cherchais depuis longtemps. Je vais pouvoir voir ma maman et la tienne. Tu seras toujours dans mon cœur et je ne t'oublierai jamais. On se retrouvera un jour, mais avant, je veux que tu profites à fond, car on n'a qu'une seule vie Stilinski.

Je t'aime, Jess.

Une vengeance surnaturelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant