06 > Que des faibles parmi vous, la ce-for est avec nous.

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Ma première année à la fac de lettres était finie, mes exams aussi, en attendant les résultats on était déjà en vacances..

Mais qui dit vacances, dit Méhdna seule la journée parce que papa et maman travaillent.

C'est bien pour une semaine de passer ses après midi seul, mais pour deux mois c'est une autre affaire parce que ça devient vraiment très vite chiant.

*sonnerie de téléphone* >
Appel entrant : Sab

M - Allô !
S - Ouais tu fais quoi là ?
- Rien et toi ?
- Rien... viens on sort nan ?
- Ouais vas-y et on va rentrer tard ou pas ?
- Nan 20h grand max j'te ramène
- Bah vas-y opé, tu passe dans 1h c'est bon ?
- Ouais tranquille à toute
- Bisouuu

J'avoue avoir été contente de son appel, premièrement parce que ça allait bien faire deux semaines que je l'avais pas vu !
Et deuxièmement parce que mes aprem avec Sabri je les passait rarement à compter les mouches quoi.

D'abord avant de commencer à chercher mes sappes et tout j'avais envoyé un message à la reine de mon cœur pour lui dire, parce quelle aurait été capable de prévenir la police si elle rentre en pensant que je suis à la maison et qu'au final j'y sois pas..

Ce jour là j'avais envie d'être simple.

Ma façon de m'habiller me faisait sortir du commun, ça sort de l'ordinaire tous les jours, c'est ce que j'aimais c'est vrai, j'en profitais parce que y'avait rien de commun chez moi, mais ce jour là je voulais la simplicité.
J'avais ouvert mon dressing et j'avais directement sortie ma salopette en jean clair avec un petit haut blanc, une petite paire de sandales, pour le maquillage j'étais restée soft j'avais fait un trait tout fin à l'eyeliner.

J'avais enlevé mon piercing au septum (comme la fille sur la photo) pour remettre un piercing simple au nez.

Mes cheveux étaient longs et ils commençaient à devenir brun avec le soleil, cette couleur me plaisait en réalité, j'envisageait d'aller chez le coiffeur faire une couleur un jour mais c'était assez dur de passer le cap, je les avais rassemblé pour en faire une queue de cheval assez haute.

J'avais mis du parfum, pris mon sac et descendu les escaliers en courrant, je m'étais regardée dans le miroir vite fait, j'étais entrain de regarder l'heure sur mon téléphone et j'ai entendu klaxonner.

Il était là, c'était lui.

Point de vu extérieur > Pourquoi se justifier de toute façon l'amour ne s'explique pas.

Lorsqu'elle avait entendu le son du klaxon elle savait que c'était lui, que c'était Sabri, son Sabri, et dès lors, un immense sourire indescriptible se dessina sur ses lèvres. Elle sorti en prenant bien soin de fermer sa porte à clé, elle se regarda dans le miroir de l'ascenseur et commença à douter sur son choix de simplicité, mais bon il était déjà trop tard maintenant.

Sabri la regardait avancer avec ce même sourire en coin qu'il faisait à chaque fois qu'il la voyait, elle était magnifique voir même LA PLUS magnifique à ses yeux.
Ça ne faisait que deux semaines qu'il ne l'avait pas vu et son cœur avait bien faillit lâcher sous toutes les tonnes de sentiments mélangés qu'il avait ressenti en la voyant arriver.

En entrant dans la voiture elle senti directement le parfum de Sabri, il était brut et c'était ce qu'elle aimait. Elle sauta sur lui en se plaignant que ça faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas vu, Sabri ria mais on savait que plus elle était près de lui mieux il se sentait..

D'ailleurs cet étrange sentiment lui était purement inconnu.

Le soleil tapait particulièrement fort ce jour là alors Méhdna avait sorti ses lunettes de soleil, qui lui allait bien, tout simplement. Mais un Sabri qui n'embête pas Méhdna est un Sabri malade..

S - Ah c'est bon t'as enlevé ton anneau de vache ?
M - Mais on t'emmerde moi et mon anneau de vache mdrrr, et tu m'as déjà dit que ça m'allait bien en plus
S - Mdrr tous les trucs chelou ça te va
M - Moque toi va mdrr

Ils se chamaillèrent jusqu'au centre commercial, jusque dans les escalier, jusqu'au toit aussi, et c'est vraiment qu'arrivé sur le toit avec la vue de la ville en face d'eux qu'ils n'ont plus rien dit. Ils se tenaient tous les deux à la barrière et regardaient la ville. Leurs regards scrutaient tout, vu de là où ils étaient, tout paraissait minuscule, minuscule mais surtout futile.

Méhdna s'était assise, avait sorti son calepin et un crayon et s'était mise à dessiner. Elle allait vite et c'était précis, Sabri la regardait faire sans rien dire, il était stupéfait, elle était douée pour ça, on pouvait pas le nier.

Après avoir fini elle se releva, rangea son cahier et son stylo et tourna sa tête vers Sabri. Ils s'étaient regardé un moment avant de se prendre dans les bras mutuellement.

Ils s'aimaient et leur amour était puissant, tellement fort, tellement présent.. Et ça tout le monde le savait sauf eux.

Ils finirent par s'embrasser, un peu, beaucoup, à la folie puis passionnément.

Ça sentait l'amour à plein nez, c'était long, c'était beau, c'était eux.

À suivre.

Aussi loin que nous emportera le vent.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant