Quelques heures plus tard, dans la suite des mariés.
Un dernier cri se fit entendre dans la pièce pour finalement laisser place à de fortes respirations.. Sabri observa la peau dorée de son épouse avec un léger sourire en coin et cette dernière qui avait finit de reprendre son souffle le regarda à son tour et lui dit d'un air amusé :
- Tu vois assez ou tu veux mes yeux ? demanda-t-elle en riant
- *rires* J't'ai vu de fond en comble, de haut en bas, dans tout tes états, de près comme de loin y'a exactement cinq minutes donc bon..
- *rires* Visionnaire !
- J'ai le droit de matter ma femme quand même c'est pas interdit, ajouta-t-il en rigolant
- *rires* Genre t'as attendu qu'on se marie pour me matter ? Menteur va !
- Ah j'ai jamais dit ça moi, répondit-il mort de rire
- *rires* T'es vraiment un gros pervers ! lança-t-elle en lui donnant des coups de coussins
Il tenta de se justifier et de s'innocenter comme il pouvait et nos mariés rigolèrent ensemble un bon moment malgré la fatigue présente. Une fois tous les deux calmés, Sabri frappa dans ses mains deux fois consécutivement et les lumières de la chambre s'étaient éteintes. Dès lors Méhdna se rapprocha et posa sa tête sur le torse de son époux, il était temps pour nos deux jeunes mariés d'enfin se reposer car la journée avait était longue et riche en émotions..
Le lendemain : treize heure pile, dans la suite des mariés.
Le réveil avait été fait calmement et surtout en douceur ce qui laissait nos deux petits amoureux sur leur haut nuage d'amour.. Ça faisait bien une heure qu'ils étaient l'un dans les bras de l'autre et la faim avait décidé de se faire entendre dans le ventre de la belle.
- *rires* J'ai limite peur que tu finisses par me manger moi vu comment ton ventre a grogné, lança Sabri
- C'est que t'es marrant aujourd'hui Sabruti, répondit-elle ironiquement en tirant la langue
Après avoir fini de se chamailler avec Sabri, Méhdna avait demandé au room-service de recevoir le petit déjeuner dans leur suite bien que l'heure réservée à cet effet avait été dépassée. En attendant que tout soit prêt, elle alla se doucher suivit de près par Sabri. Elle s'habilla rapidement et ouvra la porte pour recevoir les plateaux qu'ils avaient demandés, ensuite la jeune épouse alla frapper à la porte de la salle de bain afin de prévenir son mari.
Lorsqu'il sortit il regarda les plateaux puis tourna la tête vers sa femme :
- J'sais pas si j'commence par te dire que j'suis trop content qu'on soit mariés ou si j'dégomme le p'tit déj' direct
- *rires* Commence par ce que tu trouves judicieux en prenant en compte les lourdes représailles que tu peux avoir..
- J'suis grave content qu'on soit mariés, ajouta-t-il en l'embrassant doucement
- Et que ce soit moi ta femme aussi ? demanda-t-elle en rigolant
- Et que tu sois ma femme aussi, répéta-t-il tout sourire en laissant apparaître ses focettes.
La journée avait été assez calme, ils avaient quittés l'hôtel aux environs de quatre heure. Pour eux c'était la fin de la vie princière, il fallait retourner à la vie réelle désormais.. Alors qu'en réalité, la vie princière, il la vivait quasiment tous les jours à quelques détails près..
De retour chez eux, leur appartement était totalement niquel, tout avait été rangé, nettoyer. La boîte contenant l'argent offert par les invités ainsi qu'un gros livre avait été posé sur la table basse. La jeune mariée laissa tomber toutes ses affaires au sol et se rua sur le livre sans attendre..
- Baby c'est le livre avec les mots des invités et tout ! cria-t-elle toute excitée
Il s'appuya sur l'encadrement de la porte et la regarda en souriant.
- C'est ouf d'autant aimer les surprises.. pensa-t-il au fond lui même
Il ramassa les affaires qu'elle avait laissé au sol, les rangea et alla s'asseoir à ses côtés tout en l'écoutant lire attentivement chaque commentaires le sourire aux lèvres. En vérité, il en attendait deux précisément : celui de son père et de sa mère.
Toute sa vie il avait attendu d'avoir la fierté complète de ses parents, c'était pour son propre bien à lui, pour gonfler son ego.. Dans son entourage, la fierté des parents était comme un "must-have", si tu l'avais t'étais un brave type, "un bon" comme ils disent. Quant à ceux qui ne l'avaient pas.. Ils finissaient par sombrer dans le triste sort de la Rue. Quelle saleté cette Rue, elle ne se charge que des gens perdus, ceux qui n'ont déjà plus rien à perdre..
Sabri repensa au visage de sa mère lorsqu'il lui avait annoncé que c'était cette femme là qu'il comptait épouser.
FLASHBACK.
- Alors c'est elle c'est sur ? lui demanda-t-elle
- Pourquoi ? Tu l'aimes pas ?
- Hmar, t'as vu comme elle est ? Elle est grande, belle, mince, elle s'habille bien, le maquillage c'est bien, même elle est gentille hlech je l'aime pas ?
- Elle est belle hein ? rajouta-t-il en souriant
- *rires* Mon fils il est amoureux !
- Maman ! dit-il gêné
- Quoi ? C'est pas vrai ? ajouta-t-elle en rigolant
- *rires* Ça se dit pas ça..
- *rires* Sort de ma cuisine j'dis c'que j'veux !
FIN DU FLASHBACK.
Fallait pas se voiler la face, il était éperdument amoureux de Méhdna et vice versa.
- C'est écrit en arabe, ça doit être tes parents, tu veux que j'te le lise ou tu veux le faire ? demanda Mehdna
- *rires* Genre tu sais lire l'arabe ?
- *rires* Eh ola eh là, ça veut dire quoi ça ? Bien sur que j'sais lire !
- *sourire* Bah vas-y lis grosse tête, je t'écoute
- *rires* Parle pas de ma tête t'es gros tout court toi !
Et un autre débat venait d'être lancé chez nos jeunes mariés..
" Ton mariage était magnifique, tout était parfait. La mariée et toi formez un couple superbe. Félicitations à vous, on vous souhaite d'être heureux, plein d'amour et une longue vie si Dieu le veut. On est tellement fiers de toi mon fils.. On t'aime.
- Papa et Maman. "
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Aussi loin que nous emportera le vent.
Romance« Je t'aime et je t'aimerai et ça comme personne ne t'as jamais aimé. Et je sais que toi et moi on ira loin.. Aussi loin que nous emportera le vent. 🥀 »
