Aussi loin que nous emportera le vent.

19 > La beauté est dans l'oeil de celui qui regarde.

[ Cette partie contient quelques caractères à titre sexuel vers la fin. (c'est pas les nuances de Grey non plus mais je préviens) ]

Lorsque le père de Sabri vit la jeune femme, son visage s'illumina.

Dans un premier temps il fut énormément fier de son fils. Il fut fier car elle était belle et simple. Puis dans un second temps il fut surpris. L'amour qui sortait des yeux de nos deux amoureux lorsqu'ils se regardaient était tellement visible, ça crevait les yeux, ça sentait à des kilomètres.

Au moment où père et fils se retrouvèrent seul, le père demanda :

- Alors c'est elle ?
- Oui baba, dit Sabri en craquant ses doigts, elle est belle hein ? ajouta-t-il
- Tu te sens prêt Sabri ? Tu en es sûr ?
- Je la veux baba, c'est elle. Pas une autre.
- Wakha (d'accord).
- ...
- Son accent, il vient d'où ?
- Elle est libanaise, d'origine. Parle pas d'elle en arabe, elle comprend.
- Comment ça se fait ? ajouta le père, étonné.
- C'est compliqué.. Elle serait fière de moi maman tu penses ?
- Elle est fière, j'en suis sûr. Tu travailles, t'as une femme.. C'est tout ce qu'elle veut. Manque le mariage et les petits enfants.

Lorsque Méhdna revint, elle sourit puis s'assis poliment à côté de Sabri. Elle était souriante et c'était ce qu'il plaisait à son beau père qui d'ailleurs ajouta :

- Désolé que ma femme soit pas là, mais Sabri prévient jamais alors on avait pas prévu de visite

Elle esquissa un petit rire et répondit :

- Faut toujours qu'il fasse tout par surprise lui, c'est rien vous excusez pas
- Tu vois Sabri, même elle elle le dit, ajouta son père en riant

Ils passèrent une soirée chaleureuse et fort bien amusante. Méhdna savait tout de Sabri, du moins sur son enfance, elle saura s'en souvenir au moment de le charier..

Il était tard lorsqu'ils rentrèrent à la maison. Madame avait remuer ciel et terre avant qu'il accepte de dormir chez elle, en réalité il avait peur. Peur d'être tenté de la toucher, de vouloir la toucher. Sabri était un homme, un vrai, qui aimait les femmes, les vraies, les bien formées selon lui. Ça faisait déjà presque deux ans qu'ils étaient en couple et si l'on compte la tromperie de Sabri ça faisait un an qu'il n'avait pas touché de femme. Là, il devait prendre sur lui.
Jamais ils n'avaient abordé ce sujet ensemble et pas question de faire quoi que ce soit avec Méhdna sans savoir son point de vu là dessus. Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'elle était prête. Oui, Méhdna était prête. Ils n'en avaient jamais parlé mais elle était prête. Elle était consciente qu'il s'agissait de sa première fois, que c'était une chose importante et qu'il fallait qu'elle y réfléchisse longuement, mais elle prenait surtout en compte le fait qu'elle aimait Sabri. Pourquoi attendre ? Même si elle tombait enceinte, ils avaient une situation stable, ce petit bout de chair ne manquerait jamais de rien.. Sans même n'avoir rien essayé elle avait déjà une petite idée de comment faire craquer son homme.. Elle était légèrement malicieuse à la limite d'être coquine, si je puis me permettre.

Avant de monter les escaliers, elle remarqua sur la table du salon une boite ainsi qu'une feuille au dessus. Elle se dirigea dans cette direction, Sabri, lui attendait, toujours au même endroit, devant les escaliers. Lorsqu'elle revint, soit quelques secondes plus tard, on pouvait apercevoir une flamme dans ses yeux, était-ce la flamme du désir ?

- C'est le mois des affaires pour mes parents, on va les voir rarement Sab, ajouta-t-elle avant de monter
- Ils sont en voyage d'affaire ?
- Ouais direction New York pour eux là, chocolats ?, dit-elle en tendant la boîte
- Non merci, répondit-il en l'embrassant

Une fois arrivé à la chambre de Méhdna, ils décidèrent de prendre une douche, elle dans la baignoire, lui dans la cabine de douche. Il sortit de l'eau en premier. Serviette autour de la taille, les cheveux mouillés, les pectoraux, les abdos et le dos pleins de petites goutelettes d'eau.. Sa petite peau légèrement bronzée qu'elle aimait par dessus tout. Il était beau, même magnifique, Sabri était une perfection venue d'ici et d'ailleurs.. Lorsqu'elle sortit de la douche, la serviette autour du corps, elle alla prendre dans son armoire de beaux sous-vêtements, des noirs, ses préférés. Elle brossa ses cheveux et les laissa sécher à l'air libre en enfilant un short et un petit haut.

Sabri avait le nez dans son téléphone, il envoyait des messages à ses amis, son meilleur ami plus précisément, jusqu'à ce que le parfum de Méhdna lui chatouille les narines. Elle était sortie de la salle de bain. Les yeux du jeune homme parcourèrent le corps de sa femme qui avançait en sa direction, et une flamme s'y alluma également. Était-ce le désir aussi ?

Il ne la quittait pas des yeux, il la trouvait tellement belle. Elle avait un corps.. Parfaitement bien dessiné, parfaitement bien tracé. Des formes généreuses qui font tourner la tête de plus d'un homme - mais surtout celle de Sabri ce soir - ces yeux marrons clairs et ce sourire.. Il pouvait tout donner pour continuer de les voir éternellement. Il l'aimait, de la tête au pieds. Elle était à croquer, c'était la petite sucrerie que l'on garde pour la fin, celle que l'on déguste, que l'on savoure en prenant son temps.

Quand la peau de nos jeunes amoureux entra en contact, les deux ressentirent une sensation de brûlure. En réalité, elle venait de poser sa main sur le torse de Sabri et d'entremêler leurs jambes. Il la rapprocha de lui en lui caressant le dos et lorsqu'elle leva la tête, il la regarda longuement avant de l'embrasser. Elle monta sur lui à califourchon sans arrêter d'embrasser son homme et cambra son dos instinctivement. Aucun millimètre ne séparait les deux corps, et la chaleur rendait leur respiration haletante. Il laissa ses mains descendre sous le haut de la demoiselle en lui embrassant le cou puis finit par le lui retirer et le balancer au sol.. Lorsqu'il vit sa poitrine il fronça légèrement les sourcils. Il avait envie d'elle. Méhdna sentit la réticence de Sabri, elle l'embrassa de plus belle, elle ravivait le désir qui était en lui, elle lui donnait envie plus qu'il n'en avait déjà. Bien placée au bon endroit, elle commença à onduler le bassin, les frottements de leurs corps étaient bien ciblés et la chaleur ne cessait d'augmenter. Il retira le soutient-gorge de la belle avant de la déposer sur le côté. Le contact des mains de Sabri sur ses seins lui arracha un soupir de soulagement. Un large sourire se dessina alors sur les lèvres de notre étalon qui prenait un malin plaisir à titiller les sens de la jeune femme.. Elle descendit son short d'elle même et retira celui de son compagnon également, il l'embrassa longuement en parcourant le corps chaud et généreux de Méhdna jusqu'à son entre jambe. Un gémissement sortit de la bouche de cette dernière quand la main de Sabri arriva à destination.. A chaque caresse, à chaque précision, elle en voulait plus, et il l'avait bien compris. Il laissa un doigt se perdre en elle et un râle s'echappa de sa bouche.

- Je t'aime, lui murmura Sabri à l'oreille.