Chapitre 9

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Le lendemain matin, avant que les cours ne commencent, Antoine et moi nous retrouvons dans une salle vide. Il m'embrasse.

- Ça va ? Me demande-t-il.

- Je n'arrête pas d'y repenser.

- A ce week-end ?

- Oui.

Je baisse les yeux.

- Je me suis retrouvé enfermé dans le néant et... j'ai été brûlé vive, tout le week-end.

Une larme coule sur ma joue.

- Il y avait toutes ces flammes, sur moi, cette chaleur suffocante et la douleur... la douleur était indescriptible. Je brûlais, mon corps se noircissait, ma peau tombait mais je ne mourrai pas. C'était horrible Antoine, je...

Il me sert dans ses bras.

- Si tu savais comme je suis en colère, souffle-t-il.

- J'ai encore du mal à me regarder dans la glace sans voir... Parfois je ne me reconnais plus.

- Tu n'as pas changé Lucie, tu es toujours la plus belle et tu es toujours aussi forte.

- Pourtant depuis je sens mon corps plus lourd.

- On va s'en sortir, on va tuer Frédéric.

- Je ne suis plus sûre d'y arriver.

Il prend mon visage entre ses mains.

- Si, tu vas y arriver. Je te le promets.

J'hoche la tête et on sonne le début des cours. Nous rejoignons notre classe. Antoine et moi nous asseyons à une table. Avant que le professeur n'arrive, je vois William passer dans le couloir et s'arrêter pour fixer Antoine. Puis, il reprend son chemin.

- Qu'est-ce que vous trafiquez tous les deux ? Je demande.

- Rien, ne t'inquiète pas.

Le professeur arrive et commence son cours.


A la pause, Antoine et moi sortons tous les deux de classe pour nous chercher un café. Alors que nous marchons dans le couloir sans rien dire, quelqu'un apparait devant nous. Je sursaute et recule d'un pas surprise tandis qu'Antoine fait un pas en avant. Je lève les yeux et reconnais Ilyan, mon cousin.

- Désolé Lucie, je ne voulais pas te faire peur, dit-il.

Je m'avance et le sers dans mes bras.

- Tu vas bien ? Qu'est-ce que tu fais là ? Je demande surprise de le voir.

- J'ai besoin de toi.

Il nous fait entrer dans une salle vide.

- Antoine, voici Ilyan, mon cousin, je le présente. Le fils de la sœur de maman. Et Ilyan, Antoine, mon petit-ami.

- Sérieusement ? Dit-il en me fixant. Un vampire ? Qui l'aurait cru ?

Je souris.

- Enchanté, dit-il en souriant à Antoine tout en lui tendant sa main.

- Moi aussi, dit-il en lui serrant.

- Comment es-tu entré ? Je demande.

- Lucie, je fais parti des forces spéciales vampires, entrer ici c'est du gâteau pour moi. Même si cet endroit à bien changé.  

- La situation est compliqué.

Il baisse les yeux.

- Le décès de papy m'a brisé le cœur. Je suis désolé de ne pas avoir été là

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