L'école fantastique 3

Chapitre 26

Le lendemain matin, j'arrive de bonne heure devant la salle de cours. Je n'ai pas dormi cette nuit et je ne supportais plus d'attendre dans ma chambre. Maxime s'approche de moi alors que j'attends dans le couloir.

- Salut, dit-il.

- Salut.

- Tu es en avance ? 

- Toi aussi, je lui fais remarquer en souriant. 

- Je voulais te voir. On pourrait discuter tous les deux à la pause ? Me propose-t-il.

- Désolé mais je ne pourrai pas.

- Alors mangeons ensemble ce midi, insiste-t-il.

Je le fixe surprise.

- Je suis désolé Maxime mais je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée.

- S'il te plait Lucie, c'est important

Je cherche une excuse mais n'en trouve pas.

- On peut se voir cet après-midi, si tu veux, je propose. 

- OK, super.

Antoine arrive à ce moment-là et Maxime s'éclipse.

- Il ne perd pas de temps, dit-il agacé.

Je l'embrasse.

- Tu as bien dormi ? Je demande.

- Non.

Je le fixe. 

- Je sais que tu chassais avec mon frère.

Il me fixe.

- Tu m'espionnes ?

- Tu ne comptes pas me suivre à la trace les prochains jours, ce n'est pas ça le plan que vous avez avec mon frère ? Ne pas me quitter des yeux pour que je ne m'embrouille pas avec Frédéric.

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

Je lève les yeux au ciel en souriant.

- Et tu as quoi de prévu ce matin, à la pause ? Me demande-t-il.

Je le fixe en souriant.

- Toi. Nous.

Il m'embrasse.

- ça ?

- Oui, ça.

Je l'embrasse. Peu à peu les autres élèves arrivent. Puis, viens le professeur qui nous ouvre la porte. Je vois Camille aller s'asseoir dans un coin. Je la rejoins.

- Salut, je peux m'asseoir ?

Elle me regarde surprise.

- Bien sûr.

Je m'assois et commence à sortir mes affaires.

- Est-ce que ça va ? William m'a dit que ça avait été un week-end difficile.

- Plutôt oui mais ça va.

Elle observe mes bras mais ne fait aucun commentaire.

- Et toi, ça va ? Je demande.

- Oui, ça va.

Nous nous taisons pour suivre le cours de littérature.

A la pause, je disparais et réapparais dans la chambre d'Antoine, fermement tenu par son bras.

- Surprise, dit-il.

Je souris.

- Tu te rapproches de Camille ? Me demande-t-il.

- Elle me manque.

Il hoche la tête. Je passe mes bras autours de son cou.

- On n'a pas eu le temps de discuter hier, je dis.

- On n'a pas eu le temps de s'embrasser hier, dit-il.

Je souris et l'embrasse. Ses mains se posent sur ma taille et il m'attire contre lui. Il s'assoit sur son lit et m'assois sur lui. Je l'embrasse et pose mes mains autours de son cou. Il colle mon corps contre le sien. Je sens ses mains remonter sous mon tee-shirt et sens la tension monter entre nous.

- Tu m'as manqué, murmure-t-il.

- Toi aussi.

Il m'embrasse et se laisse tomber sur le lit, m'emportant avec lui. Nous nous embrassons jusqu'à ce que la sonnerie nous coupe. Je me relève et le regarde en souriant.

- Dors avec moi ce soir, je dis.

Il m'embrasse.

- On doit encore discuter, répond-il.

Je souris et nous fais disparaitre pour réapparaitre dans notre salle de cours. Je me rassois près de Camille.

- On mange toutes les deux ce midi ? Je propose.

- Oui, carrément, dit-elle surprise mais l'air heureuse.

- Super.