Chapitre 37

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20h, j'enfile un jean bleu clair taille haute et un pull noir court. Je me couvre d'un blouson, chausse mes baskets et rejoins Antoine dans le hall de l'école.

- Tu es la plus belle, me complimente-t-il.

Je l'embrasse. Il passe son bras derrière mes épaules et nous nous rendons sur le terrain de baseball. Nous rejoignons Lou, Camille et Florentin dans les gradins.

- Salut !

Nous nous asseyons avec eux. Flo se penche vers Antoine.

- Si tu veux de l'aide pour régler son compte à Maxime, n'hésite pas à me faire signe, je l'entends lui souffler.

Je lui donne une tape sur l'épaule.

- Ne l'incite pas.

Flo hausse les épaules et fait un clin d'œil à Antoine qui lui tape dans la main en souriant. Camille me tend des pop-corn.

- Nous, on marche à fond dans votre prochain plan, dit Lou.

- Mais si William...

- Avec ou sans William, moi je ne raterai aucune occasion, dit Lou. Mais William acceptera, tu verras.

Le match est lancé.


A la fin de la rencontre, l'équipe de William gagne le match sous les applaudissements de tous les supporters. L'équipe rentre aux vestiaires et peu à peu, les spectateurs se dispersent. Je descends les gradins et vais attendre à la porte du vestiaire. Peu à peu, les joueurs sortent, heureux et douché. William sort le dernier, les cheveux encore mouillés.

- Bien joué, je dis.

- Lucie je...

- On discute ? Je le coupe.

Il hoche la tête. Nous nous asseyons sur les premiers sièges. Je me tourne vers lui. Il me fixe en souriant.

- Je suis fier de toi, dit-il.

Je souris. 

- Fais-moi un câlin.

- Pourquoi ?! Se plaint-il.

- Tu es mon frère, j'ai le droit de te demander un câlin quand je veux.

- Les gars sont tout près, c'est la honte, dit-il en souriant.

Je souris et le sers dans mes bras. Je sens ses bras se resserrer autours de ma taille.

- ça m'avait manqué, je souffle.

Il s'écarte.

- Lucie, je suis désolé de t'avoir ignoré lorsque tu as voulu me proposer ton plan. J'ai eu tort. 

- Je te connais William, je te pardonne.

- Peu importe la suite de ton plan, j'en serai et la meute aussi.

- Et tu accepteras mes idées ?

- Je suivrai tes idées, je te le promets, je ne me fâcherai pas. La façon dont tu as viré Frédéric était fantastique. Je suis tellement fier.

- Merci.

Il se lève et nous rejoignons les autres. 

- On commençait à avoir froid, se moque Lou.

- On va fêter la victoire ? Propose Flo.

Nous quittons le terrain et le suivons à la salle de jeu où une petite fête est organisée. Il y a de la musique, des jeux, de l'alcool. Je ne suis pas sûre que Malika soit au courant de tout ça, je pense amusée. A peine entré, le visage d'Antoine se ferme. Je jette un coup d'œil à la salle et remarque Maxime. Je sers le bras d'Antoine.

L'école fantastique 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant