L'école fantastique 3

Chapitre 27

Camille et moi nous retrouvons toutes les deux au self le midi. Je vois William nous fixer longuement.

- Tu crois que tu pourras me pardonner ? Me demande Camille

- Je te pardonne.

Elle me fixe surprise  

- Tu as fais une erreur, ça nous est à tous arrivé, je pense que tu culpabilises assez. Tu es mon amie Camille et nos conversations me manquent, je dis en souriant.  

- Toi aussi, tu m'as manqué Lucie. 

- Redevenons amies, je propose

Elle sourit. Je fixe William qui nous observe un peu plus loin. 

- Je déteste ne pas savoir ce que prévoit mon frère, je reprends. 

- Je ne peux rien te dire. Il me tient à l'écart de ses plans. 

Je détourne le regard vers elle. 

-  La meute a chassé toute la nuit avec Antoine et ce matin il était le premier, après moi, devant la salle 

- Wow, Antoine en avance, étonnant, se moque-t-elle gentiment.

Je souris

- Ils ont un plan et ils me tiennent à l'écart. Je déteste ça. 

- Qu'est-ce que tu vas faire?  

Je fixe William

- Élaborer ma propre stratégie

- Pour tuer Frédéric ?

- Entre autres oui

Elle me fixe

- Entre autres ?

Je la regarde en souriant. 

- Je te raconterai tout lorsque que nous serons juste toutes les deux

Elle sourit

- Et Maxime ? Me demande-t-elle

- Il rend Antoine dingue

Elle rigole

- Il te drague ?

- Non mais je le sens essayer de se rapprocher de moi

Elle sourit

Antoine s'assoit à côté de moi l'après-midi.

- Qu'est-ce que tu prépares ? Me demande-t-il.

- De quoi tu parles ?

- Je t'ai entendu discuter avec Camille ce midi

- Non, tu m'as écouté

- C'est la même chose, soupire-t-il. 

- Absolument pas, je réponds agacée. 

- Tu ne me fais pas confiance ?

- Et toi tu me fais confiance ? Je demande. 

- Évidemment

- Antoine, qu'est-ce que tu prépares avec William ?

- Rien

- Alors je ne pourrai pas te dire ce que je prévois parce que tu en informerais mon frère.

Il me fixe

- Lucie, je suis avec toi. Ma loyauté va envers toi et seulement toi

- Alors n'écoute pas toutes mes conversations

Le professeur arrive et commence son cours.

A la pause, l'après-midi, je sors dans le couloir, Antoine me suit. Je sais qu'il va me dissuader de retrouver Maxime. Je me tourne vers lui et le fixe

- Je n'ai pas besoin de garde du corps

- Non, d'un sauveur si, répond-il un sourire narquois aux lèvres

Je souris et rejette mes cheveux en arrière

- J'ai hâte d'être à ce soir, je souffle en souriant

Il me regarde un peu déstabilisé, cherchant à savoir ce que je veux dire.

- Moi aussi alors, souffle-t-il

Je souris et disparais.

Je réapparais dans l'ancienne bibliothèque. Maxime m'attend. Je m'avance vers lui

- Tu vas bien ? Je demande

- Je suis content de te revoir

- Tu voulais me parler ?

- Je voulais te dire que si tu as besoin de moi, je suis là, dit-il. 

- C'est gentil mais pour l'instant ça va, je réponds en souriant. 

- Et si tu as besoin d'un ami, je suis là aussi, dit-il en faisant un pas vers moi

- Merci, je dis un peu mal à l'aise. 

- Et s'il te faut... plus qu'un ami je...

- Maxime, je suis en couple avec Antoine, je le coupe.

- Ce n'est pas quelqu'un pour toi, il te fera souffrir

- Ne t'inquiète pas pour moi

- C'est un connard, gronde-t-il. 

Je sens tout mon corps se tendre à ces mots.

- On ne devrait pas parler d'Antoine.

- Au contraire, c'est important. Lucie, ne fais pas deux fois l'erreur de tomber dans son piège, quand il aura ce qu'il veut vraiment il ira voir ailleurs.

- Tu es très mal placé pour le juger. 

- J'ai fais une connerie Lucie en ne me battant pas la première fois pour que notre relation puisse voir le jour. Cette fois, je ne laisserai pas tomber.

Je le fixe

- Toi et moi, il n'y aura rien alors passe à autre chose. Et si c'est pour me parler d'Antoine de cette façon, ne viens plus me voir.  

Je disparais et réapparais dans la salle de cours, à ma table. Antoine qui discutait avec des garçons revient vers moi. Il s'assoit près de moi. 

- Ce fut rapide, dit-il visiblement content.

Je ne réponds pas

- Qu'est-ce qu'il voulait ? Me demande-t-il

Mon visage se crispe malgré moi

- Rien d'important

- Lucie...

- Je ne veux pas en parler, s'il te plaît

- Est-ce qu'il t'a embrassé ? Demande-t-il inquiet. 

- Antoine ! Je souffle agacée par ses questions.

Il se lève, prend ses affaires et va s'asseoir ailleurs. A la fin des cours, j'attends que sorte Antoine pour lui parler mais celui-ci disparait à peine a-t-il franchis la porte.