Chapitre 49

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Il fait nuit, il pleut des trombes d'eau, seule la lune nous éclaire. Nous arrivons dans un village mixte. L'endroit est plutôt calme. Un vampire se poste près de moi. 

- Ça va être du gâteau. Pas de surprise chérie, dit-ilen me faisant un clin d'œil

Je ne réponds pas. Je vois Frédéric entrer sur le terrain

- Tu crois que le vampire va se soumettre ? Me demande-t-il

- Bien sûr, parfois il ne faut pas être stupide

- Tu voudrais qu'il le fasse. Ça t'éviterait un nouveau massacre

- Il y avait une option psycho dans ton initiation ?

Il sourit

- Et dans la tienne ?

- L'option torture est très prenante

Frédéric entre dans la tente du chef

- Qui vit encore dans des tentes ? Soupire le serpent.

Je lève les yeux au ciel et guette Frédéric. Il sort quelques minutes plus tard nous signifiant qu'on ne se battra pas

- Quel faiblesse ... souffle le vampire

Je suis bien contente de ne pas décimer ce camp. Frédéric vient vers moi.

- On ne se bat pas ici mais j'ai besoin de toi ailleurs.

Il me fait disparaître et réapparaître devant une grande maison. Je reconnais cette maison. Elle appartient à un grand sorcier, un ami d'Achille. Par la fenêtre, nous observons le sorcier d'un certain âge s'affairer dans sa cuisine.

- Tue-le, me dit Frédéric

- C'est un test ? Je demande.

Je ressens la présence d'Antoine en forêt. La meute ne doit pas être loin.

- Plutôt un ordre

- Si je refuse ?

- Ce n'est pas une option.

Je remonte les manches de mon sweat et réhausse mes cheveux de sorte à les attacher dans une queue de cheval. Je me tourne légèrement sur le côté de sorte qu'Antoine puisse voir le serpent pailleté tatoué sur mon bras. Je veux qu'il comprenne qu'ils ne me récupèreront pas facilement, que je suis lié à Frédéric.

- C'est à dire ? je demande à Frédéric.

- Lucie, je pense que tu as assez souffert, tu sais de quoi je suis capable. Tu souhaites vraiment me tester encore ?

Je le fixe. Je ressens une vive douleur à la tête et m'écroule au sol. Je hurle de douleur mais aucun son ne sort. Je couvre ma tête de mes mains, comme si ça pouvait me protéger. J'ai la sensation qu'un marteau vient s'écraser contre mon crâne encore et encore. Je me recroqueville sur moi-même.

- Pourquoi tu devrais souffrir pour cet homme ? Tu ne le connais même pas, dit-il comme si tuer était anodin.

Les larmes coulent sur mes joues. Mes cheveux, mes vêtements sont trempés par la pluie. Je hurle en silence quelques secondes puis il cesse le sort. Je reprends mon souffle et m'assois au sol, épuisée.

- Tu vas le faire maintenant ? Me demande-t-il.

Je fixe cette maison

- Dépêche-toi avant que je ne te rende définitivement aveugle, s'impatiente-t-il.

- Je vais le faire.

Je me relève. Je sens mes doigts fourmiller.

- Qu'est-ce qu'il a fait ? Je demande

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