𝑆𝑎𝑛𝑜.

Chapitre 13: Danger.

Moi: Finissons-en, et vite.
– Ok boss!

PDV BAJI

J'ai l'habitude de rouler vite.

Mais putain, là j'avais l'impression de couper l'air sur mon passage. C'est un miracle que j'me sois pris aucune voiture.

J'arrive devant chez elle et encore une fois c'est un miracle que le timing soit aussi bon.

Je descends d'ma bécane sans prendre le temps de la garer et fonce sur les gars qui essayaient de crocheter la serrure. Ne m'ayant pas remarqué et étant plutôt nombreux, je prends le premier par surprise et mets les autres à terre en quelques minutes.

J'retiens pas mes coups, je frappe le plus fort possible en espérant qu'ils ne se relèvent pas.

"– Sa putain d'innocence fait bander mon boss, nos gars l'ont approché toute la semaine, elle est hyper mignonne...et sexy. C'est putain d'additif."

J'assomme le dernier d'un seul coup de poing qui l'envoie plus loin.

Je reste debout, les poings serrés en regardant tous les corps inconscients à mes pieds.

Si ça s'trouve y'en a d'autres qui ont essayé d'entrer par les fenêtres...

J'enjambe le corps à mes pieds et le décale sur le côté du palier avant de frapper à la porte sans compter les coups que j'y mets. J'entends aucun bruit de l'autre côté, ça a l'air beaucoup trop calme.

Beaucoup trop calme.

Si j'étais arrivé trop tard?

Moi: Putain!

J'allais envoyer mon pied dans la porte quand elle s'ouvre lentement.

Elle n'était même pas fermée à clé.

C'est en voyant son visage marqué par une petite trace rouge qui montre qu'elle dormait, croisant ses yeux verts et fatigués, voyant ses cheveux légèrement en pétard...que toute la pression sur mes épaules s'envole. Elle a l'air agacée en voyant que c'est moi.

Rin: *voix endormie* Putain mais tu sais pas sonner au lieu d'frapper comme un attardé?

Sans lui répondre, j'ouvre la porte plus grand et entre avant de la claquer et le verrouiller à double tour. Je vais baisser les volets de toutes les fenêtres et celles de l'étage sous le regard interrogateur de Sano. J'envoie un message à Mikey pour le rassurer.

PDV RIN

Il court dans la maison et ferme toutes les fenêtres, baissant tous les volets. Et moi je reste debout et immobile à l'entrée sans comprendre à quoi il joue. Cet instant me permet de reprendre mes esprits après la courte sieste que j'ai fait.

Il redescend finalement les escaliers.

Moi: Mais à quoi tu joues...

La fin de ma phrase s'évanouit en voyant son état.

Sa tenue est pleine de sang, ses poings aussi sont recouverts de ce liquide rouge, son visage est pleins de plaies et sa lèvre est fendue...la dernière fois que j'l'ai vu dans un état aussi pitoyable, c'était quand on était à l'hosto après la bataille contre le Valhalla...

Mon cœur se serre à cette vue.

Moi: Qu'est-ce qui s'est passé...?! Les autres vont bien?!