𝑆𝑎𝑛𝑜.

Chapitre 31: Cochon.

En y repensant, depuis qu'on est tous petits...sa présence a toujours eu le don de me rassurer et m'apaiser.

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PDV BAJI

J'ouvre les yeux et me retrouve avec le visage de Rin face au mien. J'ai dû m'endormir sans m'en rendre compte.

La lumière commence à entrer dans la pièce mais elle est encore faible, il doit pas être plus de 8 heures.

Putain...c'est pas une heure pour être réveillé ça.

Dans un calme reposant, je regarde la blonde face à moi, qui dort profondément toujours en serrant mon bras, ses mèches rebelles retombent sur sa joues et ses lèvres restent entrouvertes.

J'comprends mieux pourquoi elle a à chaque fois des marques rouges au visage après avoir dormi, elle enfonce la moitié de son visage dans son coussin.

Puis mon regard dévie sur son épaule, recouverte de l'attelle légèrement desserrée. J'ai eu chaud quand on m'a dit qu'elle était à l'hôpital, en m'appelant ce con de Takemichi a pas pris la peine de préciser pourquoi elle y était.

J'étais rassuré quand j'ai vu que c'était moins grave que c'que je m'imaginais. Elle s'est littéralement mangé un sac de boxe mais Mikey avait l'air de s'en vouloir, j'voulais pas lui en rajouter alors j'ai prévu d'passer la voir pour apaiser tout ça.

Merde, ce p'tit bout de femme me rend dingue juste en pensant à elle.

Ce pouvoir qu'elle peut avoir sur moi, elle semble même pas s'en rendre compte. Et putain, j'suis soulagé qu'elle ait pas fermé les portes entre nous.

Je recule une mèche derrière son oreille et desserre lentement mon bras de son emprise à contrecœur avant de caresser sa joue quelques secondes, je la recouvre puis enfile mes chaussures.

J'ouvre la fenêtre et sors lentement je rabat la fenêtre de manière à ce qu'elle tienne fermée, puis descends jusqu'au sol et rentre chez moi.

PDV RIN

Une douleur à mon épaule me réveille, me signifiant qu'il est l'heure des anti-douleurs. Je reste allongée plusieurs minutes sur mon lit à ne rien faire.

Baji n'est plus là, mais il m'a couverte avant de partir, il voulait sûrement éviter de s'faire choper. Manjiro le tuerait s'il le savait ici en pleine nuit, mais ce serait plutôt drôle à voir, leurs disputes sont toujours épiques à regarder.

Je me lève et sors de ma chambre puis descends les escaliers et vais directement dans la cuisine prendre mes médocs.

Il doit être midi passé.

Je retrouve Manjiro, aussi endormi que moi, en train de manger des œufs brouillés préparés par Emma qui est aux fourneaux.

Moi: Coucou.
Manjiro: Hm...
Emma: Salut!

Elle pose une assiette à table et m'invite à m'asseoir, ce que je fais. Elle me donne aussi mes médicaments avec un verre d'eau et vient s'installer à côté de moi pour manger.

Tout semblait parfaitement normal, et une journée quotidienne s'annonçait...

*BAM*

Je sursaute en même temps qu'Emma, puis jette un œil discret vers Manjiro qui me regardait lui aussi.