𝑆𝑎𝑛𝑜.

Chapitre 19: Visite.

Mikey: C'est pas si mal que ça au final.

PDV RIN

Deux jours se sont écoulés et j'me sens beaucoup mieux.

Le lendemain de ma grosse crise, j'me suis réveillée dans ma chambre, avec un Manjiro à mon chevet qui s'est occupé de moi les jours suivant, enfin c'était plutôt son prétexte pour sécher mais bon.

Aujourd'hui, j'vais beaucoup mieux, même si j'éternue beaucoup.

– Rin!
Moi: Ouais?
– Viennnnnnns!

Je soupire faiblement en allant rejoindre Manjiro, affalé sur le canapé depuis plusieurs heures.

Manjiro: Tiens.

Je tends la main et attrape le sac qu'il me donne.

Moi: C'est quoi?
Manjiro: Un truc, tu peux l'apporter à Baji steuplai?
Moi: Tu peux pas l'faire?
Manjiro: Non, et c'est urgent.
Moi: Euh...c'est que...

Il ancre son regard enfantin dans le mien, et je ne tarde pas à souffler en détournant le regard.

Moi: D'accord.
Manjiro: Merci Riri!

Je lui rends faiblement son sourire et vais m'habiller chaudement avant de redescendre avec le sac en main.

Moi: J'y vais!
Manjiro: À plus tard!

Je sors en claquant doucement la porte derrière moi puis me mets en route vers le quartier de Baji, qui vit d'ailleurs dans le même immeuble que Chifuyu.

Mes écouteurs vissés dans les oreilles, je fais le trajet en repensant au soir où j'étais malade.

Il a pris soin de moi.

Et je n'veux pas me l'avouer, mais sa présence me rassurait, beaucoup trop. Une boule se forme dans mon ventre.

La situation m'échappe, et je déteste ça.

...tout ça à cause de ce fameux soir, où on a réalisé ce qu'un supposé frère ne devrait pas faire à sa sœur.

Je soupire faiblement en enfouissant ma tête dans mon écharpe.

Moi: *bas* J'vais lui prendre un truc pour le remercier pour avant hier...

Je tourne à la rue suivante et entre dans le supermarché près de chez Baji, je traverse les rayons en cherchant ce qui pourrait lui faire plaisir.

Inutile de penser au peyoung, il en a bien assez chez lui.

Je continue de arpenter les rayons jusqu'à ce que mes yeux ne s'arrêtent sur un article.

Un fin sourire étire mes lèvres alors que je le prends en mains.

...pourquoi pas.

En sortant du magasin, je m'accroupis pour ramasser une pomme tomber du sac d'une dame surchargée de sacs.

Moi: Madame!

Je la rattrape alors qu'elle s'arrête pour se tourner vers moi. Mon regard s'affiche surpris quand je la reconnais en même temps qu'elle en fait de même.

– Rin?
Moi: Bonjour madame Baji!

Un sourire chaleureux prend place sur ses lèvres.

– Ça fait tellement longtemps ma grande! Tu as bien changé!

Un rire gênée s'échappe de mes lèvres.

Moi: Baji est chez vous?
– Oui, mon fils est cloué au lit depuis hier soir, il a attrapé froid le pauvre.