Chapitre I

1.3K 35 21
                                    

Sans était dans sa cuisine à fouiller dans son réfrigérateur à la conquête du plaisir imaginaire qu'offrait l'alcool, cela faisais quelques minutes qu'il avait déjà consommé une bouteille de champagne, mais cela ne lui suffisait toujours pas. Il en voulait plus, sa main poussait les légumes et les plats achetés avant de sentir du bout de ses phalanges quelque chose de froid et agréable. Ses phalanges attrapent donc automatiquement la forme circulaire et longue avant que Sans ne la fasse glisser le long de la grille métallique. Il regarda la date de péremption et souri de bonheur en voyant que la bière était encore bonne – En vérité, Sans n'appréciait juste pas le goût que les bières avaient quand la date était passée –. Il ferma la porte du réfrigérateur et se dirigea vers sa chambre, le sourire aux lèvres – Squelettiques – et la petite bouteille à la main. Il monta d'abord les escaliers – Ces dernières criant de façon horrible sous les baskets de Sans –, ensuite il longea le couloir – Tapisser d'un papier-peint rose pâle, légèrement usé –, il eu dans son champ de vision la chambre de son frère, elle ne dégageait aucun son. Sans continua sa course plus rapidement en voyant enfin la porte de sa chambre avant d'attraper la poignet doré et de l'abaisser pour pousser la porte, entré dans la chambre, et refermé la porte avec rapidité.
Il se jeta sur son matelas – Sans n'avait pas de lit en bois, il n'avait pas les moyens de s'en acheter, alors il dormait sur un matelas –, la bouteille fit un tintement aquatique sur son récipient avant que Sans ne se retourne, le regard fixe sur le plafond, il se dépêcha d'attraper le bouchon et de le tirer pour l'enlever. Du gaz se libéra et Sans dirigea directement le goulot de la bouteille vers sa mâchoire. Le liquide dégoulinant dans sa bouche – Qui était étrangement faite de magie –, il ferma ses orbites, laissant le goût du rêve l'amener ailleurs que la réalité.
C'était ainsi, le quotidien de Sans avait définitivement changé.
Tout ça à cause de la Bad Sanses.

–––

Sans s'était rendu dans sa chambre après que son corps est était projeté contre un mur par son patron, il avait de nouveau loupé une de ses missions et Nightmare était devenu furieux. Sans avait quelques égratignures au crâne et un bras cassé ainsi que quelques côtes broyées. Il ne tenait presque plus debout mais s'efforça de se diriger vers sa salle de bain personnelle – Tout les " employés " de Nightmare logeaient dans son manoir. Ainsi expliquait que les chambres avaient une salle de bain personnelle – en boitant. Ses os craquant à chaque fois qu'il faisait un pas, Sans fahi tomber à plusieurs reprises mais arriva finalement à la salle de bain. Il ouvrit la porte et la referma pour éviter que du bruit ne s'entende – Sûrement pour éviter que Nightmare s'énerve – à travers la porte de la chambre.
Il se déshabilla longuement en prenant soin à ne pas forcer sur sa cage thoracique ainsi que son bras droit. Son short tomba de lui même quand Sans le descendit jusqu'au millieu de ses fémurs. Il se dirigea vers la porte de la douche et entra délicatement pour éviter de faire un faux mouvement.
Sans alluma l'eau – Cette dernière était congelé, Nightmare ne se préoccupait peu du confort que ses sbires avaient. Cela expliquer pourquoi personne n'avait l'eau chaude à par lui –. Le liquide froid et limpide dégoulinant le long de son corps, il ferma les orbites, laissant son corps se détendre après une longue journée – Il n'était que 17h –, l'eau éclaboussant son crâne, descendait sur ses clavicules. Et ainsi de suite jusqu'à ses pieds. Il prit une bouteille de savon avant de la mettre dans sa main et de se savonner – Faisant cela avec délicatesse pour éviter que ses blessures ne s'aggravent –. Il profita encore un peu de sa douche – Nightmare détestait quand ses sbires prenaient du temps, surtout sous la douche – avant de couper l'eau et de sortir.
Il attrapa une serviette et l'entoura autour de son corps pour se sécher  – délicatesse bien évidemment, il ne voulait pas souffrir encore car il avait merdé pour se sécher, il était déjà pathétique alors qu'il évite ce genre de fautes –. Il pansa ses plaies et s'habilla de son habitude pull blanc, de son short noir, de ses chaussettes blanches et de ses baskets en ajoutant par dessus tout sa veste bleu. Il sortit de la salle de bain en posant sa serviette sur le porte serviette avant de se diriger vers sons lit pour une petite sieste, jusqu'à se qu'il n'entende une discussion plus qu'intéressante. Une discussion entre Error et son Boss. De quoi pouvaient-ils bien parler ? Sans était bien trop curieux, ne pas les entendre se disputer ? En voilà, quelque chose d'étonnant. Sans s'était remit sur ses deux pieds et avait marché jusqu'à sa porte pour d'abord tenter d'entendre la discussion à travers le bois de la porte. Il comprit bien vite que cela ne marcherait pas. Il entrouvrit un peu la porte. Visionnant Error et Nightmare parlaient calmement. La voix beugué d'Error arriva jusqu'aux conduits auditifs de Sans.
Error : « T(_) ₱€ⁿs$€$ d⁰ⁿ¢ /€ \/¡₹€₹ ? J€ $ª\/ª¡$ q(_)€ /'∅₹¡g¡/\/ªl étª¡t uⁿ
¡b/ª₹d, d€ t∅(_)t€ /€$ /\/\ªⁿ¡è₹€$. J€
\/€(_)× d¡π€, ¢€tt€ d€₹ⁿ¡èπ€ /\/\¡$$¡⁰ⁿ étª¡t ₱∅(_)tªⁿt ¢¡/€ ! » Le cauchemar ambulant et l'erreur s'étaient arrêtés au millieu du couloir, se faisant face.
Nightmare : « Je pense le virer ce soir. » Le sourire d'Error s'agrandit en entendant cette nouvelle. Les orbites de Sans s'élargissèrent, le virer ? Lui ? Sans allait refermé la porte en tentant de se convaincre que cela n'était qu'un affreux cauchemar en gage de punition pour cette mission échoué. Nightmare se tourna vers la porte de Sans pour finalement fixer ce dernier dans les orbites.
Error : « Pªu\/₹e p€t¡t, j'€/\/ ªu₹ª¡ p₹€$qu€ d€ \ª p€¡n. » Sans était hésitant. Un cauchemar ou la réalité ? Un cauchemar ou la réalité ?
Nightmare : « Il est temps de remballé les affaires, Classic Sans. Tu es viré. » Un tentacule apparut dans le dos de Nightmare et vient pousser la porte en arrière, faisant tomber Sans à la renverse. Nightmare tentait de l'attraper, mais Sans fut plus rapide en se relevant et courant dans les couloirs. Pour l'instant, il n'y avait dans le château que : Nightmare, Error, Killer, Horror, Dust et Cross. Sans s'était arrêté au millieu d'un couloir dans sa course folle, il était épuisé et blessé.
? : « Cela devait bien arriver, un jour au l'autre. Mais j'ai une faveur, jouons à cache-cache, une dernière fois, veux-tu ? » Il se tourna vers le côté. Des yeux vairons, rouge et bleu lui venait. Une capuche et une écharpe rouge autour du cou. Le poussiéreux était là, avec le tueur et le cannibale derrière lui. Cela pourrait paraître enfantin, pas quand c'étaient ces trois là, si tu jouais, tu mourrais. Il était dans la merde, Nightmare a dû les prévenir.
Merde !
Sans était à bout de force et réussi miraculeusement à contrer la passade de Dust, il avait rapidement descendu les escaliers – Recouvert d'un grand tapis rouge –, il fallait trouvé Cross ! Il fallait trouvé Cross ! C'était peut-être la seule personne qui avait le plus de pitié. Sans s'était précité vers le salon en voyant un crâne blanc dépasser du canapé. Il était a présent devant Cross.
Cependant, son état fut un choque pour Sans.
Cross était dans le canapé, les yeux remplis de larmes, fixant les orbites de Classic d'un air tordu.
Sans : « C-Cross ?! Ça va ?! » Sans s'était légèrement rapproché de Cross, mais il s'arrêta net. Une petite douleur était venu jusqu'à son cou, peu vive, mais elle était présente, assez pour que Sans se stoppe, Cross avait dirigé un couteau près des vertèbres cervicales de Sans. Juste à sa nuque. Sans n'était plus conscient de se que il faisait, il avait abaissé son crâne pour esquiver le couteau de couleur écarlate avant de reculer, s'éloignant le plus possible de Cross.
Sans n'avait pas comprit. Pourquoi Cross était violent avec lui alors que c'était là seul personne qui le traitait comme une personne normal et non comme un jouet – Ce que faisait souvent les autres, d'ailleurs. Le traiter comme un jouet était un amusement, surtout à cause de la négativité qu'il dégageait –.
Que faire ? Que faire ? Les combattre, non, il n'était pas assez puissant. Se cacher, non, c'était courir droit dans la gueule du loup. Fuir ? Fuir. Il fallait fuir. Mais comment ? Nightmare avait sûrement bloqué toute les portes et se téléporter leurs indiquerais sa position presque immédiatement.
S'enfuir. S'enfuir. S'enfuir.
Il pouvait voir Nightmare appuyait sur le mur, admirant le spectacle avec un grand sourire ,– Bien visible –, Sans lança un juron inaudible avant que Cross ne soupire.
Cross : « Ne viens pas me parler de nouveau. » Sans avait senti son âme se faire poignardé, pas physiquement, non, mais mentalement. Il avait déjà prit un risque en appartenant à Nightmare mais il ne le voyait pas aussi gros.
Il ferma brutalement les orbites, il n'entendait plus rien, il ouvrit doucement un orbite. Il n'y avait personne, hein ? Quoi ? Comment ? Pourtant, il était bien dans la résidence de la Bad Sanses. Sans était perdu, il ne s'était même pas senti téléporté, rien. Il avait juste fermé les orbites et il s'était retrouvé, ici.
Dans son ancienne résidence.
En prenant le risque de développer des pouvoirs que même les mortels qualifier d'impossible.

–––

Cela doit faire environ 3 mois depuis cette " accident ", la Bad Sanses n'avait pas tenté de le retrouver, heureusement. La bouteille était dès à présent complètement vide, il la posa au sol, juste à côté de son matelas. Il ne voulait plus avoir d'affaires avec le multiverse, et d'un côté, il ne voulait plus avoir d'ennemis, juste rester tranquille, dans son Au. Rien qu'avec cela, il s'était mit à boire, il était un peu plus paranoïaque, cependant.
Il fixait le plafond depuis maintenant quelques minutes, légèrement dans les vap. L'alcool a des effets étranges, mais bon, il aimait avoir la " gorge irrité ". Sa main se referma sur sa couette, de rage. Sa vie était parfaite, trop parfaite.
Il y avait trop, beaucoup trop de pacifiste. Le génocide était rare mais depuis qu'il a quitté la Bad Sanses, son sens de génocidaire ne l'avait pas quitter. Et cela, c'était un problème.
Il avait accumulé, de la paranoïa, de l'anxiété, des problèmes de colères - Assez maîtrisables, étonnant -, et des pulsions. Des pulsions qui te font bouillir vivant dans un abysse de plaisir sanglant en t'invitant à lever la lame jusqu'à se que l'odeur du sang soit pourrit. Il y avait prit goût, et il est difficile de changer des habitudes aussi grossières.
Il avait été poursuivi, en danger de mort, il s'était téléporté sans vraiment savoir comment il avait fait, sa santé mentale est devenue, elle, fragile.
Il ne savait même pas si c'était normal, d'ailleurs. Pouvions-nous nous téléporté même quand nous sommes à bout de force ? Il était possible que Sans soit devenu puissant.
Beaucoup plus puissant ?
Non, il était faible, inutile, pathétique, mauvais ! Il avait perdu définitivement le crâne. Entre ses tentatives vaines de reprendre goût à la vie et ses pulsions de désirs sanglants, sa vie était devenu une simple et grosse merde.
C'était pareil, il souffre toujours, quoi qu'il fasse.
Il voudrait juste avoir un peu de repos.
Sachant qu'il n'aimait par dormir, mais dormir était comme un état de mort, de coma. C'était tellement bon.
Sans ne voulait quelques fois, ne pas se réveiller, il préférait rester mort, en quelque sorte.
Si cette merde appelait le repos était comparé à une connerie, cela était, pour Sans, une tentative d'évasion et de suicide.
Mais Sans n'aimait pas se comparer à un suicidaire, loin de là.
En vérité, il était fatigué de la vie, il n'est pas vraiment triste mais il ne veut pas mourrir. Tout cela car il doit survivre pour une raison qu'il ne connait même pas.
C'était idiot, de son point de vu.
Mais cette chose qui le retenait lui revenait à chaque fois en pleine gueule pour lui rappeler qu'il avait d'abord quelque chose d'important à accomplir.
Mais pour l'instant, son matelas l'appelait, lui faisant comprendre qu'il était temps de dormir.

Juste une sieste. N'est ce pas ? =)

( Sans : " J'aurais dû crever au mieux de me téléporter. )

À suivre.

Private Property - (Classic Sans x Bad Sanses)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant