Chapitre LII

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« Zelenyy, tente quelque chose, et viendra la fin de tes plans stupides. »

Sans inspirait et expirait profondément.

Pourquoi l'air été t'il si lourd? Si étrange? Son corps l'irritait, son crâne lui faisait mal, sa bouche avait une sorte d'odeur mélangée par l'alcool et la cigarette ainsi que le sang. Une odeur métallique, de la corde et la douleur sur les os.
Sans : « Qu'est ce que ? » Ses orbites s'ouvrirent doucement alors qu'une énorme douleur lui vient au poignet gauche, il tenta rapidement de bouger mais son corps se retrouvait étrangement attaché sur le sol, seulement son pull blanc et un short noir sur lui alors qu'il observa les alentours, une voix sonna dans son crâne, un grosse voix avec un ton dédaigneux, moqueur et affamé.
Zelenyy : « Je ne douterais pas du fait qu'il allait agir aussi vite pour me stopper. Même si cela est bien trop violent pour un être plus faible que nous deux. Il a réussi à convaincre les autres. Ça fait 2 semaines que je t'ai endormi, c'est le bordel dehors, j'ai tout foutu en l'air. Hehe. » Sans releva son crâne en voyant le ciel dehors teint d'un vert sombre et sans vie. Il pleut, il pleut beaucoup. Le vent frappé sur la fenêtre avec acharnement alors que certains cris lointains commencent à sérieusement inquiéter Sans sur la situation actuelle.
Sans : « Tu veux dire que tu t'es libéré ? » Le squelette aux pupilles blanches n'entendit qu'un ricanement salé avant qu'un grincement de porte se fasse entendre.
Green : « Tu parles encore, Zelenyy ? » En à peine quelques secondes, l'espoir revenus en Sans, jamais même dans toute sa vie, il aurait crû pouvoir apprécier la présence de Green sans vouloir l'insulter.
Sans : « Green ! Green bordel c'est moi ! » Le concerné sursauta tout en flottant rapidement vers Sans pour s'approcher, constatant que ses pupilles n'étaient pas vertes mais bien blanches. Il sourit largement en câlinant Sans comme il le pouvait, les cordes étaient serrées et il préfère les garder comme ça étant donné que Zelenyy n'aurait pas d'hésitation à reprendre le contrôle pour faire de nouveau le bordel.
Green : « Oh putain Sans espèce de petit con j'ai crû que je ne te reverrais plus jamais ! » Green puait la clope et le café. Avec une légère touche de brûlé. La fatigue se ressentait dans ses os alors que contre sa poitrine était maintenu un grand livre semblant être de couleur verte. Le squelette aux pupilles vertes se sépara avant de soupirer en examinant les poignets de Sans avec attention, jurant en voyant que ces derniers avaient un peu saignés. Il s'en voulait de devoir lui faire ça, mais c'était pour le bien de tous. Et malgré qu'il détestait les humains, il savait bien que ce n'était pas une raison de laisser Zelenyy tout détruire. À dire qu'il avait déjà éliminé un pays de la carte du monde des humains juste avant de se faire capturer et attacher ici.
Sans : « Moi aussi, bordel ! Mais, attend, attend, attend, qu'est ce qui se passe ?! » Un éclair vert apparue en face de la fenêtre alors que ses poignets et chevilles le firent de nouveau souffrir.
En ayant entendu le cri, Cross s'était précipité pour se rendre dans la bibliothèque, d'autres s'empressaient à ses côtés.
Cross : « Sans, c'est toi ?! » Le concerné éclata presque en larmes en voyant Cross se diriger en courant dans sa direction alors que Dust s'était rapidement téléporté à ses côtés pour se pencher sur son visage.
Sans : « Bordel de merde, qu'est ce qui se passe vraiment ?! Et venez ici tout de suite que je vous vois, j'ai l'impression que cela fait des années que je ne vous ai pas vus. » Sans out entendre in ricanement lointain alors qu'un nouvel éclair apparu juste en face de la fenêtre comme il y a quelques secondes à peine. Son âme était tourmentée par tout ce qu'il se passait et il avait l'impression que son corps avait été battu avec des pouvoirs trop puissants pour son corps lui-même.

Bordel, qu'as tu fait, Zelenyy ?

-

Le void était plus rempli que jamais.

Il y avait tellement plus de cadavres, de lumières, de frustration, de cris, et d'idées. Et même de portes.
Zelenyy avait réussi à ouvrir une porte dans le crâne de Sans pour l'endormir et prendre le contrôle de son corps quand sa magie était au plus bas alors que l'étape dernière se présentera bientôt à lui. Mais Green avait compliqué une nouvelle fois ses plans en ressortent ce vieux livre qui lui avait valu rester de nouveau enfermé.
Il grogna en mastiquant sur des corps et des os, se mouvant à l'aide de ses mains alors que le reste de son corps flottait assez facilement. Il avait récolté assez d'âmes, et ô combien il attendait de croquer à l'intérieur. Il en voulait juste beaucoup à la fois pour faire une explosion de magie assez puissante pour pouvoir sortir.
Mais les âmes disparaissent de jour en jour, et cela l'embête. Tellement de travail pour que tout commence à disparaitre parce que Green fait tout les jours ces incantations bizarres, comme le vieux clan.
Les Spasiteli.
Traduis du russe par 'Les sauveurs'.
Un puissant clan vivant de magie et de nature. Un état naturel qui se trouvait en ces temps, très rare. Un petit bout d'île qui avait sauvé tout le monde et qui aujourd'hui ne pouvait plus rien faire excepté mourir doucement alors que leur livre stupide avait été volé.
C'était aussi une bonne occasion pour détruire ce livre, d'ailleurs.
Zelenyy : « Ils ont gâché une grande partie de mon règne, quelle bande d'impuretés peureuses. La génération d'aujourd'hui est si pourrie. » Il soupira en prenant une autre bouchée de cadavres avec sa grande main droite crochue. Du sang coulait de l'intérieur de sa bouche alors que des craquements et des mastiquements de chair se firent entendre. Raisonnant dans le void de la mort.

Private Property - (Classic Sans x Bad Sanses)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant