Chapitre XXXV

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Sans se réveilla, un mal de crâne horrible perturbant tout ses sens.

Se redressant, appuyé sur son bras droit, il plaça sa main gauche au dessus de son crâne tout en massant ce dernier avec douleur. Une petite larme séchant contre le bord de son orbite droit. 
Merde et merde, une douleur insupportable, c'était ça, et c'était vrai.
L'impression de l'avoir frappé avec un marteau jusqu'à sang, le crâne explosé et remplis de clous et d'insectes, dégoûtant et sauvage.
Il se retient de vomir rien qu'en pensant à tout ces petits monstres mangeant l'intérieur de ses pensées, gesticulant dans tout les sens pour trouver de la nourriture, se marchant dessus et se battant cruellement pour une portion reduite d'une viande de mauvais goût.
Il avait toujours était de mauvais goût, il l'ignorait mais au fond il le savait et le pensait si fort.
Il laissa quelques larmes s'échapper de ses orbites tout en cognant un barreau avec colère et rage. Mordant sa langue avec frustration et plissant ses orbites avec désespoir.
Il n'en pouvait déjà plus ? Ou peut-être avait t'il été drogué ? Normalement, il durait plus longtemps, beaucoup plus longtemps. Il déglutit, se levant sur ses 2 pieds, tentant de reprendre de l'équilibre.
Et il s'en rendait compte, il était sonné. Totalement sonné. Il y avait quelque chose qui n'allait pas, pas du tout,il n'arrivait pas à reprendre son équilibre, c'était trop dur, le son ressemblait à une vague sauvage et mouvementée, un son par-ci, un son par-là. C'était comme être bourré mais en plus violent.
Putain, la seule chose qui changeait c'était qu'il ne disait pas qu'il était bourré, tout était là, sinon, la conscience et tout le reste. Mais il avait les effets de l'alcool.
Et à présent, c'était sûr :

Il avait été drogué.

Mais dans le genre, vraiment drogué. Très très drogué, peut-être, huh, de l'héroïne, cocaïne ? Il ne savait pas.
Et une part de lui ne voulait pas savoir.
Et il avait décidé d'écouter cette part quand il entendit la porte en métal grincer, se frottant au seuil des limitations. Son corps se tordit de douleur tandis que son dos rencontra les barreaux de la cage.
Un crissement de fourchette sur une assiette vierge, dégoûtant. Il força ses orbites à s'ouvrir pour ensuite à s'élargir, la vision d'horreur se situant en face de lui le fit reculer.
Oh non, non, non, non, et non ! Pas lui !
Il jura silencieusement tout en tentant de reculer le plus possible qu'il le pouvait de la personne touchant chaque barreau de la cage avec amusement et dédain.
Horror : « Bah alors, tu n'es pas content de me voir ? J'ai même fais des efforts pour te ramener un petit déj' avant que je ne commence. » Sans se plaça de nouveau sur ses jambes tout en approchant les barreaux avec haine, il se plaça juste en face du visage du squelette à la moitié du crâne manquant.
Oh, il en était sûr, si il n'était pas attaché et derrière ces putains de barreaux, il aurait fait un ravage. Un vrai ravage, pas comme ceux dans les films – Ça semblait toujours un peu stupide –.
Sans : « Vous m'avez drogué, c'est ça ? J'ai l'impression d'être en semi-gueule de bois et semi-bourré. » Et il y avait quelque chose d'autre, la douleur et remplaçait par une sorte d'adrénaline mais elle continue tout de même de rester.
Horror se lécha les lèvres – Squelettiques –, de la salive s'accumulant dans le coin de sa bouche.
Il ouvrit la cage tout en déposant ses affaires sur un point que ne pourrait atteindre le squelette aux pupilles blanches.
De son autre main, il tenait un plateau de nourriture, l'eau faisant quelques éclaboussures sur la surface du seul moyen de maintien pour sa portion matinale. 
Horror : « Ils t'ont drogués et anesthésiés. Tu me connais, non ? Ils ont eu pitié de toi alors ils voulaient rendre cela moins douloureux. Et ils veulent que ça dure plus longtemps, la situation est amusante. » Sans poussa un grognement féroce tout en se plaçant dans une position défensive, ses mains faisant ressortir leur intensité tandis que ses ongles – Osseux – ressemblaient à des griffes aiguisés comme des couteaux. Il s'écarta de son futur tortionnaire tout en fixant le plateau-repas.
Il avait faim, oui, mais il était méfiant.
Et si c'était drogué ? Et si il avait placé du somnifère ? Et si c'était de la viande humaine ? Et si ? Et si ?
Roh, et puis merde, ce qui allait suivre allait être bien pire, sans oublier qu'il ne pouvait pas y échapper.
Sans : « Donne. » Il attrapa rapidement le plateau tout en s'installant dans un coin de sa cellule, se servant tout premièrement dans le par, le trempant dans le jaune d'œuf de l'omelette avec violence et rapidité, trop peur que sa nourriture se face voler ou qu'il finisse par s'assoupir à cause d'une mystérieuse drogue s'étant par hasard retrouvé dans son plat.

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