Chapitre XXIX

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Sans fixa avec un regard noir, le monochrome se trouvant en face de lui.  Assit en tailleur, les mains sur ses genoux.
L'angoisse, la peur, le regret. Même si il ne pouvait pas ressentir les sentiments, l'ambiance était tellement perturbante qu'il pouvait tout sentir.
Il laissa un grognement lui échapper quand il partit de nouveau vers la cuisine pour y prendre une bouteille de whisky ainsi que du coca. Versant les 2 liquides dans les 2 mêmes récipients.
Il revient de nouveau vers Cross. Lui donnant l'autre verre.
Les regards étaient partis et il pouvait sentir qu'il ( Cross ) pouvait parler plus librement qu'avant.
Nightmare, qu'as tu fais, enculé ?
Il prit une première gorgée de sa boisson avant de doucement en prendre une autre, une autre, et encore une autre.
Il se lèche, par la suite, les lèvres – Squelettiques –.
Sans : « Bon, qu'est ce qui t'amène putain. » Sonnant plus comme un ordre qu'une demande.
Si il était encore là il y a trois mois, il aurait : “ Bordel, Cross, qu'est ce que tu fous ? ” d'un ton moins sec et hypocrite que celui qu'il avait.
Il sursauta.
Cross : « Je. Hum, et bien. Je voulais te parler. Et, m'excuser. Si possible. » Sans avait toujours eu un problème avait les excuses.
Les gens croient souvent quand disant  “ Je suis désolé ” va régler tout les problèmes.
Mais on est pas obligés de dire “ c'est pas grave ”. On est juste trop bon.
Il l'était.
Sans : « Donc tu es entrain de me dire qu'après 3 foutues mois, tu termines chez moi pour m'aider lors d'une pulsion pour t'excuser et parler ? Si c'est encore un coup de Nightmare, casse-toi. » Le monochrome ne bougea, même pas un peu, du canapé.
Fixant avec sérieux le petit squelette aux pupilles blanches, l'examinant de haut en bas pour finalement prendre une gorgée de coca-whisky. Toussant un peu par la suite.
Sans lâcha un petit “ Faible ” avant de faire un gros cul-sec, les yeux de Cross s'élargissent et deviennes presque admiratif en voyant la singularité du squelette aux pupilles blanches face à la gorgée.
Il regarda son propre verre avant de le poser sur la table. Il buvait de l'alcool, mais c'était souvent plus doux. Du vin rouge, par exemple.
C'était plutôt le Murder Time Trio qui se collait aux grosses bouteilles.
Cross : « Non. Je ne pouvais simplement pas. Tout avait été plus sécurisé après ton étrange départ et les rangs se sont agrandis, alors tout était devenu limité. Je suis vraiment désolé, j'aurais dû essayer de te contacter. Mais j'avais trop peur. Ce connard de Nightmare a toujours des moyens colossaux pour éviter qu'il y est un traître ou un fuyard. Il est trop possessif, et je crois que tu as pêché le gros lot. Il te veut. Et il est prêt à tout. » Sans roula des orbites avant de prendre le verre de Cross pour faire un autre cul-sec. Il laissa un soupire irrité lui échapper.
C'est vrai. Il avait peut-être augmenté la vigilance du maître des Cauchemars en s'enfuyant. Le monochrome se serait mit en danger si il avait essayé de voir un traître et un fuyard.
Il serait lui aussi devenu un traître, donc. Quelle merde.
Sans : « Et pourquoi, tout d'un coup, tu te ramènes comme ça ? » Le plus grand déplaça son regard vers une autre direction, jouant anxieusement avec ses phalanges.
Green observait la discipline, assit sur la table basse du salon. Quelques feuilles sur le table et prenant note.
Ce n'est pas pour rien qu'il regardait souvent “ Scène de Ménage ”.
Cross : « Nightmare ne te voit plus comme une menace. Il te veut, définitivement. Et les autres semblent dans le même sens que lui. Ils te veulent aussi. Tu vois, dans ton cauchemar, le squelette blanc aux larmes bleues qui t'a maintenu contre lui quand tu as rétréci ? Et bien, il est Error 404, la personne pouvant potentiellement être la personne la plus dangereuse, avec toi, bien sûr, du Multiverse, pouvant en détruites probablement d'autres, d'ailleurs. Il est surnommé “ Le Destructeur de Multiverses ”. Il te veut aussi, de ce que j'ai conclu, il semble intéressé. » Le verre se trouvant dans la main de Sans se brisa avant que des bouts de verres ne s'éparpillent sur le sol.
Il grinça des dents pour signaler que sa colère montait dangereusement. Mais la peur prenait possession de ses jambes.
Sans : « Merde. » Cross hocha son crâne avant doucement mais sûrement répétant le même mot que le squelette aux pupilles blanches.
Ce dernier ne pensait qu'à une chose, d'ailleurs.
Que va t'il m'arriver ?
Que va t'il m'arriver ?
Que va t'il m'arriver ?
Que va t'il m'arriver ?
Que va t'il m'arriver ?
Que va t'il m'arriver ?
Que va t'il m'arriver ?
Que va t'il m'arriver ?
Que va t'il m'arriver ?
Que va t'il m'arriver ?
Que va t'il m'arriver ?
Que va t'il m'arriver, putain !

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