Private Property - (Classic Sans x Bad Sanses)

Chapitre XXXIV

Ça piquait.

Ça piquait très fort. Tout n'était que douleur. Une surface blanche salit et violer par de la peinture noire.
Toutes les plaies étaient fermées mais à la fois ouvertes.
Sans pouvait sentir chaque pauvre égratignure ou autre. Ses bras lui font mal, ses os grincent, respirer était même devenu difficile alors que cela était la chose la plus facile pour un vivant.
Ou était t'il entre la vie et la mort ? Et si ils avaient trouvés un moyen pour le faire souffrir de cette manière ?
Sans oublier qu'il avait l'impression de brûler sur place, c'était donc un explication pour la sensation de picotement qui le préoccupait tellement.
L'envie d'hurler était présente, elle aussi.
Mais il fallait se retenir. Donner aux ennemis ce qu'ils voulaient étés très mauvais.
Ca faisait d'ailleurs une bonne dizaine de minutes que Dust était parti, le fixant quelque minutes en ricanant avant de le laisser comme ça, en souffrance. Il ne l'avait même pas détaché. Il l'avait laisser pourrir comme ça. Allait t'il passer la nuit de cette manière, d'ailleurs ? Pendu comme de la viande jusqu'au petit matin. Ou quelqu'un allait venir au bout de quelques minutes, ou même quelques heures.
De toute les manières, mes secondes étaient des minutes, les minutes étaient des heures et des heures étaient des jours.
Mais si il se laissait tomber, ce serait trop facile et Nightmare aurait une bonne raison de se moquer de lui si il abandonnait aussi tôt. Si tôt. Ce n'était déjà qu'un jour et il voulait déjà en finir. À dire que les autres prisonniers l'entourant vivaient cela tout les jours depuis déjà quelques années. N'ayant vu la lumière du jour il y a peut-être une décennie. Il se plaignait trop, franchement. Des gens souffraient bien plus que lui et il arrivait tout de même à se plaindre pour rien car son corps lui faisait souffrir le martyr. Cela n'allait pas durer.
Et quand il prendra la fuite, il se vengera et prendra Cross avec lui, que cela plaise au poulpe ou non. 

Mais à ce moment, Sans s'écrasa sur le sol, son coccyx heurtant violemment le béton tandis qu'une petite larme descent sa joue – Osseuse –.
Green : « Bon, repose toi maintenant. On aurait dit que tu te faisais brûler vivant, espèce d'idiot. » Surprenant, pourquoi Green se décidait tout d'un coup à l'aider, surtout si cela était pour son bien-être. Peu importe, il s'était enfin décroché – Enfin il s'était fait décroché –, c'était tout. Il n'avait rien d'autre à dire.
Mais au moment où il allait enfin prendre du repos, un bruit étrange et gluant envahi ses circuits auditifs.
Il poussa un râle ennuyé tout en remontant la couverture sur ses épaules, quelques uns de ses os émettant encore et toujours quelques tremblements.
Nightmare : « Heh, Green est assez puissant pour briser ce type de chaîne ? Pourtant, elles sont anti-magique. » Nightmare toucha du bout de ses phalanges les bouts de métal en question, se redressant avant de diriger son regard vers le squelette aux pupilles blanches.
Green : « Elles étaient anti-magique ? » Il ne s'en était même pas rendu compte. Ils prenaient bien beaucoup de mesures de sécurité pour quelqu'un comme Sans.
Après tout, il était déjà attaché à la cheville de cette même chaîne, pourquoi en placer de nouvelles ? C'était complétement stupide.
Nightmare : « Ce n'est pas en m'ignorant que la situation changera, tu sais ? » Oui, il savait, mieux que tout le monde, même. Alors qu'il femme un peu sa gueule. Cela ne lui fera probablement aucun mal.

Doucement, le squelette aux pupilles blanches se releva, se dirigeant vers Nightmare en attrapant ce dernier par le col, lui offrant un regard meurtrier tandis que la chaîne tirait sur sa cheville avec force.
Bâtard, espèce de sale bâtard.
Pourquoi était t'il encore en vie, d'ailleurs ?
Était t'il devenu aussi miséricordieux pour un connard comme le roi des Cauchemars.
Ou c'était que la situation conservait trop d'informations ?
Ugh ! Pourquoi y réfléchir, d'abord ? C'était simple, Nightmare l'avait capturé car il s'était montré trop impulsif et c'est tout. Il n'allait pas mettre la faute sur Cross ou n'importe qui d'autre car il ne peut tout simplement pas assumer qu'il avait eu un accès de colère.
Sans : « T'es le mec le plus détestable que je connaisse. Même Satan aurait peur si tu venais en Enfer. Je te hais. » Ça devait sortir. Puis, ses mots n'aurait jamais un impact sur un être comme le roi des Cauchemars. Jamais.
Ça lui ferait même plaisir.
Ça lui faisait plaisir.
Et en à peine quelques minutes, l'arrière de son crâne heurta violemment les barreaux de la cage, il entendit en fond quelques voix ébahis alors que son corps lumineux firent un reflet sur le goudron du Cauchemar vivant.
Le corps de ce dernier (Ou plutôt le goudron) ne pouvait pas s'arrêter, mangeant, en quelque sorte, la pauvre petite silhouette du plus petit tandis que ses lèvres – Squelettiques – se collaient à celles du squelette aux pupilles blanches.
Comme c'était bon.
Sucré d'une façon très relevée alors qu'un fond de caramel et de chocolat venait s'incruster sur le muscle qu'était sa langue, accueillant ce goût si rapidement. Il plaça sa main droite sur la joue – Osseuse – du squelette, approfondissant le baisé. Des tentacules s'accrochant aux jambes et aux bras du squelette dénudé.
Il savait qu'il n'allait pas le faire maintenant, cela ne se produira que quand ce sera vraiment nécessaire. Pour l'instant, il fallait tenter de le faire doucement tomber. Et toutes les conditions étaient réunis.
Et pour couronner le tout, il avait déjà préparé une chambre pour que Sans puisse avoir un peu d'intimité, juste à côté de la sienne. Pour resté sadique. Encore mieux ! Entre lui et son frère cadet.
Un petit ricanement s'étouffe entre les langues.
Green : « Je t'ai assez aidé pour aujourd'hui, alors tu te débrouilles si c'est pas dans un lit. » Bon, pour une fois, Sans voulait vraiment frapper quelqu'un d'autre que Nightmare.
Green avait toujours s'était là pour rajouter son petit commentaire et c'était toi bonnement agaçant. Si bruyant.
Le squelette aux pupilles vertes ricane à son tourd tout en ramenant sa tasse de café toute faite juste en face de sa bouche, se léchant les lèvres – Squelettiques –.