Sans se réveilla assez rapidement, tellement rapidement qu'il avait fini par tomber sur le sol tandis que Green se frotta simplement les orbites.
Le squelette aux pupilles blanches se mit à courir jusqu'à la cuisine, se cognant même à la table au passage ( La déplaçant légèrement sur le côté à cause de la force de sa course ).
Il ouvrit ensuite un de ses placards pour en sortir un paquet de cigarettes, le stresse s'était pointé d'une façon tellement hystérique qu'il pouvait se sentir partir, ses jambes tremblant avec anxiété et peur.
Merde, merde, merde.
C'est la merde, vraiment.
Ils étaient combien, en plus ?
Il y en avait tellement qu'il ne savait même plus comment réagir.
3 mois.
3 mois et les plans de Nightmare étaient déjà aboutis.
Et pour rajouter, il avait toute la Bad Sanses sur son putain de dos, et à présent, il ne pouvait plus s'enfuir comme il l'avait fait la dernière fois.
Bordel de merde, il avait simplement envie de pleurer et de tout détruire sans se dire qu'il pouvait tuer tout le monde.
D'ailleurs, pourquoi continuer de s'inquiéter ? Il avait tout pour lui et à présent il se retrouvait à poireauter en attendant de se faire capturer.
Il plaça une clope entre ses dents avants de claquer son index ainsi que son majeur juste en face de la cigarette, un petit feu se matérialise et la cigarette commence à libérer de la fumée. Rapidement, Sans range le paquet là où il était avant de s'arrête dans son action, soupirant et lançant ce gardien de clopes sur la table basse de son salon.
Green : « Merci pour les cigarettes, le coincé ! » Le concerné prépara une tasse de café au Virus avant de se diriger vers le frigo sans le but dans extraire une grande bouteille d'alcool.
Il retira le bouchon à l'aide de ses dents et le cracha sur le plan de travail, il prit une première gorgée du liquide se trouvant dans le récipient en verre.
Sans : « Je sais même pas si je serais encore coincé pendant longtemps, écoute. » Il laissa un soupire irrité quitter sa bouche tandis qu'il s'assit de nouveau aux côtés de Green, couinant.
Il déposa la tasse de café sur la table basse en même temps que la bouteille, le squelette aux pupilles vertes se précipita sur cette dernière ( La tasse ).
Green : « Ce cauchemar t'a mit de bonne humeur ou c'est comment ? » Le squelette qui était autrefois complètement nu secoua son crâne de droite à gauche avant de doucement se gratter la joue.
Pour être honnête, il se sentait assez mal, dans le genre, très mal. Son égo avait prit un sacré coup, en gros.
Je veux dire, plus d'une dizaine de personnes de personnes l'avaient vu nu et sans défense et en plus, il s'était complètement soumis à eux.
Il avait tenté de se défendre, mais le coup de la clope l'avait probablement rendu hors jeu. Il n'avait même plus besoin de dire un mot qu'il était devenu un doudou pour connards.
Il grogna avant de prendre une nouvelle bouffée de sa clope, éloignant cette dernière après quelques secondes à aspirer.
Sans : « Mon égo en a prit un coup, disons. » il rapprocha ses genoux l'un de l'autre avant de sentir plusieurs regards se poser de nouveau sur lui. Il jura avant de se tourner en direction de la télé, un choix s'imposant dans son crâne.
Green : « Dis pas ça, je parie qu'ils t'ont tous maté. » Sans roula des orbites avec ennui, libérant une nouvelle fois de la fumée qui était bloquée à l'intérieur de sa bouche. Elle s'était échappée de son orbite droit ainsi que d'entre ses dents.
Il râla et jura de nouveau en plaçant sa jambe droite sur la gauche avant de doucement s'étirer, son dos rencontrer le dossier du canapé.
Sans : « Ce putain de Cauchemar ne vous a t'il pas suffit ou c'est comment ? Lâchais moi, bordel. » Les regards ne disparaissant pas et il pouvait se sentir plus énerver qu'avant.Brûlure à la nuque.
Brûlure à l'âme.
Il était en pulsion.
Il attrapa rapidement de sa main droite sa poitrine avant qu'il ne sente une lourde charge s'abattre sur tout son corps. Green comprit immédiatement avant de se diriger vers Sans pour le maintenir au cas où une charge magique ne lui échappe par accident.
Green : « Putain de merde, je croyais que tu n'allais plus en avoir, ça fait 1/2 jours que tu n'en a pas eu ? Ou tu me les à cacher ? » Les regards se montrent encore plus nombreux et la douleur augmente alors qu'il sent quelques partis de son corps se faire comme arracher. Comme si elles se faisaient extraire de l'intérieur et non de l'extérieur. Il avait l'impression à un surplus de magie mélangé avec d'énormes coups de marteau sur ses articulations. Il pouvait sentir absolument tout.
Il entendait même ses os bougeaient, ses battements d'âme et tout le reste qui lui avait rapidement fait avoir une migraine colossale.
Sans : « Ça fait putain de mal ! » Le squelette au sweat vert hocha rapidement son crâne avant de maintenir les 2 poignets de Sans contre la surface du canapé, son autre main émettait une sorte de voleur magique qui l'aidait à éviter n'importe quel débordement.
Il sentit une autre main se poser sur le haut de son crâne, enfin, plutôt sur joue – Osseuse –.
Cross : « Tient le coup, ok ? » Rien qu'en entendant la voix de Cross, le squelette aux pupilles blanches se mit à respirer plus vite, cette main sur son vsuage était si fraîche, froide. Contrairement au sentiment de brûlure qui l'envahissait.
Mais ce n'était pas du tout une pulsion, et il le savait.
Sans : « Tient moi les poignets ! Green essaie d'absorber la magie ! Ce n'est pas une pulsion magique, c'est. C'est. C'est Zelenyy qui essaie de prendre le contrôle par lui-même. Il a dû profiter du Cauchemar de Nightmare, pendant que j'étais inconscient pour briser quelques codes qui sont plus fonctionnels seulement quand je suis pleinement conscient, ça veut dire, quand je ne suis pas dans un rêve ou un cauchemar ! » La réalisation frappa le squelette étant encore sous le contrôle du Roi des Cauchemars avant qu'il n'attrape les poignets de Sans dans un instinct vigilant.
Il avait comprit très vite que la situation était à prendre au sérieux.
Très au sérieux.
Car à tout moment, Zelenyy prenait le contrôle et le multivers serait détruit à néant.
Et qui voulait ça ? Personne.
Même les plus suicidaires ne souhaitaient pas cela, à par peut-être les plus fous.
Mais comme on dit, plus les gens sont fous, mieux sont t'ils.
Tout le monde était un peu fou, de tout manière.
Tu avais le droit de comprendre seulement quand toi tu as vécu quelque chose.
Il détestait les gens qui lui avait dit : " Je te comprends. ".
Mais ils ne comprenaient rien, bon sang !
Ce n'était pas vrai, c'était complétement faux, et il le savait très bien. C'était soit une tentative de manipulation ou faire taire une accusation.
Il avait tout le temps suivi n'importe qui comme un bon toutou en espérant obtenir sa fin heureuse sans se bouger le coccyx, mais voilà où cela l'avait rendu : Dans un cul-de-sac où il n'y avait pas de retour en arrière.Le squelette portant une cicatrice en forme de Z sur sa pompette – Osseuse – sentit de nouveau du mouvement au niveau de sa main droite, celle retenant les poignets de Sans avec une force qu'il ne s'était connu.
Il secoua son crâne avant de placer nager son regard dans celui de l'Original.
Cross : « Sans, je suis tellement désolé pour ce que je t'ai fais il y a 3 mois. Je n'avais pas le choix. J'avais trop peur pour ma vie que je ne me suis même pas inquiété de la tienne. Je suis désolé, je suis désolé. » Cross émit un peu plus de force sur les poignets du squelette avant de doucement lui donner de pauvres caresses sur la joue – Osseuse – gauche.
Son pouce bougeant le talent de haut en bas.
Il avait des regrets. Et ce qui c'était passé il y a 3 mois en fait parti. Il aurait aimé pouvoir défendre Sans, juste quelques minutes de plus et même si cela voulais dire qu'il devait encore et toujours rester dans le bocale à poissons, et bien, il l'aurait accepté. Mais à présent, il se rend compte à quel point cette pensée etzut fausse.
C'était vivre un véritable lavage de cerveau rien que dit penser.
C'était tout le temps pareil, on vous formait pour obéir, pas pour réfléchir.
Routine, routine.
Et il n'avait jamais désobéi car il pensait être plus malin que tout le monde, mais au final, c'était son égo qui le tué.
Il se souvient cependant d'une phrase qu'avait dit Sans :« L'amour va te faire tuer. Mais la fierté causera ta Mort. »
Vrai, c'était vrai et il assumait parfaitement avoir été une grosse merde pendant autant d'années, mais cette phrase représentait trop de personne.
Sans avait un petit esprit de philosophe, parfois.—
Respirant de grandes bouffées d'air, le squelette aux pupilles blanches déposa sa main sur son front pour y enlever les quelques gouttes de sueur étant apparues sur ce dernier.
Inspire, expire, inspire, expire.
Il avait l'impression d'avoir un incendie dans la bouche tellement que la brûlure de ce coup d'état corporelle avait été puissant.
Et ça avait duré 10 minutes.
10 putains de minutes à tenter de trouver une sortie dans cette espace noir et froid. Il se sentait partir à chaque seconde, mais à présent, il se sentait revivre. Il respirait, il souriait. Tout allait bien et personne n'était mort ou blessé.
Green avait bien réussi et l'aide de Criss avait facilité les choses.
Attend, Cross ?
Sans : « Qu'est ce que tu fous là ? » Il s'était rapidement tourné vers le plus grand pour lui donner un regard noir ainsi qu'une vilaine grimace.
Ça avait son charme, disons.
Mais l'intrus préférait le Sans qu'il voyait dans ses rêves.
Obéissant et docile.
On était jamais trop propre pour ne pas aimer quelqu'un donnant de l'obéissance.
Cross : « Je suis venu aider, rien de plus. Et j'aimerais parler un peu avec toi. » Le squelette aux pupilles blanches roula des orbites avant de tirer la langue. Le squelette se trouvant en face de lui baissa son regard, honteux.
Green : « Bon, je vous laisse avec votre scène de ménage. » Le crâne de l'Hôte se tourna rapidement en direction du Virus avant que ce dernier ne se dirige en souriant dans la cuisine, buvant d'une gorgée la tasse de café qu'il avait prit, et qui avait fini par refroidir étant donné les précédents événements.
Sans : « C'est pas une putain de scène de ménage, Green ! » Le concerné émit un petit ricanement, préparant une nouvelle fois son breuvage préféré.
Il serait une parfaite référence à Tokyo Ghoul, mais il allait s'abstenir.
Cross : « Comment ça, " scène de ménage " ? Ne nous sommes pas un couple, n'est ce pas ? » Le squelette étant encore et seulement en t-shirt se mit brutalement à rougir – Ou bleuhir ? – avant de frapper le haut du crâne de Cross. Gonflant ses joues – Osseuses – pour pour lui faire comprendre que les conneries de Green n'étaient pas censés être prises au sérieux. Surtout si cela implique de la romance. Car par X moyen, il arrivait toujours à diriger la discussion sur quelque chose de moins saint.
Croyait-le ou non, le squelette au sweat vert était bien plus tordu qu'une certaine majorité de la population.
Il se tenait au sommet de la folie, pouvant même effrayé le diable.
Il prétendait être normal mais c'était tout le contraire.
Il attendait l'opportunité, c'est tout.
Toujours être gentil et amical faisait parti de son plan pour obtenir un avantage.
Le cerveau était programmé pour survivre, pas pour réussir ( Fait prouvé scientifiquement ). Mentir, c'est survivre. Non ?
Il n'avait aucune raison d'avoir du regret quand il faisait la chose la plus normal possible.
Il avait déjà tout en crâne.
L'amusement et la survie dans les os, qu'est ce que ça donnait ?
Et bien, ça causer quelque chose de pire que la fin du monde.Et même si il doit lui aussi avoir une triste fin, tout le monde tombera avec lui.
Les autres doivent toujours tomber.
À suivre.
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Private Property - (Classic Sans x Bad Sanses)
FanfictionSans vient tout juste de se faire virer de la Bad Sanses. Ils n'avaient plus besoins de lui, il était devenu un fardeau contre la Star Sanses, ou même dans la vie de tout les jours. Mais ils seront bien heureux de voir à quel point ce renvoi là aff...