Ennemies Lovers

Chapitre 7

PDV Summer

Je viens juste d'arriver à la maison, je rentre et c'est alors que je sens des regards sur moi, je lève les yeux et aperçoit les trois Leclerc me fixer.
Étant un peu gênée d'avoir toute l'attention de la famille je leur fait un léger coucou pour les saluer.
Puis Arthur se lève et se dirige vers moi, à ma hauteur on se prend dans les bras l'un de l'autre, je suis heureuse de le revoir même si je ne suis parti que 3 jours, alors je ne vous explique pas la joie que j'ai eu de le revoir en revenant d'Australie. Alors que l'on se détaché des bras chacun mes yeux se pose sur lui, il me regarde un léger sourire sur les lèvres, dire que je n'ai pas envie de l'embrasser la maintenant et de sentir ses mains sur tout mon corps serait un des plus gros mensonges, mais il m'a blessant il y a 3 jours et ça ce n'est pas encore passé, cette avec Pierre on a bien rigoler et il m'a fait oublier les paroles de Charles la journée mais des que je fermais les yeux, les images de lui debout devant moi en gueulant qu'il n'aurait pas du intervenir tournaient en boucle et sans cesse, ce qui explique ma mine fatiguée.
Je ne pourrais jamais remercié assez Pierre pour m'avoir remonter le moral comme il l'a fait, et on c'est tous les deux mis d'accord sur le genre de notre relation qu'il faudra que j'évoque avec Arthur.

Je m'avance donc vers Pascale et Charles placés sur la terrasse en avançant vers eux je sens le regard pesant de Charles sur moi et je me fais bataille pour ne pas me tourner vers lui et me perdre dans son regard vert.

-Hey, ça va ? Me demande alors Pascale à qui je souris de toutes mes dents heureuse de la revoir, cette femme est un amour en personne, c'est la définition même des Leclerc.
Oh tu m'as l'air fatiguée. Dit elle en prenant mon visage dans ses mains. Tu t'es bien amusée à ce que je vois avec ce petit Gasly, elle me dit cela en finissant par me lancer un clin d'œil, et je ne peux m'empêcher de rigoler entraînant Arthur avec moi, tandis que Charles ne me lâche pas des yeux, on dirait même qu'il est sur pause.

-Je vais bien merci, et ouai un peu trop de sorti et pas assez de dodo, je lui répond avec un sourire sincère.

-Ton sourire m'avait manqué pendant ton absence.
Et je lui souris simplement.

-Il va falloir que l'on parle de ton séjour à Milan ma petite, tu ne vas pas t'en tirée comme ça, me dit Arthur et je rigole, de toute manière je comptais bien lui en parler.

Le repas se finit dans la bonne ambiance et sans aucune intervention du plus grand des deux frères Leclerc, je ne l'ai regardé aucune fois pendant le repas et je peux vous dire qu'un sentiment de fierté mais également de culpabilité se créer en moi. La fierté car il m'a blessé et que j'ai décidé de ne plus lui apporter une once d'importance mais de toujours le respecter cela va de soit, c'est la manière dont j'ai été eduqué. Mais également un sentiment de culpabilité car j'ai senti son regard sur moi tout au long du repas sans vraiment me lâcher des yeux, et une partie de moi aurais aimé que je plonge mon regard dans le sien et que je m'y perde, mais la raison a été plus forte que le cœur aujourd'hui.
Je quitte alors la table accompagnée de Pascale, on débarrasse et l'on discute en même temps,ce qui au passage m'avait manqué, Pascale à toujours été la pour moi dans les mauvais comme dans les bons moments de ma vie, elle m'a prise sous son ail lorsque mes parents sont décédés dans un accident de voiture, emmenant avec eux mon grand frère qui avait un an de plus que Charles. Ce chamboulement dans ma vie est apparu lorsque j'avais 8 ans, ça a été très compliqué pour moi, j'avais perdu mon frère avec qui j'avais une relation fusionnel mais la vie a décidé de me l'enlever et j'ai du faire avec.
Je ne suis pas du genre à m'abbatre sur mon sort et me faire passer pour une personne fragile qui a perdu toute sa famille, je suis plutôt l'inverse, du style à pleurer que lorsque personne ne me voit ou ne peux m'entendre, je ne dis pas que cela ne m'arrive pas de pleurer devant les gens mais j'essaie d'éviter et si j'en arrive jusque là c'est qu'il doit y avoir une accumulation de choses et que je craque comme toute personne même si je déteste ces moments là.