Chapitre 22

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PDV Charles

Je dois être au 47 eme tour et honnêtement j'en peux plus, j'ai soif, j'ai chaud et surtout mon mental est à zéro, je sais pour qui et pour quoi je fais cette course, et la raison pour laquelle je suis derrière mon volant aujourd'hui mais pour autant je n'ai qu'une envie c'est d'être avec elle. Ne pas la savoir à mes côtés, ne pas la savoir à s'inquiéter pour moi, ne pas la savoir dans le garage en me regardant rouler me dérange, je veux Summer, je ne la veux pas que pour aujourd'hui ou pour cette course, non je l'a veux tout le temps, tous les jours, toutes les minutes et secondes, je la veux à mes côtés peut importe ce que nous aurions à traverser je le ferais tant qu'elle est avec moi.
Mais malheureusement cela n'est pas le cas et je reviens à la réalité brusquement lorsque j'heurte violemment le mur de pneu, je ferme les yeux et des flashbacks avec Summer reviennent, qu'ils soient bon ou mauvais ils reviennent, et je me laisse me perdre dans mes souvenirs alors que ma voiture fais la toupie, j'entend les voix de mon équipe à travers l'oreillette mais je suis incapable de comprendre ce qu'ils disent, je suis dans un moment de trense pu de monde parallèle où je vis ma vie rêvé, au côté de la seule et unique personne que j'aime, Summer. Mais malheureusement je reviens vite à la réalité lorsque c'est la voix de Mattia qui résonne dans mon oreille.

-Charles, dis moi que tu vas bien pour l'amour de Dieu ? Me demande il inquiet.

-Je,...ouai ça va, plus de peur que de mal, je lui répond et je décide de sortir de la voiture après plusieurs minutes.
Je me dirige donc vers la safety car et y monte. Une fois arrivé dans les stands, je descend et rentre dans mon garage, je m'excuse auprès de chaque membres de ma team, et je vous clairement leur inquiétude à mon égard dans leur yeux. Pour le coup il s'en fiche plutôt pas mal de la voiture ou des points sur le moment mais ils sont plutôt préoccupés par l'accident qu'il vient de m'arriver et le fait que j'agisse comme si de rien n'était alors que je viens de faire une faute bête et idiote que je n'aurais jamais du faire. Ils voient et ont tous compris que mentalement c'était dure aujourd'hui et même depuis quelques jours déjà mais ils ne sont pas intrusif et ne m'ont pas questionné sur ce qui a pu me mettre dans cette état là, même si eux ne l'ont pas fait lors des interviews je sais que je vais devoir répondre à ce genre de question et je ne sais pas quoi dire à part la pure vérité. Je sais que je vais devoir en parler avec ma community manager, j'ai pas le choix, si je veux pouvoir éviter ou esquiver ces questions il me faut son aide.
Après m'être excusé auprès de chacun d'entre eux je décide de me diriger vers Mattia. Lorsque j'arrive à sa hauteur il enlève son casque et me prend dans ses bras, et je sens qu'il se décrispe petit à petit.

-Tu es sure que ça va ?

-Ouai, je lui répond en baissant mon regard sur mes mains.

-Je te connais Charles, je sais que tu n'aurais jamais fait une erreur aussi futile, je sais qu'il y a quelque chose qui se passe la dedans, me dit il en me tapotant le tête, j'ai bien compris que tu as quelque chose qui te tracasse depuis quelque jours déjà. Alors si tu veux en parler dit le moi, et essaie de le régler au plus vite, même si je pense déjà avoir une idée de ce qui se trame dans ta tête Leclerc.

-Je me suis juste perdue dans mes pensées, rien de plus; je persiste mais cette fois si je vois bien qu'il ne va pas y aller par Quatre Chemins.

-Tes pensées étaient virés sur une seule et unique chose, une femme, me dit il et je relève mon regard pour le plonger dans le sien, et les larmes me montent aux yeux sans que je m'en rende compte et je m'en vais aux confessions avec celui que je considère comme mon deuxième père.

-J'ai merdé avec elle, j'ai tout fait foirer comme à mon habitude, elle est parti de la maison, je ne sais pas où elle est, avec qui elle est et si elle va bien, je sors et une larme solitaire coule le long de ma joue mais les autres ne perdent pas de temps à la suivre. Mattia me prend dans ses bras et je laisse mon visage tombé sur son épaule et les larmes ne cessent de couler, je sais que la fatigue est une des raison pour lesquelles je pleure mais sincèrement Mattia comme moi savons que la fatigue n'a du faire couler que très peu de larmes sur mes joues, mais que mes larmes ne sont du qu'à ma culpabilité. Je sais que des caméras sont là pour nous filmer mais honnêtement c'est le cadet de mes soucis actuellement.

Ennemies LoversOù les histoires vivent. Découvrez maintenant