3 - Juste s'amuser

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N'oublions pas que les petites émotions sont les grands capitaines de nos vies et qu'à celles-là nous y obéissons sans le savoir.

Van Gogh

19:11

Je regarde le quai à travers la fenêtre du train. Une famille avec des valises est assise sur un des bancs. Les enfants jouent avec leur doudous sur les jambes de leur parents, ça fait longtemps que tu ne peux plus le faire rigole mon esprit plutôt oui.
J'ai une fâcheuse habitude a m'endormir dans les train. Mais cette fois si, j'ai cette lueur d'espoir infime sois t'elle de la revoir. Cette inconnue du train. Pourtant, je sais que nos chemins ne se recroiseront pas. C'était le simple hasard d'une rencontre.
Alors je m'installe plus confortablement, mon sac et ma guitare sur le siéger a coter. J'étale mes jambes sur le siège devant, avant de me plonger dans le flot de mes pensées, celle que j'évite constamment. Pourquoi pas faire le ménage à l'intérieur, ça me changera. Je pourrais laisser ma guitare dans la pièce réserver au personnel, mais depuis que Finn sous un accès de colère a coupé les cordes. Je préfère là récupéré. Mais maintenant, maintenant que tout est finis ? Je peux très bien la laisser.
Tout est réellement finis ?
Non, je ne l'espère pas.
La famille que nous avons créée il y a quelques années, cette idée folle de rentrer dans un bar pour supplier un patron de nous prendre. Que notre rêve se réalise. Que les années passe et passe. Mais que tout dégringole en quelques mois. Je sens les larmes venir aussi facilement que je le pensais Mais pas dans ce train. Je ne pleurerais pas dans ce train. Il me reste une dignité.
Les souvenirs de toutes nos sorties, de notre première représentation à la santolines sauvage. Au sourire de mamie face à nos accomplissements. À la complicité que ça avait créée entre nous. Finn est très susceptible et j'ai toujours tout fait pour que rien ne le brusque plus que nécessaire. Je l'ai défendus tellement de fois. Même face a John et Victor. Dire qu'ils étaient meilleurs amis ces trois-là.
Non ce n'est pas le passé.
Il s'agit simplement d'un moment de doute.
Se sont devenus des étrangers le mot est fort, dur mais a quoi bon le nié. John et Victor ne tourné plus autour du pot pour lui dire ce qu'ils pensaient. Trois personnes avec des souvenirs qui s'emboîtent, mais trois personnes qui ne s'emboîtent plus.
Notre choix était plus que difficile.
Mais qui sommes nous pour choisir ?
De quel droit pensons nous que nous sommes mieux que lui ?
Chacun de nous, ont des moments compliqués, et font actions qui ne leur ressemble pas.

On ne pouvait pas jouer notre boulot par amitié, plus qu'une amitié nous somme une famille, ma famille.
Mais je me doit de l'avouer.
Antoine aurait fini par nous virer, pas que Finn, nous tous. Il est certes le patron le plus sympa que je connaisse, malheureusement si les années aurait perduré comme elle le préparé sa aurait éclater.
Alors je suppose que nous avons fait le bon choix. Mais c'est mon frère. Et ça me tue de penser qu'il doit certainement me détester. Tout n'est pas bien et mal, quelque chose nous a échappé. Je sens qu'une information ne m'est pas venu. Quelque chose d'important.
J'ai l'impression de le lâcher en pleine mer.
Dans la même mer déchaînée ou je m'étais laisser tomber.
Mais il avait été la pour moi.
Suis-je devenu mauvaise ?

Cette vague d'émotions qui me pousse dans le néant de mes pensées ne m'aide vraiment pas. Je repense à ce paquet de cigarettes toujours dans mon placard.
"Au cas où" m'étais-je dit ce jour-là en le glissant a l'intérieur. Ce soir, est-ce un jour "au cas où" ? Oui je pense. Une dernière pour me détendre ? Juste le plaisir de quelques minutes.
Ta promesse Thaïs, ta promesse ? Tu veux vraiment l'abandonner ?
Je veux arrêté de penser. Je veux plus rien ressentir. Et cette petit chose dans mon tiroir m'aiderais.
Rien n'est jamais gratuit.
Je souffle reprenant mes esprit.
Non, non et non je dois tenir mon engagement.
Je fouille dans mon sac à la recherche de ce paquet de cacahouètes acheter au distributeur. Une technique comme une autres pour occuper mes mains. Mes écouteurs dans mes oreilles la douce mélodie et les paroles de to build a home résonne vibre dans mes oreilles. une musique que j'apprécie en se moment. le paysage sombre de la nuit. La routine de ce moment. Le sommeil me cours après. Mais ne m'attrape pas.

18:41Où les histoires vivent. Découvrez maintenant