18 - Capable de se relever

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Car c'est l'amour qui tisse les liens de familiaux, pas le sang.

"Et après..."
Guillaume Musso

12:18

Nous finissons notre morceau sur les dernières notes de Samuel. Je dépose ma guitare, puis d'un signe de la main, je dis bonjour à Jordan, il me sourit, ouvrant la porte de service. Avant qu'il ne disparaisse dans la salle de repos.

- On a bien géré, vous ne trouvez pas ? Demande Sam en fermant le capot du piano.

- Mieux que celle d'avant, c'est sur lui chuchote John.

- Enfin, on peut dire simplement que depuis ce matin, on a raté une dizaine de notes.

- Le plus important, c'est qu'il n'est pas remarqué le changement de rythme et les incohérences. Je conclus mitigé.

Il y a des jours, ou on est moins bon que d'autres, est c'est normal, on ne peut pas toujours être parfait. Alors bon, on en rigole, mais on sait que tout à l'heure où redoublera d'efforts pour arranger ça.

Je m'avance dans la salle de repos, ouvrant mon sac pour en sortir le contenu. Une salade chèvre feuille et miel, ma conception personnelle avec quelques noisettes. Toujours.

Bien installé, je commence à manger. John et Victor sont partis faire leurs courses, ils mangeront un bout en même temps . Samuel ne devrait plus tarder. Il a eu une soudaine envie d'acheter un tacos pour midi.

- Je suis déjà en retard s'exclame Jordan en sortant de la salle de bain, un torchon dans les mains.

- Un peu oui. Dépêche-toi, le café est bondé en plus. Il sont tous venue manger la quiche de Margaretha, alors autant dire, il vous reste pas mal de temps et puis il y a un grand soleil aujourd'hui.

- Je me dépêche, je me dépêche. Il prend son instrument reposant le torchon dans la salle de bain.

Il a l'air un peu débordé, alors je demander rapidement.

- Ça va les études ? Tu m'as l'air fatiguée ?

- je suis éreinté, mais ça me fait tellement plaisir joué qu'à vrai dire ça change toute la donne.

- Bon, tu te surmenage pas non plus quand même.

- Oui, maman s'exclame-t-il en sortant.

Je nettoie ma boîte, l'essuyant avec le torchon. On a pas tant de différence d'âges que ça !

- Il y a avait un de c'est monde, je t'ai pris une gaufre au passage. Nappage chocolat avec beaucoup de chantilly.

Je me retourne, récupérant mes couverts propre.

- Sérieusement ? Oui, t'es sérieux dit je en regardant la gaufre posée sur une assiette en plastique. Une magnifique gaufre, elle est imposante, j'en ai jamais mangé d'aussi grosse.

- Je vais me régaler.

J'actionne la machine à café. Rajoutant deux sucres.

Je m'installe sur la chaise en bois, Samuel dévore avec appétit son tacos.

- j'avais tellement faim, voir autant manger les gens ça me donne faim, c'est affreux.

- Les premiers mois, je crois que je ne pouvais même plus me retenir de manger c'est pâtisserie. J'ai dû agrandir la languette pour porter ma guitare même si je ne la porte jamais comme ça.

- Ces gâteaux sont excellents, c'est un cercle sans fin. Oh, en fait, dit t'il en posant son Tacos. Luisa n'a pas voulu parler de la racler qu'elle a mis à Élise. Mais vu que t'étais là, il s'est passé quoi ?

18:41Où les histoires vivent. Découvrez maintenant