18:41

22 - Seulement pour te voir

Ramenez votre conscience a l'instant présent. C'est le moyen le plus simple et le plus efficace d'atteindre un bonheur durable.

Anonyme

13:10

 Je toque deux coups à sa porte, nous avons rendez-vous pour son cours de guitare. L'idée me fait toujours doucement rire. Il y a de quoi, je doute de mes compétences en matière d'apprentissage

La porte s'ouvre après les cliquetis des clés dans la serrure, le museau d'un petit chien vient se faufiler dans l'entrebâiller de la porte.

- Janice, laisse respirer l'invité deux secondes.

La chienne vient se faufiler entre mes jambes, cherchant mon attention.

- Ça ne me dérange pas, dit je en passant mes mains dans les longs poils de la dénommer Janice.

Heureuse Janice ne me lâche plus, Sam lui paraît un peu gêné.

Je la rassure une dernière fois.

 - Entre reste pas sur le pallier, Luisa devrait arriver, elle a quelques dossiers a lire enfin tu la connais.

- elle ne s'arrête jamais dit je en m'avançant avec une certaine hâte, je sais et je suis sûr que son appartement est magnifique.

Ce n'est pas vraiment une question, plutôt une affirmation, mais je sens que Samuel le pense tout autant que moi.

- Et encore, maintenant elle a arrêté de bosser dans le train, c'est un pas.

Avec difficulté, j'avance dans l'entrée Janice ne veut plus me quitter, on dirait.
Des bruits se font entendre derrière une des portes.

- Qu'est-ce que tu fais ? Cria Samuel en direction de la cuisine.

Une tête sort de l'embrasure, un sourire gêné a ses lèvres. Carmen.

- J'essaye de faire fonctionner la machine à café, c'est un calvaire vient m'aider lui supplie-t-elle avant de revenir si rapide que je crois rêver. Salut Thaïs !

 Samuel me lance un regard éloquent. Avant d'avancer dans la pièce. Je le suis, essayant de regarder chaque coin. C'est un appartement haussmannien. Les moulures et le sol le trahissent.

L'entré est spacieuse, une belle banquettes auburn et des rangements. J'avance dans la grande pièce, un grand canapé en u prend place, comme elle l'avait dit il n'y a pas de télé accrocher en face.
Par contre les étages sont remplies d'innombrables plantes dans leurs pots, des fausses. Mais elles sont très réalistes. Je remarque le buffet que j'avais déjà vu, mon tableau effectivement encadré au-dessus. L'émotion que cela me procure est tellement mélangée que je ne pourrais pas sortir un sentiment.

C'est étrange.

Je ne suis pas a la hauteur pour que mes peintures soit accrocher à un mur.

Je le sais.

Une grande table noire assortie de ces chaises puis une arche menant à la cuisine. Carmen a l'air toujours en panique face à la machine rouge, pendant que Samuel se retient de rigoler sans rien faire. Avec une certaine peine, je m'avance appuyant sur le bouton vert.

- En premier, on appuie ici dit je en appuyant sur l'autre, ce qui fait tourner la manivelle. Après ça, la machine fait la boulot toute seule.

Elle écarte les mèches de cheveux qui tombaient sur ses yeux d'un souffle.

- Heureusement que t'est arrivé, avec ce crétin, je ne serais arrivé à rien.

Elle se redresse, en enlevant les plis de son pantalon qui c'était créé. Lui lancent quelques insultes bien placées.