23 - les émotions qui me submerge

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L'amitié est la similitude des âmes.

Alcuin

20:10

Je lâche un soupir, voyant enfin des sièges de libres. Installé près de la fenêtre, je pose mon sac à mes pied, le siège a côté occupé par Samuel. Luisa est en voyage pour le travail, elle revient demain, alors depuis quelques jours, Samuel et moi avant pris l'habitude de s'installer à côté et discuter.

- La journée a était... éreintante.

Je me tourne vers lui, un sourire épuisé sur ses lèvres et de légère cernes sous les yeux. Sa main traine dans ses cheveux quelques secondes avant de retomber mollement contre lui.

- L'été c'est toujours speed, courage.

L'été c'est là où les clients se font quelques fois moins sympathique, que la chaleur nous pèse et que la fatigue nous marque.

- Antoine m'avait bien prévenu pourtant, mais je ne m'attendais pas à ça, moi qui embeter Vic quand il venait direct chez moi après le café. Je sens qu'il va me le faire bien payer, mon insouciance.

- Tu a encore un peu de répis, il est en repos demain. Mais je t'avouerai qu'il bravé sa fatigue pour venir. C'était beau a voir.

- Le pauvre, je lui en faisant bavé en plus.

- C'est qu'il le voulait bien.

- Je suppose.

Je sens qu'il n'est pas vraiment sur de lui, j'ajoute rapidement.

- Il a toujours été mystérieux un peu.

- Mystérieux ?

- Dans le sens où, chacune de ses amitiés, Victor les chouchoute différemment. Il nous offre a John ou Margaretha et toi une partie différente de lui, une sorte de nouvelles pièces qui est destiné à nous deux, quelques chose comme un cocon. Et souvent il ne relie pas ses pièces, pas par peur qu'elle se fusionner mais parceque il c'est que certaine pièces ne vont pas ensemble et pourrais faire éclater le mur en mille morceaux, tu vois ce que je veux dire ?

Je finis hésitante sur mes propos mais j'adore savoir comment nos avis sont différents sur les même personnes. C'est tellement intéressant.

- Une belle métaphore, mais tu a raison,
Maintenant que je travail avec vous, je découvre une nouvel facette de mon ami. Et c'est vraiment sympa. Tu sais. Il se tourne vers moi tout en callent sont téléphone dans son sac.
il me parlait un peu de votre bande, a quel point il était heureux et qu'il était sur qu'on se serais bien apprécié, tous. Il voulait que je passe au café. Il n'arrêtais pas de le répéter.

Il appuie sur le "tous" avec une pointe de regret, je sais qu'il ne le fait pas exprès. Mais je mentirai si je disais que mon frère ne me manque pas au café. Je ne veux pas que Samuel le remplace, je veux qu'il prenne une nouvelle place. Et c'est ce qu'il fait. Simplement j'ai du mal à ne plus autant le voir.

- Tu est venue au café, comme il te l'avais proposer ? Demandai-je curieuse.

- Une fois mais très rapidement. C'est marrant parce que...

18:41Où les histoires vivent. Découvrez maintenant