28 - La montagne à 4 etapes

690 35 0
                                    

détérioration d'un coquelicot avait-elle dit...

Awenil

Il y a plusieurs années en Finlande...

00:30

J'aimerais crier, crié à m'en déchirer les cordes vocales s'il le fallait, crié a m'en faire souffrir. Souffrir pour exister. Pour me rappeler que je suis là sur cette terrasse, seule. Ils me manquent, Ils me manquent tellement, le trou béant qu'ils ont laissé en partant est intact, j'aimerais tellement passer les portes violettes du salon, m'étaler sur leur canapé et leur raconter ma journée, j'aimerais tellement écouter mon père joué, j'aimerais tellement voir ma mère se plonger dans un livre. Juste une fois, une dernière fois.

Je veux me souvenir, j'aimerais me souvenir de tout, mais tout me fuit, je commence à oublier, à oublié des détails, des souvenirs, je l'ai oublié. Ça me fait mal, terriblement mal. J'ai besoin de sentir leur bras m'entourer, leurs yeux me regarder, j'ai besoin d'eux. J'ai besoin de les avoir avec moi.

Le ciel lui aussi me fuit, les belles aurores boréales éclaire la nuit, les larmes gèle sur mon visage, je ne la vois pas, ma belle constellation. Elle n'est pas là, des nuits entières sans la voir, des heures à ne pas dormir, des heures a espéré. Mes doigts me brûlent, il fait si froid. Mais je suis bien là, totalement engourdie, ma tête me fait mal, mais je me sens bien, je plane. Je plane totalement, une délivrance.

Une délivrance de se noyer dans le vide.

Quelques secondes avant de les revoir là, devant moi et que je replonge dans mes pensées.

Une délivrance de ne plus penser

J'ai tellement besoin d'eux
J'ai terriblement besoin de leur présence.
J'ai besoin d'eux a mes côté.

- Merde.

Je sourie tristement, je commence a entendre des voix. Je tombe toujours plus bas.

Le sol craqua, et mon sourire disparu, je me crispe, horrifié.

Non, non, non putain non.

- Thaïs ?

Non, s'il te plaît. Dis moi que c'est dans ma tête.

- Thaïs ? Thaïs regarde moi.

Non, je ne voulais pas. Je le jure, je ne voulais pas qu'il sois la. Je ne voulais pas qu'il me voit comme ça.

Ses doigts viennent s'agrippé au miens, mes yeux fermé, mon corps recroquevillé et mon soufflé coupé comme si la vérité n'allait pas éclater. Je le sens s'assoir a mes cotés, paralysé ou bien tétanisé trop de mots pour exprimé ma panique, ma douleurs.

- Je suis là, je suis là, Thaïs.

Tu ne devrais pas. Tu ne devais pas être là ce soir. Ses bras viennent m'encercler, m'amenant à lui.

- Tu devrais regarder les aurores boréales, c'est vraiment magnifique.

- Je sais, lâchais-je

- Et tu sais que je suis bien là à côté de toi, et je m'inquiète pour mon amie.

Je lâche un rire, un simple rire amer.

- Qu'a tu pris ? Enchaine-t-il si rapidement, ça le démangeait depuis bien quelques minutes, j'en suis consciente.

- Tout ce que j'ai trouvé ici.

La boite traînée encore devant moi, ouverte. Une notice étalée a coté. Une notice qui explique que je ne devrais pas faire ce que je venais de faire.

18:41Où les histoires vivent. Découvrez maintenant