A la Croisée des Destins / Sirius et Regulus Black - Meredith Lestrange-Tome 4

13 Meduse

- Comment ça tu le sais ? Demanda Sirius.

Pendant la première guerre contre Voldemort, Reg lui a donné le livre. A l'époque c'était ton père qui en était le gardien. Mais ta mère l'a obligé à le cacher au département des mystères, après que tu ais failli mourir en le consultant.

Sirius fronça les sourcils.
- Je ne me souviens pas de ça.
- Ton père t'a oublieté pour que tu oublies son existence.
- Je vois. Mais...comment sais tu tout ça ?
- Je l'ai vu dans les pensées de Reg. Il a assisté à la scène, mais personne ne l'a vu. C'est pour ça, qu'il savait ou était le livre.
- Le petit con !

- Mais Voldemort n'a pas eu le temps de s'en servir, le livre à été volé.
- Par Aliénor.
- Oui. Elle l'a caché au coeur du labyrinthe. Mais il est à sa recherche. Il sait que je le cherche moi aussi.
- Et tu le sais parce que...

Elle soupira.
- Mon bureau au département des Mystères a été fouillé. Ils n'ont rien volé, parce que mes travaux concernant le livre, sont chez moi, dans un coffre. Mais ils ont aussi fouillé chez moi. Ils n'ont pas trouvé le coffre.

- Mais.. Pourquoi tu n'as pas prévenu les Auror ?
- Parce que moins de monde sera au courant pour le livre, et mieux ce sera.
- Et qui te dit qu'il s'agit de Voldemort ?
- Parce qu'il a approché Aliénor. Pas directement, mais...C'était un mangemort.

- Voldy s'en serait pris directement à toi.
- J'y ai pensé aussi. Je ne sais pas pourquoi il ne l'a pas fait. A moins que...
Sirius fronça les sourcils.
- Que ?
- Il attendait que je le trouve, ou que je le mène à lui.

Sirius ne répondit pas. A vrai dire, il pensait qu'elle avait raison.

Blottit contre lui, elle soupira.
- On va mourir ici. Et le monde plongera dans le chaos. A cause de moi. De mon orgueil démesuré.
- Ne dis pas de bêtise. Tu as fait ce que tu devais faire. Et puis on n'est pas encore mort, que je sache.
- On est coincé ici. Il n'y a aucune issue, on va mourir de soif.
- Non. De faim, Peur être, mais pas de soif.

Il sortit sa baguette.
- Aguamenti.
Un filet d'eau sortit de sa baguette.
- Tu vois.
Elle sourit.
- Au moins, on pourra toujours s'entretuer, quand ça deviendra trop dur.

Il soupira.
- Arrête d'être aussi défaitiste. Tu es une battante, Mery, je ne t'ai jamais vu abandonner, jusqu'ici, tu vas pas commencer maintenant.

Elle haussa les épaules.
- donne moi une raison d'y croire.
- Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir.
- Hum. Je suis tellement désolée de vous avoir entraîné la dedans James et toi.

- Arrête avec ça. C'est notre boulot et puis quitte à mourir, je préfère que ce soit à tes côtés.
- Pourquoi ?
- Faut il vraiment que je te réponde ?
- Tu aurais toutes les raisons du monde de me détester.
- Jamais je ne pourrais te détester. Je t'aime depuis toujours.

Elle s'assombrit.
- Et que fais tu de Abby ?
- Abby ? C'est différent. Je suis bien avec elle, elle est facile à vivre. Mais toi, je t'ai dans la peau.
- Tu devrais pas. Je ne peux rien t'apporter.
- Les sentiments ne se décident pas, Mery. Et puis tu te trompes, avec toi, je suis heureux. Je revis.
- Pourtant, je ne t'ai apporté que des problèmes. Regarde ou tu es à cause de moi ? Et James ? Oh Morgane, et si jamais...

Il posa sa main sur sa bouche.
Elle tressaillit.
- Chut. Dit il. Je suis sûr qu'il va bien.
- Tu crois ?
- Mais oui. Arrête de t'inquiéter.

Elle fondit en larmes.
Désarmé, peu habitué à ces marques de faiblesse de sa part, il la serra contre lui, lui carressa les cheveux, le dos, il lui murmura des paroles réconfortantes.
Elle se calma peu à peu.