Chapitre 5 : Isabelle

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Bon encore une fois elle à été beaucoup trop réclamée et vu que je suis beaucoup trop gentille je vous la donne, alors profitez en bien parce que je céderais pas tous le temps !  

Enfin bref je vous laisse, bonne lecture à tous !  ;)

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Je suis pétrifiée, je ne peux plus bouger, mon frère m'a rattrapé avant que je ne m'écroule mais je vois bien qu'il est aussi perdu que moi et qu'il peine à respirer. 

Kay, relève la tête et nous regarde puis il semble comprendre et se retourne pour demander au gars à genou près de lui d'appeler les secours, il semble complètement anesthésié et incapable de bouger je me relève avec difficulté en évitant de regarder tout ce sang et je fais comprendre à mon frère qu'il peut s'occuper de son pote avant de m'enfuir en courant.

Bientôt j'entends les sirènes qui se dirigent vers nous, je me mets sur le côté sachant que je suis en incapacité d'expliquer quoi que ce soit aux flics ou aux ambulanciers.

Ils arrivent et se précipitent en haut, je les regarde faire sans bouger, le dos appuyé contre la pierre froide. J'inspire, j'expire, j'inspire... . Je tente de me calmer mais la crise est en train de reprendre le dessus, je vois flou et je sens mon corps partir sur le côté mais je suis rattrapée par...Kay.

- Eh, calme toi, Alexis va bien.

- Si on exclut le morceau de verre qui dépasse de son ventre, dis-je faiblement.

Il ne répond rien et s'assit à côté de moi, et là je fais quelque chose que je n'aurais jamais fait en temps normal, je pose ma tête contre l'épaule de Kay, pour essayer de me rassurer.

J'entends un flic s'adresser à nous, mais je laisse Kay gérer ça tout seul. Épuisée, je finis par m'endormir contre son épaule.

***

Quand j'ouvre les yeux je n'ai aucune idée de l'endroit où je me trouve, je sais que je suis dans une chambre mais je ne sais pas celle de qui. Je me redresse et tout me revient, notre arrivée à l'appartement des garçons, le gars blessé, le sang partout et moi qui m'endors contre le meilleur ami de mon frère. Je sors de la pièce et je descends les escaliers, je ne sais pas du tout où je suis mais c'est aussi grand et luxueux que chez mes parents donc je devine que je suis chez Kay.

- La princesse s'est enfin décidée à nous rejoindre, s'amuse celui-ci assis dans le canapé à côté de mon frère.

Ce dernier se précipite d'ailleurs sur moi pour s'assurer que je sois toujours vivante.

- C'est bon Raph, je vais bien.

- Tu es sûre ?

- Oui.

- Tu veux quelque chose ? me demande Kay.

- L'heure, s'il te plaît, je réponds.

- Quatorze heures dix sept.

- Quoi ? Mais j'ai cours, je suis en retard !

- No stress petite soeur, les parents ont prévenus de notre absence après l'appel des flics.

- Oh non, les parents sont au courant ?

- Pas le choix, mais je leur ai dit qu'on allait bien et ils voulaient juste qu'on passe à la maison ce weekend.

- Pas envie, ralais-je pour la forme, je sais parfaitement que je n'y échapperai pas.

Mon téléphone sonne, je découvre trois appels manqués de ma meilleure amie.

- Merde, Mel, je l'ai pas prévenu.

- On a pas osé décroché avant ton réveil.

Je m'éloigne d'eux et je décroche.

- Allo ? Isa, c'est toi ? Tu vas bien ?

- Oui, c'est moi. Ne t'inquiètes pas ça va, j'ai eu un petit souci.

- Arrête de mentir, Louis était chez lui quand les flics ont débarqué chez ton frère et tu étais avec eux. Tu as vu Alexis ?

- Oui, dis-je doucement.

- Putain, j'arrive ! Où es-tu ?

- Calme toi, je suis avec les gars je vais bien, reste en cours.

- J'ai séché.

- Mel, soupirais-je.

- Isabelle Lopez, dis moi tout de suite où tu es !

Je connais ma meilleure amie et je sais que si je ne lui dis rien, elle va tout retourner pour me retrouver, je capitule donc :

- Chez les parents de Kay.

Et elle raccroche. Je retourne auprès des garçons.

- Je suis désolée, j'ai dû dire à Mel où j'étais et je pense qu'elle...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'on toque à la porte, Kay se lève et va ouvrir. Mélanie le pousse et débarque comme une furie.

- TOI ! hurle-t-elle en me pointant du doigt. Je t'avais dis de ne pas me quitter d'une semelle et dès le premier jour, tu te retrouves dans la merde et je n'étais même pas là !

- Du calme, angelo mio.

Je m'avance et la prends dans mes bras, elle résiste avant de me faire un gros câlin.

- Ne refais plus jamais ça, gattina.

- Promis.

- Bon, les filles je suis désolée de vous interrompre mais mes parents vont bientôt rentrer et je n'ai aucune envie d'être dans la même pièce qu'eux, intervient Kay.

Je hoche, comprenant tout à fait ce qu'il veut dire, on se dirige vers la porte et une fois dehors je vois ma voiture garée dans l'allée.

- Qui a osé toucher à ma voiture ? criais-je en me retournant vers les garçons.

- C'est moi, Isa, t'énerve pas.

- ON. NE. TOUCHE. PAS. à ma voiture.

- Oui, je sais, excuse moi.

Je me dirige vers ma magnifique voiture et m'installe au volant. Je vois le regard de Kay, il doit sûrement me prendre pour une folle mais cette voiture c'est tout ce qui me reste de LUI, personne n'a le droit d'y toucher. 

Dans tes rêvesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant