Dans tes rêves

Chapitre 8 : Isabelle

On est lundi ce qui veux dire que... 

La suite est disponible pour vous !!! 

Je vous embête pas plus longtemps et vous souhaite donc une bonne lecture ! :)

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Je me suis enfermée dans ma chambre depuis le départ de mon frère, je refuse d'adresser la parole à ma meilleure amie. 

Je réagis comme une enfant me direz vous ? C'est possible, mais j'en ai marre d'être couverte comme si je n'étais qu'une petite chose fragile et sans défense.                                                          Même si d'un autre côté je les comprends, je sais que mon frère et mes parents ne supporteront pas de perdre une personne de plus. La mort d'Ethan nous a tous marqué d'une façon ou d'une autre mais je n'en peux plus d'être l'oisillon que l'on ne laisse pas voler de ses propres ailes. J'envisage sérieusement de refaire mes valises et de repartir au Costa Rica.

Boom

Je sursaute, qu'est ce que c'était que ça ?

- Mel, il se passe quoi ?

Pas de réponse.

J'ouvre la porte et manque de m'affaler sur le tapis en me précipitant dans le couloir. Je me fige avant même d'avoir atteint la fin du couloir. Ma meilleure amie est allongée sur le sol au milieu du verre d'une bouteille de vodka brisée. Mon corps agit par automatisme, je cours au milieu du salon et me penche au-dessus d'elle pour vérifier qu'elle n'a pas de blessures graves puis je prends mon téléphone et appelle Kay, il décroche aussitôt.

- C'est qui ?

- Kay, c'est moi Isa.

- Isa ? Tout va bien ?

- Tu peux venir à la maison avec ta voiture s'il te plaît ? je demande d'une voix paniquée.

- J'arrive, ne bouge pas !

Dix minutes plus tard, ça sonne à la porte.

- Entre, c'est ouvert ! criais-je depuis le salon.

La porte s'ouvre et Kay apparaît, il se stoppe et il ne lui faut pas plus d'une demi seconde pour analyser la situation. Il court vers nous, vérifie l'état de ma meilleure amie avant de la prendre dans ses bras et de se diriger vers sa voiture, je le suis de près, les larmes coulant sur mes joues sans que je m'en rende compte.

***

Ca fait une demi-heure que je suis assise sur cette chaise inconfortable dans cet hôpital où nous avons déposé Mélanie. Elle ne s'est toujours pas réveillée mais d'après les médecins, elle devrait s'en sortir. Malgré cela Kay a refusé de nous laisser seules, même si je le soupçonne de vouloir surtout garder un œil sur moi mais allez savoir pourquoi je n'ai rien osé lui dire. Il a donc fini par s'endormir sur la chaise en face de moi.

Je suis en train de l'observer lorsque je croise ses magnifiques yeux verts. Il lève un sourcil interrogateur et je détourne le regard, gênée d'avoir été prise en train de la dévisager, ou plutôt de le mater devrais-je dire.

- Qu'est ce qui s'est passé ? demande Kay au bout d'un moment.

- Je ne sais pas, elle a dû sortir pendant que j'étais dans ma chambre.

- Ce n'est pas de ta faute.

- Bien sûr que si, je lui faisait la tête comme une enfant pendant qu'elle allait passer la nuit je ne sais où toute seule ! je crie avant d'éclater en sanglots.

Kay se lève et me prends dans ses bras. Je le laisse faire, je n'ai actuellement pas la force de le repousser, j'en ai marre de me battre contre mes démons. Après quelques minutes, il me relâche en gardant ses mains sur mes épaules, il plante son regard hypnotisant dans le mien.

- Tu n'es pas responsable, tu m'entends ? Arrête de te reprocher toutes les erreurs des autres.

- Il a raison, dit faiblement Mel depuis son lit où elle vient de reprendre connaissance.

- Tu te sens bien ? lui demande Kay en se tournant vers elle.

- J'ai un mal de crâne pas possible mais oui je crois que ça va.

- Très bien. Alors dis moi, QU'EST CE QUI T'AS PRIS ?! M'emportai-je.

- Oula, doucement, je n'ai pas encore décuvée.

Les parents de Mel arrivent dans la chambre avant que je ne puisse répondre. Après quelques minutes, je dis au revoir à Mel qui me lance un regard suppliant auquel je réponds avec un petit sourire d'encouragement avant de quitter la chambre. Dans le couloir je retrouve Kay qui avait quitté la chambre au moment de l'arrivée des parents de Mélanie. On se dirige vers sa voiture en silence, mais avant que je puisse monter il m'arrête.

- On va faire semblant encore longtemps, demande-t-il.

- Faire semblant de quoi ?

Il ne répond pas mais me regarde fixement.

- Tu ne vas pas me dire que tu ne ressens pas cette électricité entre nous ?

- Tu crois que c'est le moment ?

- C'est jamais le moment avec toi, souffle-t-il.

- Tu veux que je te dise quoi ? Je refuse d'être une de tes conquêtes que tu prends pour la nuit et relâche au petit matin, m'énervais-je.

- Ouais, t'as raison, je ne suis qu'un queutard, s'emporte t -il.

- C'est pas vrai peut-être ?

- Laisse tomber, Isabelle. 

-  Isa, c'est ISA, criais-je dans son dos.

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Et voilà c'est tout pour aujourd'hui mais promis je posterais avant lundi prochain parce que vous savez quoi ? Et bah c'est bientôt les vacances donc vous aurez le droit à un chapitre gratuit avant l'heure !!