Chapitre 4 (suite): Kay

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J'ai envie de faire plaisir aux lecteurs un petit trop impatient (@flamarah, tu n'est pas du tout visé je te rassure ;), grande impatiente va) , enfin bref voilà la suite du chapitre précédent !!

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Dix minutes plus tard, nous sommes sur le campus, sauf Alexis qui n'a pas réussi à se lever après sa crise. Je me dirige vers l'amphi où à lieu mon cours de médecine, quand mon téléphone vibre, je le regarde tout en continuant d'avancer quand soudain on m'interpelle.

- Et là, tu vas me dire que tu regardes devant toi ?

La fille de l'autre jour, celle qui courait sur le chemin que personne ne connaît normalement, cette fille se tient juste devant moi, les bras croisés sur la poitrine, elle me fait face avec un petit sourire en coin.

- Je t'ai pas rentré dedans à ce que je sache, répondis-je en levant les yeux au ciel.

- Non, mais c'était pas loin, alors lève le nez de ton téléphone, Kay.

Elle fait demi-tour et repart, me laissant pleine vue sur son incroyable cul.

- Attends, comment tu connais mon prénom ? je demande.

Mais c'est trop tard, elle est déjà loin même si je jurerais l'avoir entendue rigoler.

Je regarde mon téléphone, merde, trois minutes avant le début des cours, elle a réussie à me mettre en retard.

J'arrive en cours tout essoufflé, juste derrière le prof.

- Monsieur Macleod, la prochaine fois vous ne serez pas admis dans mon cours, c'est bien clair ?

- Oui, monsieur, veuillez m'excuser, dis-je avant d'aller m'asseoir à côté de mes potes.

Les deux heures suivantes je ne dis rien mais je prends des notes, ce cours est le seul dont je ne me fous pas, j'ai bien l'intention de réussir ma quatrième année et ce cursus est important pour que j'y arrive.

Enfin l'heure de manger arrive, je rentre dans la cafétéria où je repère mes potes à notre table habituelle sauf que cette fois ils sont tous amassées autour de quelque chose, enfin plutôt autour de quelqu'un, la nana qui n'arrête pas de me suivre partout avec ses cheveux noirs, ses yeux bleus et son cul d'enfer.

- Qu'est ce que tu fais là, encore ?

- Bah je déjeune, ça se voit pas ?

- C'est notre table !

- Ah bon, et c'est écrit où ? demande-t-elle un sourire aux lèvres.

- Nul part, tout le monde le sait mais pas toi apparemment et puis t'es qui d'abord pour te ramener comme ça ?

- C'est ma sœur, balance mon meilleur pote qui vient d'arriver.

- Merde, tu déconnes là ?

Il me regarde et secoue la tête.

- La vache, mais ça t'as changé le Costa Rica ! M'exclamais-je en me tournant vers la sœur de Raph.

- En bien, j'espère ?

- Mais carrément !

- Eh, mec, c'est ma soeur alors vas-y doucement, intervient Raph.

- C'est bon Raphaël, c'est moi qui le cherche depuis ce matin, rigole Isabelle.

- Ouais, mais si j'avais su qui tu étais plus tôt j'aurais pas eu envie de te fracasser la tête. Mais attends c'est pour ça que tu connaissais notre chemin !

- Bah oui, andouille, j'étais avec vous quand vous l'avez découvert !

Mon téléphone vibre dans ma poche, je le récupère et découvre plusieurs appels manqués de mon coloc, ce qui est étrange, Enzo n'est pas du genre à s'inquiéter. Je le rappelle :

- Kay, trouve Raphaël et ramenez vous à l'appart tout de suite !

- Raph est déjà avec moi, mais qu'est ce qui se passe ?

- C'est Alex, il pète les plombs !

J'entends un bruit de verres brisés.

- Non, Alexis, s'il te plaît arrête tes conneries, Alex, non !

Enzo hurle puis je n'entends plus rien.

Plus aucun bruit, je retiens mon souffle et j'entends Enzo répéter son nom en boucle. Je l'appelle mais n'obtenant aucune réponse je raccroche et sors en courant sur le parking. Je cherche la voiture mais je ne la trouve pas, je me tourne vers mon meilleur pote qui m'a suivi :

- Elle est où la caisse ?

- Enzo a dû la prendre, mais tu veux bien m'expliquer ce qui se passe ?

- Plus tard, il faut qu'on aille à l'appart tout de suite !

- Montez dans ma voiture, je vous emmène !

Isabelle se dirige vers une superbe voiture bleue nuit qu'elle ouvre avant de se glisser derrière le volant.

Son frère la suit et je fais pareil en ouvrant la portière arrière. Elle démarre et part en trombe, elle va vite mais à l'air totalement maître de son véhicule.

En moins de cinq minutes, nous sommes devant notre appart, à peine le contact coupé, je me précipite dehors et je grimpe à notre étage, Raphaël et Isabelle sur les talons, j'ouvre la porte à la volée et me fige face au spectacle que j'ai sous les yeux.

Alexis est allongé au milieu des morceaux de verre et Enzo est penché au-dessus pour lui comprimer l'abdomen d'où s'échappe beaucoup trop de sang. Je cours chercher des torchons dans le placard et je m'approche du blessé, j'applique les torchons autour du morceau de verre qui dépasse et j'appuie de façon à stopper le saignement. Je relève la tête pour demander à l'un des deux qui m'accompagnait d'appeler les secours. 

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Oui oui je sais vous allez me détester mais dites vous que c'est pour la bonne cause et puis ça vous prépare à la fin de ce livre qui va très probablement se terminer en ✨ drame ✨, selon mon inspiration ;). 

MAIS ne vous inquiétez pas la suite ne va pas tarder, respirez ! 

Dans tes rêvesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant