Chapitre 13 : Isabelle

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Hop et c'est partit, vous allez recevoir la petite notif que vous attendez tous, celle s'un nouveau  chapitre !

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Quand je sors de la salle d'eau je savais qu'il ne serait plus là mais je ne m'attendais pas à trouver ce petit mot qui disait :

*𝔏𝔞𝔦𝔰𝔰𝔢 𝔬𝔲𝔳𝔢𝔯𝔱 𝔠𝔢 𝔰𝔬𝔦𝔯, 𝔱𝔦𝔤𝔯𝔢𝔰𝔰𝔢 😉*

Je pensais qu'il regretterait notre nuit mais apparemment ce n'est pas le cas. Une chose est sûre il va falloir qu'on ait une petite discussion parce que je n'ai aucune idée de comment on va continuer.

***

J'ouvre mon armoire, attrape mon cargo beige et un crop top noir puis je prends mes bottines avant de descendre prendre mon petit déj. Mélanie est debout mais apparemment elle ne s'est pas levée du bon pied.

- Ma mère veut que j'aille la voir, elle m'as harcelé d'appels ce matin pour que je n'oublie pas.

- Et qu'est ce qui t'embête autant ?

- Isa, on est dimanche !

Je me marre doucement puis je l'embrasse sur la joue et sors dans l'allée. Théo est déjà là, je lui ai proposé de passer le weekend avec moi, ce qu'il accepte sans hésiter étant donné qu'il n'a pas souvent son weekend de libre.

- Bon alors qu'est ce que tu veux faire de beau aujourd'hui ?

Je le vois danser d'un pied sur l'autre, l'air gêné.

- Théo ?

- J'ai le droit de conduire ta voiture ?

Sa remarque me prend de cours mais après réflexion je lui rends les clés de mon bolide.

- Tu es sérieuse ? Je peux ?

- Dépêche toi avant que je ne change d'avis.

Le sourire qui illumine son visage me donne l'impression d'avoir affaire à un enfant devant ses cadeaux de Noël.

Il s'installe au volant et fait ronfler le moteur pendant que je m'assois côté passager.

- Tu viens de faire de moi un heureux, dit-il un sourire enfantin aux lèvres.

- Tu t'es bien occupé de moi hier soir, non ? Je rétorque en souriant.

- T'as pas tort, rigole-t-il.

Je le laisse conduire en silence même s' il à l'air aussi à l'aise qu'un poisson dans l'eau.

- Kay, on est quoi ?

- Bah des humains.

- Non, nous, notre relation, on en est où ?

- On couche ensemble et ça s'arrête là, te fait pas des idée, dit-il en se tournant brusquement avant de regarder la route de nouveau.

Je suis légèrement blessée mais je m'attendais pas à autre chose venant de lui si on connaît ses exploits, plutôt nombreux, auprès des filles.

- Ça me va, mais c'est moi et pas une autre, je dis vivement.

- Une baise exclusive ?

Je rougis, pas très à l'aise avec des mots aussi crus.

- Panique pas bébé, évidemment que c'est exclusif, rigole-t-il.

Je relâche mon souffle que je n'avais pas conscience de retenir. Je vois Kay redevenir sérieux.

- Personne n'a le droit de te toucher, grogne-t-il.

- Je ne suis pas à toi, Kay !

La voiture part vers la droite et se stationne la première place libre de la rue. Il se tourne dans ma direction, se jette littéralement sur moi et me colle contre la portière avant de plaquer des lèvres sur les miennes en poussant un grognement à peine humain.

- Ça suffit à te prouver que tu m'appartiens ? susurre-t-il.

- Toujours pas mais je vais m'en contenter, dis-je dans un souffle.

- Vous en avez mis du temps, on a faim nous!

À peine arrivés et tout le monde nous saute déjà dessus tels des rapaces sur leurs proies.

Je laisse les garçons à leurs jeux vidéo et à leurs repas et me dirige vers les toilettes mais je m'arrête lorsque j'aperçois Mélanie qui fait un câlin à Alexis.

- Oh putain, je lâche tout bas.

- Eux, ils vont finir ensemble, dit une voix dans mon dos, me faisant sursauter.

- Si c'est pas déjà fait, je réponds.

- Ça m'étonnerait, ils ne se sont pas rencontrés aujourd'hui et Alexis ne foncera pas tête baissée après sa dernière rupture.

- Tu n'as pas tort, Mélanie non plus, elle a bien trop peur de déranger les autres avec ses problèmes.

- Hum... On va dans ma chambre ? chuchote-t-il changeant complètement de sujet.

Je me retourne et lève un sourcil interrogateur dans sa direction.

- Ne t'inquiètes pas ton frère ne saura rien et tout le monde reviendra dormir le weekend prochain ça nous fera une excuse au cas où.

- On a cours demain !

- Tu commences à midi et ton boulot n'as pas d'horaire contrairement à ton ami.

- Théo ? Il n'est pas encore rentré celui-là ?

- Laisse le faire sa vie et ne change pas de sujet. Viens avec moi.

- Bon très bien.

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A Bientôt !


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