Dans tes rêves

Chapitre 12 : Kay

Bon je dois une faveur à quelqu'un (oui c'est bien de toi que je parle @flamarah) et j'ai un lecteur au taquet (n'est ce pas le cou'z) donc je vais publier la suite aujourd'hui (je déroge encore une fois à ma règle du "seulement le lundi" mais tant pis). 

Je vous souhaite une bonne lecture (plutôt courte mais on peux pas tout avoir !)

((⚠️ Attention ⚠️ scène 🔞 pouvant choquer certaines personnes.)) 

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Elle est partie. Je l'ai embrassée et elle m'a repoussée. Cette fille est un mystère, je crois que je ne la comprendrais jamais. Pas que j'en ai envie... . En fait si j'en ai envie, d'habitude je m'en fout mais pas là, j'aimerais pouvoir la percer à jour et voir au-delà de sa carapace.

Je rentre et m'affale sur le canapé, n'ayant pas l'énergie pour faire autre chose.

- Mec, tout va bien ? m'interroge mon meilleur pote.

- Comme sur des roulettes, je grommelle.

- Je sais pas ce que tu as en tête mais oublie.

S'il savait que j'avais embrassé sa sœur plusieurs fois et qu'elle me rendait fou, je crois qu'il me tuerait sur place.

- On va à la salle ? propose Enzo.

Ni une ni deux je suis debout, mon sac dans une main et mes clés dans l'autre, sous le rire de mes colocs.

***

Lorsque je sors de la douche après deux heures à la salle, je récupère mon téléphone sur la table de nuit et consulte mes messages. J'en ai reçu plusieurs étant donné que je ne l'ai pas utilisé de toute la soirée.

"𝓒𝓸𝓾𝓬𝓸𝓾 𝓶𝓸𝓷 𝓬𝓱𝓮𝓻𝓲, 𝓳𝓮 𝓿𝓸𝓾𝓵𝓪𝓲𝓼 𝓼𝓪𝓿𝓸𝓲𝓻 𝓼𝓲 𝓽𝓾 𝓹𝓮𝓷𝓼𝓪𝓲𝓼 𝓹𝓪𝓼𝓼𝓮𝓻 𝓪 𝓵𝓪 𝓶𝓪𝓲𝓼𝓸𝓷 𝓬𝓮 𝔀𝓮𝓮𝓴𝓮𝓷𝓭 ? 𝓑𝓲𝓼𝓸𝓾𝓼 𝓽𝓪 𝓶𝓪𝓶𝓪𝓷."

Ma mère continue de signer tous ces messages pourtant je lui ai déjà dit que son nom s'affichait automatiquement. Je tape une réponse brève et passe au message suivant de mon père cette fois.

"𝓣𝓮𝓼 𝓭𝓮𝓻𝓷𝓲𝓮𝓻𝓮𝓼 𝓷𝓸𝓽𝓮𝓼 𝓼𝓸𝓷𝓽 𝓶𝓮𝓭𝓲𝓸𝓬𝓻𝓮𝓼, 𝓽𝓾 𝓭𝓸𝓲𝓼 𝓽𝓮 𝓻𝓮𝓹𝓻𝓮𝓷𝓭𝓻𝓮, 𝓯𝓲𝓵𝓼"

Je ne prends même pas la peine de répondre avant de passer au dernier message qui vient d'un numéro que je n'avais pas vu s'afficher depuis longtemps.

"𝓜𝓮𝓻𝓬𝓲, 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓵𝓮 𝓳𝓸𝓫 :))"

Évidemment, celui-ci est de cette foutue tigresse qui vient à nouveau d'envahir mes pensées. En une phrase, elle a ruiné mes deux heures passées à la salle. Je réponds :

"𝓝𝓮 𝓶'𝓮𝓷𝓿𝓸𝓲𝓮 𝓹𝓵𝓾𝓼 𝓭𝓮 𝓶𝓮𝓼𝓼𝓪𝓰𝓮 𝓼𝓪𝓾𝓯 𝓼𝓲 𝓬'𝓮𝓼𝓽 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓽𝓮 𝓯𝓪𝓲𝓻𝓮 𝓹𝓪𝓻𝓭𝓸𝓷𝓷𝓮𝓻"

Elle me répond dans la foulée.

"𝓛𝓪 𝓯𝓮𝓷𝓮𝓽𝓻𝓮 𝓮𝓼𝓽 𝓸𝓾𝓿𝓮𝓻𝓽𝓮 ;)"

Je rêve où cette garce m'invite chez elle !?

 Je me lève, enfile un t-shirt et sors dans la nuit. Oui je suis un putain de lapin quand il s'agit d'elle ! 

Lorsque je finis par arriver à ma destination, les lumières sont toutes éteintes mais il y a bien une fenêtre ouverte. Je me faufile par l'ouverture et me dirige silencieusement vers la salle de bain où filtre un raie de lumière. 

J'entre sans faire de bruit mais c'est inutile, elle chantonne sous la douche. Sans attendre je me déshabille et pousse le rideau pour la rejoindre.                                                                                                Elle ne semble même pas surprise de me voir débarquer dans sa douche, déjà tout dur. Elle passe sa langue sur ses lèvres et il ne m'en faut pas plus pour craquer, je m'approche, la prends dans mes bras et la plaque contre le mur tout en l'embrassant, elle passe ses jambes autour de ma taille en répondant férocement à mon baiser. 

L'eau continue de couler autour de nous mais je m'en fiche, je vis l'instant présent dans cette bulle qui n'appartient qu'à nous. Je l'embrasse dans le cou et je descends jusqu'à son nombril, je relève la tête et croise son regard qui brûle de désir.                                                                                    Je me redresse, passe mes bras sous ses genoux et ses aisselles et l'emmène sur le lit où je l'allonge avant de m'installer au-dessus d'elle. Durant les heures suivantes on ne s'arrête pas, au bout du quatrième round, elle s'affale sur le lit et enfouit sa tête dans mon cou, j'en profite pour la serrer dans mes bras.

***

Le lendemain quand je me réveille, Isa est déjà debout, elle me regarde avec un grand sourire puis s'enferme dans la salle de bain. Je m'habille, laisse un petit message sur le lit (une chose que je ne fais jamais habituellement), puis je pars par là où je suis arrivé.