Chapitre 20 : Problème familial

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Le lendemain, alors que tout le monde petit-déjeunait tranquillement, quelqu'un sonna à la porte d'entrée. James alla ouvrir puis il revint peu de temps après avec une lettre dans la main.

– Y a un gars qui m'a donné ça pour Élira, dit-il.

La concernée fronça les sourcils et prit la lettre en main. Celles-ci tremblèrent légèrement quand elle vit le nom de la personne qui lui avait envoyé la lettre. Elle partit sans un mot, sous les regards interrogateur de ses amis. Elle s'enferma dans sa chambre, et après avoir prit une grande inspiration, elle ouvrit l'enveloppe et commença sa lecture. Quand elle eût finit de lire, elle lâcha la feuille, la bouche entrouverte et les yeux brillants de larmes.

Quelqu'un toqua la porte et elle s'empressa de cacher la lettre sous son oreiller. Elle invita la personne à entrer en essayant de paraître naturelle. Marlène ouvrit la porte, puis eût un léger froncement de sourcils.

– Qu'est-ce qu'il se passe ? Demanda-t-elle.

– Rien rien, répondit l'adolescente.

– Tu sais que tu mens pas très bien ? Je te laisse 3 secondes pour me dire ce qu'il se passe sinon je chercherais moi-même, dit son amie.

Élira soupira et lui donna simplement la lettre. Marlène l'a prit et l'a lue.

– Tu compte y aller ? Demanda-t-elle quand elle eût terminée.

– Je...je sais pas, peut-être, répondit la blonde.

– Je préférais que tu n'y aille pas, on ne sait jamais..., dit la brune.

– Oui mais je m'inquiète, si j'y vais ce sera pour elle, je lui parlerais pas, dit la jeune fille.

– Alors je viens avec toi ! Hors de questions que t'y aille seule ! Dit la jeune Mckinnon.

– Il m'a dit de ne pas venir accompagné de mes "amis bizarres" sinon j'aurais pas le droit de la voir..., dit l'adolescente.

Marlène grimaça mais hocha la tête.

– Tu sais que c'est dangereux ? Dit-elle.

– Oui, mais je veux y aller, je dois y aller, dit la blonde.

Elle respecta son choix bien que réticente. Élira soupira et elle arrangea rapidement ses cheveux, après avoir enfilée une tenue convenable. Elle redescendit ensuite et Remus lui lança un regard interrogateur, ponctué d'une pointe d'inquiétude. Elle lui fit simplement un petit sourire.

– Je dois y aller je reviens dans quelques heures, dit-elle.

– D'accord mais est-ce que tout va bien ? Demanda le lycanthrope.

Elle acquiesça et embrassa sa joue, avant de partir. Elle prit le bus pour aller à l'hôpital. Quand elle arriva, elle prit une grande inspiration et rejoignit l'homme qui l'attendait, appuyé contre une chaise.

– Hum salut..., dit l'adolescente.

– C'est pas trop tôt ! Tu es en retard ! Tonna-t-il.

– La circulation était mauvaise, répliqua la blonde, d'une voix sèche.

Son père la toisa méchamment du regard mais la conduisit jusqu'à la chambre attribuée à sa petite soeur. Élira s'approcha de celle-ci qui était allongée dans un lit, le teint pâle et la respiration faible. Elle avait les yeux clos et son petit souffle régulier indiquait qu'elle dormait.

– Regarde là, c'est de ta faute ! Dit l'homme qui était toujours dans l'encadrement de la porte.

– Comment ça pourrait être ma faute alors que je n'était pas là ? Questionna la gryffondor.

Fleur de LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant