Chapitre 9 : Je t'aime Remus Lupin

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Élira commença donc le récit de tout ses problèmes.

– Ma mère est morte quand j'avais 11 ans, tuée par un mangemort et après ça, mon père n'a plus jamais été le même. Il a commencé à haïr le monde des sorciers pour sa mort et donc moi aussi. Une fois, je m'exercer à un sort basique mais il est entré dans ma chambre et quand il m'a vu avec la baguette il s'est mis en colère. Il m'a attrapée par le bras et m'a enfermé dans la cave. Au fil des années, la cave est plus devenue ma chambre tant j'y passé du temps enfermée. Il ne supportait plus de me voir mais je ne supportait pas d'être enfermée. C'est à cause de ça que je suis claustrophobe et avant la rentrée, il m'y avait enfermée du matin jusqu'au soir, enfaîte il m'avait carrément jetée dans la pièce ! C'est pour ça que j'ai une marque au poignet, il s'est cogné contre un meuble. Voilà, tu sais tout, finit-elle en baissant les yeux pour éviter son regard.

Remus attrapa son menton doucement pour observer son visage.

– Je suis désolé, Éli, dit-il en la regardant dans les yeux.

Une larme roula sur la joue de la blonde et le garçon la chassa de son pouce.

– Ne me repousse pas parce que tu a honte Remus, s'il te plaît, implora la jeune fille.

– Mais tu mérite plus que quelqu'un qui rentre un soir par mois couvert de blessures, en te demandant si ton "petit ami" n'a pas blessé de gens quand il ressemblait à un monstre, contra le châtain.

– Tu sais parfois j'ai juste envie de te jeter vivant dans le feu, de ramasser tes cendres, de les réduire en poudre et d'utiliser cette poudre comme farine pour faire une pâte à tarte. Mais je t'aime quand même. Je t'aime ! Je t'aime ! JE T'AIME REMUS LUPIN !! Dit Élira.

Elle allait continuer de lui crier dessus mais il l'a stoppa net. Il plaça ses mains sur ses joues et posa ses lèvres sur les siennes doucement et elle répondit à son baiser. Il était doux et Élira sourit intérieurement, ses lèvres avait le goût du chocolat. Une explosion se produisit dans l'estomac des deux adolescents, comme si des milliers de cocons avait éclos pour laisser place à des papillons agités. Quand il se sépara, il posa son front contre le sien.

– Ça c'est un rebondissement digne d'un film ! S'exclama l'adolescente.

– C'es quoi un film ? Demanda Remus.

– C'est un truc que tu regarde avec des gens qui joue la comédie comme au théâtre sauf que c'est filmé et que c'est un peu différent, et je te ferais découvrir le cinéma aussi, je t'assure c'est super ! Assura-t-elle.

Il sourit et elle lui pris la main, entrelacant leurs doigts.

– Remus... qu'est-ce qu'on est ? Questionna la jeune fille.

– Heu...  des sorciers il me semble, répondit le jeune homme.

– Non, je veux dire toi et moi, notre... relation, ria la blonde.

– Ah euh... et bien tu... tu veux..., essaya-t-il, les joues rouges.

– Est-ce que je veux sortir avec toi ? Déduit Élira.

– Heu... oui, dit Remus.

– Bien sûr ! S'exclama la gryffondor.

– Vraiment ? Tu veux vraiment être ma petite amie ? Demanda le châtain.

– T'a beau être intelligent, parfois tu pose des questions vraiment bêtes, dit-elle.

Leurs visage se rapprochèrent doucement. Ils se tournèrent vers la porte en entendant le bruits qu'elle faisait et ils virent alors James l'ouvrir.

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