Le secret de ma belle mère [TERMINÉ]

Chapitre 1

- Alors comment la nouvelle belle mère ?

Je ris à sa remarque.

- Déjà j'aime pas dire que c'est ma "belle mère".

- Ok alors la copine de ton père ?

- Elle est gentille mais je la sens pas trop...

- Mouais. Essaye d'apprendre à la connaitre tu verras bien et puis c’est la première femme que ton père te présente.

- Oui mais il va pas m’en faire rencontrer 10 000 non plus, dis-je sur le ton de la rigolade.

- T’en sais rien, taquina-t-il.

- Et toi comment ça va, dis-je en faisant allusion à son père.

- Ça peut aller mieux.

- J’espère sincèrement que ça va s’arranger.

Je l'attire vers moi pour l'embrasser puis il répond à mon baiser. On reste quelque secondes comme ça puis je me détache doucement.

- Je vais rentrer. Mon père n'aime pas que je rentre trop tard surtout si je suis avec toi.

- Il ne m'aimera donc jamais.

- Il faut croire, dis-je en riant.

Je l'embrasse une dernière fois et je rentre.

- Je suis rentrée !

J'entend une voix féminine dans la cuisine qui m'est familière.

Stephanie.

- Bonjour Leila ! Comment ça va ?

- Tu m'avais pas dit qu'elle venait ce soir, dis-je en m’adressant à mon père.

- Leila dit bonjour à Stephanie s'il te plaît, dit mon père d’un ton autoritaire.

Je soupire.

- Bonjour Stephanie, ça va merci, dis-je d’un ton sarcastique.

Et je monte dans ma chambre en claquant la porte.

J'appelle Stacy.

- Allô ?

- Stephanie et encore chez moi ! J’en ai marre mais vraiment !

- Ok calme toi.

Je prend de grandes inspirations et les battements de mon coeur désélère.

- Voilà, alors déjà tu sais peut être, qu'elle veut juste être gentille avec toi.

- ...

- Met toi à sa place elle rencontre un homme qu'elle apprécie vraiment sauf que sa belle fille la détèste elle, essaye d'être la plus gentille pour que tu l'apprécies un peu plus.

- C'est sur que vu comme ça...

- Bah oui ! Allez repose toi et on se voit demain au lycée.

- Oui

- Gros Bisous et Bonne Nuit.

- Oui et merci, je sais pas ce que je fairais sans toi.

- C'est normal, dit-elle au bout du fil et je suis presque certaine qu’elle esquisse un sourire.

Je raccroche.

En fin de compte elle a peut être raison.