Le secret de ma belle mère [TERMINÉ]

Chapitre 20

On sort discrètement du château et je vois directement un paneau en forme de flèche ou il y a écrit "Chemin de Jouvence". On suit le paneau.

- Elle a dit combien de temps durait le trajet parce que on va pas dormir dehors quand même, demande Mathis.

- Je pense qu'on peut trouver une sorte d'auberge non ?, proposai-je.

- Dans ce monde magique ?, dit John en haussant le sourcil.

On marche, je pense que c'est ce que je sais faire de mieux dans ma vie. La nuit commence à tomber et j'aperçois une maison au loin.

J'appelle John et Mathis et on se dirige vers la maison. John toque à la porte et une vieille dame nous ouvre. Je prend la parole :

- Bonjour Madame est-ce que vous pourriez nous hébergez pour la nuit ?

- Oui bien sûr entrez donc mes enfants !, dit la vieille avec un voix de chèvre.

J'observe la maison qui est très coloré par rapport à dehors. Étrangement elle nous a accueilli sans une once d’hésitation.

- Vous voulez combien de chambre ?

- Si c'est possible une avec 3 lits s'il vous plaît.

- Avec plaisir, dit-elle le sourire au lèvres.

Elle part préparer nos chambres. On est plutôt chanceux de tomber sur une gentille dame qui nous acceuille à bras ouvert. Mais je trouve ça louche. C'était facile, trop facile même. La vieille dame revient et me tire de mes pensées :

- Vos lits sont prêt suivez le bout du couloir.

- Merci beaucoup, dis-je très sincèrement.

On se dirige vers la chambre. Il y a trois lits parfaitement bien fait.

- Tu vois qu'on a trouvé une "auberge", dis-je en m'adressant à John tout en faisant des guillemets avec mes doigts.

- Mouais...

Je n'ai pas de pyjama donc je vais dormir habillée. Entre temps j'ai laissé mon uniforme de soldat elle me grattait trop et on n'en avait plus vraiment besoin.

Je retire mon pull et reste en tee-shirt. Mathis s'endort directement et dort comme un bébé tout en ronflant. Je n'arrive pas à trouver le sommeil.

- John tu dort ?, chuchotai-je

- Non, dit-il en tournant sa tête vers moi.

Je me lève et rapproche mon lit du sien en essayant de faire le moins de bruit possible. Je me recouche et on se regarde. Il me prend les mains en chuchotant :

- On va y arriver hein ?

- Oui. Merci de m'avoir suivie jusqu'ici ce ne sont pas tes affaires et tu n'était pas obligé je me sens mal et...

Il ne me laisse pas finit ma phrase et met son doigt sur ma bouche en souriant :

- Si je n'avais pas voulu te suivre je ne l'aurai pas fait t'es ma copine et je t'aime je n'allais pas te laisser risquer ta vie toute seule. Je n'ai pas envie de te perdre Leila...

Il m'embrasse doucement.

- Je t’aime aussi John, mais je sais pas dans quoi on s'est embarqués..., soufflais-je à peine audible.