Le secret de ma belle mère [TERMINÉ]

Chapitre 35

PDV LEILA

Elle est morte. Elle est morte dans mes bras. Elle est morte pour moi. J’ai tout d’un coup un grand vide en réalisant cela.

Je n’arrive pas à y croire. Tout ça à cause de Stephanie. Mais si je m’étais montrée plus prudente j’aurais pu savoir qu’elle était là et Stacy aurait pu être encore en vie à cette instant.

Une énorme tristesse vient dans tout mon corps. J’hurle à pleins poumons. Ma mère se retourne, et voyant le corps ses yeux se voilent.

Je me relève et m’avance en direction de Stephanie. Je tourne la tête vers le BIG BOSS il est mort on peut le voir a des kilomètres.

Il n’a pas supporté mes rayons plus ceux de ma mère. Je pensais qu’il était plus fort. Étrangement cela ne me fait rien de le savoir mort.

Stephanie est de dos je ne sais pas ce qu’elle fabrique et je m’en moque. Je prend l’épée d’un soldat et m’apprête à lui trancher le dos mes yeux rempli de rage mais ma mère m’en empêche et m’arrache l’épée des mains.

Stephanie se retourne.

- Tu fais du mal à tout ceux que tu croise ! Je te détèste, hurle-t-elle en lui plantant l’épée en plein cœur.

Je me retourne car si j’avais vu la scène je n’arrêterait pas d’y penser.

Ma mère lâche l’épée qui s’écrase au sol, je prend ma mère dans mes bras.

Je pleure dans ses bras quelques minutes. Lorsque je me détache de ma mère la salle est jonchée de cadavre.

Cassandra me regarde puis dit doucement :

- On devrait y aller... retrouver Mathis et John.

Elle a raison rester ici ne fait qu’empirer mon état. Je me dirige vers la sortie, mais je me retourne une dernière fois et regarde le visage de Stacy sans vie.

Je reste comme ceci quelques secondes puis je franchis la porte.

On trouve facilement John et Mathis pas loin de la salle du BIG BOSS.

En nous voyant ils sortent de leur cachette. Les deux me prennent dans les bras, et Mathis prend même ma mère dans ses bras.

John cherche quelque chose ou quelqu’un puis me demande :

- Où est Stacy ?

Le simple fait d’entendre son prénom, les larmes coulent automatiquement. John comprend alors et me prend dans ses bras.

Je renifle contre lui et mouille son haut de mes larmes.

- Elle m'a sauvée, dis-je faiblement.

John me caresse le dos, je sens que lui aussi est triste je sens même sa larme couler sur mon cou.

Il me prend le visage en coupe et dépose ses lèvres sur les miennes.

Il se détache doucement et glisse sa main dans la mienne. Nous marchons et sortons du château.

- On va allez chez Pépita, pour qu’on puisse retourner chez nous, dit ma mère.

Chez nous. Je ne comprend pas tout de suite ce qu’elle veut dire. Elle va retourner vivre avec nous ?