Le secret de ma belle mère [TERMINÉ]

Chapitre 26

Tout ce qui viens de se passer c’était de la comédie. Comment aie-je pu me laisser duper aussi facilement.

- Qui êtes vous ?!, m’écriai-je.

- Mais enfin Leila c’est ton père, dit John comme si c’était évident, sauf que ça ne l’est pas.

- Nan ! Il n’à pas sa cicatrice sur le poignet !

- Mais enfin Leila de quoi tu parles, dit l’imposteur en toussautant.

- C'est vrai tu t’es coupé quand tu étais petit !, interviens Mathis.

L’imposteur se lève brusquement et change d’apparence. Je vois alors Stacy. Je ne comprend pas tout de suite elle devrait être chez moi.

On est tous pris d’étonnement comment a-t-elle pu changer d’apparence ? 

- Stacy... ? C’est bien toi ?, dis-je très surprise et angoissé.

- Oui c’est bien moi mais je ne suis pas celle que tu crois. Depuis que tu m’as rencontré je ne suis pas ta meilleure amie figure toi.

- Mais qu’est-ce que tu raconte ?, demandai-je en rigolant nerveusement.

- Tu découvriras la suite plus tard. En attendant je file retrouver Stephanie pour lui dire que tu ne t’est pas encore transformée, dit-elle le regard mauvais.

Elle s’éclipse de la même façon que Cassandra mais dans de la fumée noire. Ce qui n’inspire rien de bon. Je crois que je suis en train de faire une petite crise de panique. Comment... ? Je n’ai plus les mots.

John le voit et me dis de respirer calmement, petit à petit je me calme. Je reste stoïque et me dit que ce n’était peut être pas elle. Il faut relativiser, Stacy ne m’aurait jamais fait ça.

- Vous la connaissez ?, demande Pépita.

- Oui c’est ma meilleure amie, enfin je ne sais pas si c’est toujours le cas..., dis-je en versant une petite larme.

Tout ce monde, il cache quelque chose, j’en suis certaine. Pourquoi tout le monde me ment !

- De quoi parlait-elle quand elle a dit que je ne m’étais pas encore transformée ?

- Tu as pris le sérum Babile et si elle dit à Stephanie que tu ne t’est pas encore transformée elle va apprendre que tu es une germe. Stephanie ne va pas être contente de l’apprendre, explique Pépita.

- D’accord mais en quoi les germes sont si puissantes ?

- Elle résiste à tout les sérums et sont très rare, tu es en plus la fille de Daphnée qui étais une reine très puissante. Je pense que tu es un des être les plus puissants il faut juste que tu déclenche tes pouvoirs. En attendant nous allons commencer les exercices pour que vous puissiez rentrer chez vous.

Je m’assois sur le canapé. Pépita me prend les mains.

- Inspire profondément et pense aux personne que tu aime le plus, dit-elle.

Je pense instinctivement à John, Mathis et mon père. Je rajoute Stacy malgré moi. Ce n'était peut être pas vrai...  Je pense aussi à ma mère. Mais je n’arrive presque pas à imaginer son visage. Je l’oublie instinctivement.

- Très bien. Si je ne me trompe pas tu as mis John, Mathis et ton père mais pour Stacy tu hésite, dit-elle le sourire au lèvres.

Non mais je rêve ! Elle lit dans mes pensées !

- Vous lisez dans mes pensées ?!

- Non ne t’inquiètes je le sens juste, je ne peux pas entrer dans ta tête, tes secrets sont bien gardés, repondit-elle en me faisant un clin d’œil.

- Je... je n’ai aucun secret à garder, dis-je gênée.

- Bon je vais disposer les billes dans tes mains, deux de chaque.

- D’accord, suis-je censée faire quelque chose ?

- Pas pour le moment.

Elle lâche mes mains et va chercher les billes. Je me tourne vers John qui me regarde attentivement.

- Ça va bien se passer, dit-il en prenant mes mains dans les siennes, alors comme ça je fais parti des personnes que tu aimes le plus ?

Je lève les yeux au ciel. J’ouvre la bouche pour répliquer mais il plaque ses lèvres sur les miennes.

- Ahhhhh dégoûtant, cri Mathis.

Je ne pense qu’à une chose : étrangler Mathis ! Immature !

John rompt notre baiser.

- Mathis toi qui es si grand et intelligent tu dois comprendre que quand des personnes s’embrassent tu dois TE TAIRE !, dis-je essayant d’être calme.

Derrière moi John s’esclaffe.

- Tu verras quand tu auras une copine ou un copain moi aussi je vais crier : AHHHH DÉGOUTANT !!

- Pas besoin de se mettre dans ses états la !, rouspète Mathis.

- SI !

John s’esclaffe de plus belle. Je me tourne alors vers lui :

- Et toi tu rigole !

- T’as pas vu ta tête !, réplique-t-il.

Je respire calmement quelque instants. Je me rappelle que Pépita devrait être revenu.

Je vais dans la direction où est allée Pépita sans écouter John qui m’appelle. Je vois Pépita voler. Je pense savoir qui l’a fait voler de la sorte.

C’est bien elle qui se trouve devant moi.