Chapitre 45 : des compagnons à toute épreuve

43 9 7
                                    

Après cette phrase, mes deux jambes deviennent bleues et électriques, puis dans un coup de pied retourné je l'envoie valser à l'autre bout du carré d'herbe. De mon autre main j'arrête une boule de feu qui avait volé dans ma direction, ayant transformé à temps mon bras en électricité. Une certaine douleur et sensation de brûlure se fait ressentir mais se dissipe rapidement.

La femme rousse se retrouve plusieurs mètres plus loin à terre, crachant du sang avec son abdomen et ses vêtements calcinés par le coup de foudre infligé par mon pied.

-Déjà à terre ? T'es pas marrante dis donc ! Dis-je déçu, tout en attrapant du bout des doigts une balle qu'avait tiré un garde.

Je me retourne vers lui et souris.

-Voyons, il faut être plus rigoureux dans ses tirs mon chou. Moi Keres te fais l'honneur d'une petite leçon.. Lui conseillais-je.

Sans attendre j'écrase dans ma main la balle qui se désintègre, puis fonce dans sa direction. Un millième de seconde plus tard, je me retrouve derrière le garde avec une main sur sa gorge et l'autre en forme de pistolet.

-Laisse-moi te montrer comment faire...

L'homme tremble de peur et n'ose bouger. Les autres nous encerclent et s'apprêtent à tirer dans ma direction.

-Osez tirez et je le tue sans vergogne. Les menaçais-je.

-Ne tirez pas ! Ne tirez pas ! S'exclame le garde sous mon emprise.

Pendant qu'il prononce ses mots en agonie, mes doigts en forme de pistolet pointent sa poitrine tout en remontant doucement vers le haut de son crâne. Mes autres doigts de libres sur sa gorge la tapotent doucement, comme un long et tumultueux supplice.

-Non. Un ordre c'est un ordre. Je veux gagner l'argent. Prononce un autre garde.

J'hausse un sourcil, intrigué.

-Oh ? Je vois que j'ai une prime sur la tête ? Je devine que c'est votre chef Amos qui vous a dit ça, n'est-ce pas ?

-On aura ta peau et je deviendrai un homme si riche que j'aurai gagné plus d'argent que tu n'aurais jamais possédé de toute ta vie, sale bâtard ! S'écrit un autre garde.

-Non ! S'il vous plaît ! Ne tirez pas ! Continue de pleurnicher le garde.

Trop tard.

Je souris au moment où tous les gardes autour de moi tirent dans ma direction.

Ils ont vraiment aucune dignité.

Je lâche l'homme sous mon emprise qui tombe au sol, et évite chacune des balles à la vitesse de la lumière. À chaque fraction de seconde qui passe, j'apparais derrière un des gardes qui a tiré et l'électrocute si fort qu'il en tombe raide mort.

Une fois que tous les hommes sont au sol, dépourvus de vie, ne laissant plus que le dernier garde et la rouquine, je lâche un soupir en le voyant faire. Celui-ci s'est relevé en prenant son fusil, tremblant et me pointant.

-Vous n'avez vraiment aucun esprit de loyauté ni de dignité. Comme c'est pathétique. M'enfin bon, c'est à ton tour maintenant...

Good villainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant