Tous les arguments que lui avaient ressorti Trumpet lui revenaient en plein visage. Ou plutôt en plein jambe et bras.
En même temps, s'introduire discrètement à Yuei avec une jambe et un bras cassés était assez compliqué. Habillé d'un sweat et d'un pantalon noir, il se dirigeait lentement vers la façade donnant sur les balcons du dortoir de Yuei.
L'idée d'attaquer le dortoir lui avait traversé la tête (il détestait plus que tout ces gosses et leur détruire un peu plus la vie était une option des plus plaisante), mais il ne l'avait pas considérée longtemps. Il avait envie de varier ses attaques. Il avait gagné en expérience et en niveau, maintenant il avait plein de nouvelles stratégies dans son répertoire. Le monde entier représentait son terrain de jeu, pourquoi allait-il se contenter de Yuei ?
Il avait déjà une bien meilleure idée, une idée bien plus destructrice, pour pouvoir utiliser ses nouveaux nomus et pions.
Néanmoins, son but de tuer Shoto restait inchangé, il allait juste le faire de manière plus discrète. Grâce à Gigantomachia, il avait appris à se déplacer le plus silencieusement possible pour ne pas se faire remarquer. Ajouté aux informations du traître, infiltrer Yuei était un véritable jeu d'enfant ! Les endroits de caméra, les capteurs thermiques ; tout devenait facile à évité, surtout aidé d'alters de ses subalternes qui le rendait invisible à n'importe quels capteurs.
Shoto Todoroki habitait au cinquième étage, l'étage le plus haut évidemment... Enfin, ce n'était pas comme si ça l'empêcherait de venir le tuer.
Il imaginait déjà son visage paisiblement endormi, ne se doutant pas une seconde qu'il était au-dessus de lui, avant qu'il ne se transforme en une expression de douleur et de terreur. Il verrait ses larmes coulées en même temps que son cri s'éteindrait avec sa vie. Il s'amuserait avec les restes de son corps ; pour l'humilier, bafouer sa mort. Il étalerait son sang dans la chambre et mettrait les restes de son corps en évidence pour faire un décor morbide ; ça deviendrait le symbole de la chute de Yuei. Il entendait déjà la nouvelle dans les informations, déstabilisant totalement l'école et les héros, causant la perte de confiance de la population. Oh oui, il le sentait déjà.
Finalement, qu'il fasse une grosse attaque ou une infiltration, le résultat serait le même : il détruirait ce que les héros avaient bâti.
Il sourit de satisfaction en montant au premier balcon silencieusement. La mort définitive de Tenko allait sonner en même temps que celle des héros.
Avec une agilité hors du commun, il s'agrippait de balcon en balcon, se contenant de ses 4 doigts pour tenir tout son corps. C'était à ce moment-là qu'il se rendit compte à quel point il avait gagné en puissance.
Le voilà ainsi sans aucun problème au balcon de Shoto. Les rideaux étaient fermés, mais, au vu de l'heure plus que tardive et l'absence de lumière, il était presque sûr que sa victime dormait.
Il ne tenta même pas d'ouvrir la poignée de la fenêtre qu'il la détruisit. C'était plus simple et rapide. Il poussa la porte et les rideaux puis tomba sans trop d'étonnement sur Shoto en train de dormir tranquilement.
Il ferma doucement la fenêtre, pour ne pas le réveiller, et s'introduit doucement dans sa chambre. Il rigola intérieurement en voyant la décoration de Shoto. C'était vrai qu'il était extrêmement traditionnel.
Il voulut toucher à plusieurs éléments de son bureau et s'arrêta sur un dessin mal fait d'Aizawa sur un coin de son cours. Et dire qu'il n'arrêtait pas de le complimenter sur ces dessins quand ils étaient ensemble, sa vision d'enfant devait vraiment être déformée pour complimenter ça ! Mais il n'aurait jamais cru Shoto distrait en cours, il l'imaginait plutôt avec des notes organisées à la place de ces petits dessins prenant toute la marge. Mais alors qu'il allait continuer à fouiller ce qu'il y avait sur son bureau, il se stoppa. Qu'est-ce qu'il en avait rien à faire de ce qu'était devenu Shoto ?! Il était juste là pour le tuer !
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Construire
FanfictionTomura avait envie de tout détruire. Shoto lui donnait la chance de construire. D'abbord dirigé par un rêve enfantin, des années plus tard, lorsque les souvenirs redevinrent vif, il donna l'espoir à Shigaraki d'une fin heureuse. ...