⚠️ chapitre difficile émotionnellement ⚠️
PDV Alec
Ma faute... Tout est ma faute... Ma faute si Valentin s'est introduit parmi nous, ma faute s'il a pu approcher Magnus si près, ma faute s'il a pu l'enlever, l'arracher à moi...
Je sens ma gorge se serrer de sanglots retenus tandis que la peine et le désespoir irradient en moi. Je recule de quelques pas, puis mon dos rencontrant le mur de la chambre de Simon et Jace, je me laisse glisser contre la paroi dure, et tombe assis au sol, les jambes ramenées contre mon torse. Je serre mes bras autours de mes cuisses, puis plongeant mon visage dans mes genoux, je finis par me laisser submerger par la vague de tristesse et de désespoir qui menace de m'étouffer et de m'engloutir depuis que j'ai découvert la vérité sur Alexeï.
Les larmes roulent sur mes joues, incontrôlables, et alors que tout mon corps commence à trembler, de lourds sanglots déchirent ma poitrine, me coupant la respiration. Dans un coin de mon esprit, mon alpha intérieur crie sa détresse, et je ne tarde pas à faire de même, pleurant et gémissant de peine et de chagrin.
Une main tiède se pose sur mon épaule, et une seconde glisse dans mes cheveux. J'entends à peine des paroles murmurées non loin de moi, mais je devine qu'il s'agit de mes amis venus me soutenir en me voyant m'effondrer. Jace m'entoure de ses bras, et je m'accroche à lui comme une âme en peine. Simon se glisse dans mon dos, et referme l'étreinte rassurante qu'a initié son compagnon sur moi. Tous deux émettent de douces phéromones apaisantes, et peu à peu je me calme, mon chagrin refluant tout doucement, ne laissant plus qu'une intense fatigue.
Je me laisse aller entre les bras de mes amis, soudain épuisé. Je sens Jace me souler et m'allonger sur un lit et incapable de rester conscient plus longtemps, je plonge dans un profond sommeil.
Une cave humide et froide, des instruments de torture accrochés aux murs, des chaines qui pendent au plafond, deux cages qui occupent le fond de la pièce. Je ne sais pas où je me trouve ni ce que je fais là. Je ferme les yeux en appuyant mes paumes contre afin de tenter de me souvenir de quoi que ce soit. Quand je les rouvre, je découvre avec horreur un jeune homme nu suspendu à l'une des chaines du plafond. Magnus.
Mon oméga n'est pas seul, une autre silhouette se dresse derrière lui, et je le vois lever le bras avant de l'abattre contre le dos de mon amour. Une violente douleur vrille mes reins, me faisant haleter, puis à mesure que les coups pleuvent, j'ai la sensation que mon dos prend feu.
Je me courbe en gémissant sous la douleur qui m'assaille, puis quand je me redresse, je découvre une autre personne qui cette fois ci est face à Magnus. Les coups on semble t'il cessé, nous laissant un peu de répit, mais quand la plus massive des trois silhouettes se colle au dos de mon oméga, je ressens une brusque bouffées de terreur m'envahir.
De nouveaux coups pleuvent, encore et encore, puis soudain, un hurlement de douleur déchire l'air, et il me semble entendre la voix de Magnus dans ma tête. Alexander... Pitié aide moi...
Je me réveille en criant le prénom de mon oméga, le corps couvert de sueur, et une terreur chevillée au corps. Par l'ange! Mon esprit a décidé de me jouer des tours en me faisant imaginer mon amant dans la pire des positions... Secouant la tête, je jette un oeil autours de moi, complètement perdu, puis je finis par me souvenir que je suis dans la chambre de Jace et Simon où j'ai sombré dans l'oubli après ma crise de chagrin.
La chambre est déserte, mes amis sont probablement allés passer la nuit ailleurs ou bien sont allés aider les filles pour obtenir des infos au sujet de l'enlèvement de Magnus. Je me redresse dans l'idée d'aller me passer de l'eau sur le visage, mais je suis coupé dans mon élan quand une vive douleur irradie mes reins et que ma poitrine se met à me brûler.
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Belahan jiwa
FanfictionMagnus et Alec sont les meilleurs amis du monde. Tout deux étudiants en STAPS, il s'apprêtent à débuter leur dernière année d'études, mais aucun d'eux ne se doute que cette année marquera un tournant décisif dans leur vie. La révélation tardive du s...