L'Imprévu peut nous rendre heureux ❤️

Chapitre 20

*Précédemment*

Après avoir entendu la conversation entre Cameron et leur père, Camille décide d'intervenir et se fait engueuler par son père car elle est trop curieuse sur un sujet très sensible. Elle part donc dans sa chambre à vitesse grand V et décide d'appeler Julia sa sœur pour lui faire part du choix qu'elle  a fait.

*Fin*

Après la conversation avec ma sœur, mon frère entre dans ma chambre.

« -Déso... »

« -Non, stop. Est-ce que tu aurais mon attèle s'il te plait. J'aimerais aller en cours vue que j'ai déjà rater toute une matinée. »

« -Oh, euh, oui bien sûr tien » il me l'apporte puis se dirige vers la porte. « Je suis vraiment désolé Camille de te cacher un truc comme ça. Je veux te le dire. Mais ce n'est pas à moi de te le dire. »

« -Hum... » Lui répondis-je en mettant mon attèle. Alors que je commençais à faire mon sac, mon téléphone se mit à sonner. Je regarde et vis un message de Nathan.

            De Nathan :

Je te garde une place à côté de moi. J'espère vraiment que tu viendras. J'ai besoin de te parler.

Mais de quoi voulait-il me parler ? Pourquoi tant de personne on de chose à me dire. Manquerait plus que...

« -Camille ? » dit mon père qui était dans l'entrebâillement de la porte vue qu'il avait parlé très doucement et que je l'avais entendu. « Je peux entrer ? »

« -Oui, bien sûr. Viens. » Lui dis-je en montrant une place sur mon lit.

Il se déplaça vers moi tout doucement. Il était légèrement stresser vue qu'il regardait ma chambre comme si c'était la première qu'il y rentrait. A vrai dire, je crois bien que s'est une des seules fois ou il y rentre depuis que j'ai refait la déco. C'était il y a plus de 3ans.

« -Je voudrais te parler de quelque chose d'important. » me dit-il. Toujours en fuyant mon regard.

J'arrêtais tout mouvement et en m'asseyant sur ma chaise de bureau.

« -Oui, je t'écoute. »

« -Je ne sais pas comme... »

« -Ecoute papa. Je serais toujours là pour toi quoi qu'il arrive. »

« -C'est beaucoup plus dur que ce que tu penses. Je... enfin ta... » Je me lève et m'assois à son côté sur mon lit. Je lui prends les mains et le force à me regarder dans les yeux, avec un grand sourire pour l'encourager. Mais il ne fait qu'éviter mon regard. Et comme pour prendre son courage il prend une grande inspiration. « Tamèren'estpastamère. » me dit-il à vive allure.

« -Euh, papa ? Je n'ai pas compris un traitre mot de ce que tu m'as dit. » Il reprend une autre grande inspiration et recommença plus lentement.

« -Ta mère, n'est pas ta mère. » je le regarde dans les yeux en cherchant toute trace quelconque pouvant me faire voir que ce qu'il me dit n'est pas vrai. Après une longue minute, je retire mes mains de ses mains à une vitesse juste remarquable. Me tourne pour être dos à lui tout en m'attrapant les cheveux et commencent à les tirer le plus fort que je peux. « Camille ne m'en veut pas de t'a... »

« -Tais-toi ! » lui hurlais-je dessus. « Sors ! Sors immédiatement de ma chambre ! » Il me regarde d'un air désolé et souffle un léger coup puis se dirige vers ma porte.

« -Je t'aime et elle aussi elle t'aime. » me dit-il tellement faiblement que je ne suis pas sûr que ce soit vraiment ça. « Tu es ce que j'ai de mieux. Tu es la seule que j'aime plus que tout. Mais laisses-moi t'ex... »

« -PARS ! » lui hurlais-je encore plus fort que possible. J'entendis la porte s'ouvrir puis se refermer.

Je regardai à travers ma fenêtre, je me dirige vers cette dernière, pour fermer mes stores et mes rideaux puis me dirige vers mon lit. Finalement je n'ai pas le courage d'aller en cours aujourd'hui. Une fois avoir touché mon lit une tonne de larmes coule de mes yeux et je ne peux les arrêter.

Un peu plus tard, mon lit forme un creux et des bras assez faible m'entourent. Je sais à qui ils appartiennent. A ce moment-là je ne peux que m'y réfugier. Puis quelque secondes après, deux nouveaux creux se forment dans mon lit et des bras m'entourent encore une fois. Cette fois, ce sont des bras fort. Et je sais aussi à qui ils appartiennent. A ce moment-là, plus rien ne m'importe je veux simplement rester comme je suis avec les personnes qui comptent le plus pour moi. Julia, Arthur et Cameron.

DRIIIIIING !

Mon réveil sonne et je l'éteints. Je n'ai vraiment pas envie de retourner en cours mais je n'ai pas le choix. J'ai déjà loupé toute une journée de cours et je ne veux pas avoir plus de retard.

Je me dirige vers ma salle de bain, et me prépare. J'opte pour un jeans slim et un tee-shirt ample avec des chaussures plates et assez large pour pouvoir entrer mon pied avec mon attèles sans problème.

Une fois prête, je descends dans la cuisine ou je vois que tout le monde est en train de manger. Je me dirige dans les bras d'Arthur qui me serre contre lui.

« -Mon cœur ! Je t'aime. Ok ? » Me chuchote-t-il à l'oreille.

« -Moi aussi je t'aime. » lui dis-je en lui faisant un bisou.

Dès que je m'assoie, je demande à Julia de venir sur mes genoux, ce qu'elle accepte parfaitement. Lorsqu'elle est assise elle plonge sa tête dans mon cou et place ses bras autour de moi. Je ne peux que lui rendre son embrassade et plonge ma tête entre son épaule et son cou.

Peu de temps après, je relève ma tête et Cameron me sourit puis me dit.

« -C'est l'heure d'y aller Princesse. Tu viens ? » Me dit-il avec un sourire tout timide.

Pour réponse je lui hoche simplement la tête. Je fais descendre Julia de sur mes jambes, lui fais un bisou sur la joue et me dirige vers le garage avec mes béquilles.

« -Tu peux prendre mon sac s'il te plait ? » demandais-je à Cameron.

« -Oui bien sûr. »

Je me dirige vers la voiture dans le garage, entre à l'intérieur et attends que Cameron arrive.

Une fois tous les deux à l'intérieur, il démarre et part en direction du lycée.

Lorsque j'arrive devant le lycée, j'aperçois cinq personnes qui arrivent en courant vers la voiture.

Je sors de la voiture et les interrompe avant même qu'ils puissent poser une question.

« - Bonjour à vous. Je vous expliquerais plus tard promis, mais là on doit aller en cours. »

« -Camille, je dois te parler maintenant. » me dit Nathan. Sans doute ce qu'il voulait me dire hier. Je le regarde dans les yeux puis hoche la tête. Nous nous dirigeons un peu plus loin.

« -Il faut que je te dise que... »