Chapitre 42

45 4 0
                                    

Point de vue Cameron.

Je me réveille dans une chambre inconnue pour moi. Un grand lit avec une télévision juste en face, un bureau sur le côté et une commode de l'autre.

Je sors de mon lit et j'essaye de trouver la cuisine (ce qui est assez simple). Je mange un petit bout et cherche mon père dans toute la maison. Personne.

Je prends ma veste que j'avais posé la veille sur une chaise du salon puis pars en direction de l'hôpital.

Arrivé devant, j'entrevois la voiture de mon père. Je rentre à l'intérieur et cette fois, calmement je demande la chambre de ma sœur que la jolie infirmière aguicheuse me donne sur un bout de papier avec en plus son numéro de téléphone et son adresse.

« Sale pute. » pensais-je.

Je me dirige vers la chambre ou ma sœur se trouve et au passage je jette le morceau de papier. En temps normal je l'aurais gardé et je serais passé à l'action directement après, mais là. Je suis en couple avec une fille que j'aime. Oui je l'aime et j'en suis fière.

Arrivé devant la porte je colle mon oreille pour voir si j'entends quelque chose, et je ne suis point surpris du tout. Mon père et ma sœur parle entre eux. La seule chose que j'entends c'est ma sœur qui parle.

« -Papa, j'ai pris une décision et je pense que je vais venir avec vous en Italie. » dit-elle.

« -Nous ne sommes plus en Italie mais aux Caraïbes ma puce. Et tu es sûre de vouloir venir ? »

« -Oui papa, j'en suis sûre. »

Je suis abasourdis par ce que je viens d'entendre. Camille, ma moitié, ma vie, ma jumelle m'abandonne. Elle veut rejoindre nos parents mais pourquoi ? Je décide de rentrer à cet instant dans la chambre de ma sœur.

« -Alors comme ça tu veux partir rejoindre Julia ? »

« -Cameron... ne le prend pas mal s'il te plait mais il ne m'arrive que des merdes depuis qu'ils sont partis et en plus avec ce que m'a dit Matthew je t'assure que je n'ai plus envie de rester là. Je n'ai pas envie de me faire critiquer à tout bout de champ. »

« -Mais Camille, je suis la moi. Je ne te laisserai pas tombé je te l'assure. »

« -C'est pas que je doute de toi mais je t'assure que je ne pourrais pas. Tu te souviens quand nous étions petits et que je subissais toute ses moqueries ? »

« -Comment ça tu subissais des moqueries ? » me demande mon père.

« -Papa, on en parlera plus tard mais là c'est avec Cam que je voudrais parler. » lui dis-je. Il me regarda intensément, alors je me suis sentis obligé de rajouter que je voulais lui parler seul à seul. Il se dirigea donc vers la porte, lui envoya un bisou puis nous dit qu'il attendrait que l'on ait finit.

Elle lui sourit du sourire le plus vrai que possible et dès qu'il passa la porte son sourire persista.

« -Alors Cam, est-ce que tu te souviens ? » me demanda-t-elle ?

« -Oui, je m'en souviens et est-ce que toi tu te souviens de ce que je t'ai dit et que je vais te redire car je sais très bien que tu ne t'en souviens pas. » Dis-je. Elle hoche la tête pour lui approuver qu'elle ne se souvenait plus ou du moins que très vaguement.

« - J'ai vu ton faux sourire parce, crois-moi, je connais ce sourire. Je sais ce que c'est de répondre « je vais bien » quand quelqu'un te le demande. Pas parce que... » Un médecin arriva et me coupa dans ma lancé.

« -Mademoiselle Spengler ? »

« -Oui ? »

« -Vous pouvez sortir tout va bien au niveau de vos examens et vous semblez en pleine forme. »

L'Imprévu peut nous rendre heureux ❤️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant