*Précédemment*
Après deux mois de coma et deux jours après sa ''mort'' notre chère Camille ouvre les yeux alors qu'ils s'apprêtaient à l'enterrer. Et c'est Cameron qui la vue la première fois.
*Fin*
*Point de Vue Camille*
Des larmes coulaient de mes yeux. Cameron était là, en face de moi. Je l'avais pas vue depuis maintenant bien longtemps. Ses yeux m'avaient manqués, ses traits aussi tout chez lui.
Je ne sus me retenir plus longtemps. Je ne voulais pas partir, je ne voulais pas le laisser seul tout comme Julia et tous mes amis. Il n'y avait qu'eux qui comptaient les autres m'importaient peu.
« -Cameron. » soufflais-je. Personne ne parlait, un silence dans le cimetière. Mon frère ne me rendait pas mon étreinte. C'est comme-si il était devenu paralysé.
Après plusieurs minutes de silence, un cri se fit entendre.
« -Aaaaah !!! » Cria Cassandra en courant vert moi. Dès qu'elle arrive devant moi, elle s'arrête nette. Me regarde dans les yeux. J'essaye de lui faire un sourire qui doit vraiment ressembler à pas grand chose. Elle pousse mon frère violemment et me prend dans ses bras en pleurant. « Refais plus jamais ça ! Tu m'as compris ? Tu m'as tellement manqué. »
« -Toi aussi tu m'as manqué ma chérie. Je suis vraiment navrée. »
Après quelques minutes d'embrassade avec Cass, je me retire de ses bras et regarde toute ses personnes qui sont venue pour me voir. Je vois mon père, ma mère, ma sœur, mes frères, mes tantes, mes oncles, mes cousin/es, mes amis les plus chères quelques personnes, quelques personnes que j'ai vue au lycée et dans le fond, l'ombre d'une personne qui ne met pas inconnu. Je le vois qui s'avance vers moi incrédule. A croire je sors d'entre les morts. Ce qui est un peu vrai. Mais je n'arrête pas mon regard sur lui, je continue d'observer les personnes qui sont venu. Je vois cette femme qui m'a aidé pendant mon agression et qui avait parlé avec Cameron la dernière fois. Je passe je demanderais plus tard.
Je pose mon regard sur les personnes au premier rang. Mon frère Arthur, sa femme et leur fille, Julia se tient droite comme un i avec la bouche grande ouverte et des larmes sur ses joues rouges. Ma mère se tient à ses côtés mais n'a pas remarqué que je la regardais car elle à ses yeux rivés sur son smartphone. Ce que je vois me fend le cœur. Elle ne s'inquiète donc pas pour moi ? Je dévie mon regard qui va sur mon père, qui me regarde avec de grands yeux.
Personne ne parle, personne n'a bougé à par Cassandra et l'homme de tout à l'heure.
Le bruit d'un téléphone qui sonne sort tout le monde de sa transe et tous les regards se dirige vers ma mère qui lève son index en l'air et répond au téléphone la tête toujours baissé. Lorsqu'elle la relève ses yeux entrent en contact avec les miens. Son téléphone tombe de sa main pour se retrouver par terre. Ses mains se déplacent à vitesse éclair sur sa bouche.
A cette instant je commence à être vraiment gêner. Je ne savais pas ou me mettre. Il n'y avait aucun bruit, même le vent ne soufflait pas, les voitures ne passaient pas, le soleil ne tapait pas mais le ciel était dégagé. Je décide de me lever de mon lit de mort. A cet instant tout le monde se mit en action. Tout le monde accourra vers moi. Cameron qui était proche de moi, me prit dans ses bras et me déposa par terre. Une fois sur mes pieds je ne tenais pas debout alors il décida de me porter pour me faire m'assoir sur une chaise. Et à ce moment-là, des flashes m'aveuglèrent. Je ne voyais plus rien jusqu'à ce que j'entende Cameron crier.
« -Mais arrêtez ! Vous ne voyez pas que vous l'aveugler ! Sortez d'ici ! » Il était hors de lui. Je lui lançai un regard de remerciement avec un sourire.
Puis je sentis des bras m'enlacer par derrière. Je me retournai pour voir à qui ils appartenaient et lorsque je vis la tête de ma mère je me séparai d'elle et lui lançai un regard aussi noir que je pus avec le peu de force que j'avais. Quand elle se retourna vers mon père, elle lui chuchota quelque chose à l'oreille et partie sans se retourner vers la femme de l'hôpital. Elle l'a pris à part et elles parlèrent assez fortement. On pouvait limite entendre ce qu'elle disait. C'est comme si elles se connaissaient depuis toujours. Mais je n'avais plus aucune force pour entendre j'eus juste le temps de dire que j'avais faim et puis plus rien.
*Ellipse*
Alors que j'ouvris mes yeux, une forte lumière m'aveugla et je dus cligner des yeux plusieurs fois avant de voir que j'étais entouré de mur blanc neige.
J'entendais des personnes qui venaient vers la porte, non pas par leurs pas mais par leurs voix qui portaient enfin une voix portait l'autre était suppliante et plein de regret.
« -Mais, Monsieur Spengler, je vous assure elle n'était plus en vie quand nous vous l'avons rendu... » Je reconnus immédiatement la voix du Docteur Bernie.
« -Mais j'en ai rien à faire vous vous soyez trompé. On a failli enterrer ma fille vivante ! Vous vous foutez de moi ? Je porterais plainte contre l'établissement. Vous n'avez pas fini d'entendre parler de moi je vous l'assure. »
La porte s'ouvrit et laissa apparaitre mon père plus qu'en colère. Dès qu'il vit que j'étais réveillée son visage s'adoucit et un magnifique sourire apparu. Rien qu'en le regardant automatiquement mes bras se levèrent et mon père courra vers moi pour me prendre dans ses bras. Mes mains faisaient des ronds dans son dos. Jusqu'à je sentis ma blouse se mouiller de plus en plus.
Mon père pleurait. C'était la première fois que je voyais ça.
Je le repoussai gentiment, le regardai dans les yeux, posais mes mains sur ses joues pour essuyer ses larmes qui coulaient encore un peu.
« -Je t'aime papa. » lui dis-je.
« -Moi aussi je t'aime Camille. » me dit-il. « Je te dois quand même la vérité sur ta mère. »
« -Papa. N'en parlons pas pour l'instant. Je suis sûr qu'il y a une bonne raison. Mais pour l'instant je veux juste profiter. »
« -Bien sur mon cœur. Je vais chercher Cameron, Julia, Arthur et tes amis. Ils sont dans la salle d'attente. » Me dit-il en se lavant et en marchant près de la porte. Arrivé devant cette dernière il se retourna vers moi. « Je suis heureux que tu sois de retour parmi nous. »
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L'Imprévu peut nous rendre heureux ❤️
Fiksi RemajaLorsque nous sommes dans une joie lié a des circonstances favorables et dans un état de complète satisfaction. Il y a souvent quelque chose qui arrive de façon inattendu et qui peut être très déconcertante.