PDV Jeanne
Trois semaines s'étaient écoulées depuis l'annonce du duel à Rolland et je n'avais cessé de m'entrainer. Je ne m'étais arrêté que pour dormir un peu, je me couchais quand il faisait déjà nuit noire et je réveillai dès les premiers rayons du soleil. Cet affrontement était d'un enjeu capital ce qui avait le don de me stresser encore plus. Durant ses trois semaines je ne fus plus appelé à croire que je n'existais pas et que tout ce qui s'était passé avec Katrine n'était que le fruit de mon imagination. Comme à mon habitude je partis à la clairière en courant, une fois là-bas je m'exerçai avec tous les volontaires que je trouvais. Aujourd'hui personne n'ayant voulu m'aider je me retrouvai donc seule, je décidai de faire un exercice pour développer l'ouïe. Je créais des clones, leur expliquais ce qu'ils devaient faire puis me bandai les yeux.
J - Prête
L'entrainement commença sans tarder, j'esquivai le premier projectile que l'on m'envoyai, puis un second. Alors que le troisième était envoyé je sentis qu'on m'appelai, je décidai de l'ignorer et esquivai le troisième projectile. L'entrainement continua ainsi durant quelques minutes avant qu'un grand silence ne prenne place. Je tournai la tête tout autour de moi essayant de comprendre ce qu'il pouvait bien se passer.
K - Jeanne ?
A l'entente de la voix de ma bien-aimée je retirai mon bandeau de ma tête et la vit là devant moi entrain de me sourire. Elle était magnifique alors que moi j'étais pleine de sueur. Je rougis doucement soudainement gênée de la situation. Katrine s'approcha de moi, elle me serra fort contre elle avant de m'embrasser chastement.
K - Tu pues
J - Hum désolé, je ne comptais pas avoir de la visite
K - Tes abdos se sont bien développé
J - Humhum que diriez-vous de venir les admirer sous la douche avec moi
K - Je dis que je suis tout à fait d'accord
Sans attendre je la pris contre moi, je la soulevai pendant qu'elle enroulait ses jambes autour de ma taille et parcourrai la pièce jusqu'à la douche. Je déposai Katrine sur le lavabo et vins rapidement la déshabiller avant de retirer tous mes vêtements aussi. Une fois toutes les deux nues nous rentrons dans la douche où j'allumai l'eau. L'eau chaude sur nos corps était un régal, je dévorais les lèvres de ma copine avant de les quitter pour venir torturer sa nuque, je la mordis y déposai de nombreux suçons. Toujours accrochée à moi ma brune ondula du bassin pour frotter nos intimités l'une contre l'autre me faisant grogner de désir. Ma main libre descendit le long de son dos pour venir trouver ses fesses et les empoigner. Ma bouche quitta sa nuque pour venir mordre et sucer ses tétons déjà bien durs.
K - Ho oui
Sa voix rauque m'excitait grandement. Je fis pression sur son entre jambes et me frottai contre elle alors que je venais écraser son dos contre le mur froid de la douche. Elle lâcha un cri de surprise bien vite remplacer par des gémissements de plaisir. Ma main sur ses fesses arriva sur son entrée, la caressa doucement avant d'entrer trois doigts en elle.
K - Va si bébé
J - J'aime t'entendre m'appeler comme ça
K - Si tu ne me baises pas tout de suite plus jamais tu n'entendras ce nom sortir de ma bouche
J - Vos désirs sont des ordres princesse
Je commençai à bouger en elle tout en continuant d'onduler des hanches. Les mains de Katrine vinrent jouer dans mes cheveux pour finir par me tirer et me coller encore plus contre sa poitrine. Je la mordais accélérant mes mouvements, ma brune criait de plus en plus fort contre moi alors que moi je brulais toujours plus de désir pour elle. Je la sentais venir, doucement je remontai mes baisers à sa bouche que je vins prendre d'assaut avec ma langue. Nos langues dansaient sous le rythme de mes doigts, Katrine resserra son emprise sur moi me collant le plus possible à elle signe qu'elle allait venir alors j'entrai un doigt de plus en elle. Le corps de ma belle se tendit alors que celle-ci criait.
K - Jeanne !
Elle atteint l'orgasme essoufflée et épuisée comme jamais. Je ralentis mes mouvements sans m'arrêter pour autant de l'embrasser puis je me retirai d'elle et la déposai au sol. Je pris du savon et commençai à la laver sous son regard doux et amoureux. Katrine me regardait sans rien dire puis me dit d'un seul coup.
K - Je t'aime
Je me figeais sur place comme frappée par ses doux mots, je n'arrivai pas à y croire. Katrine rit se moquant de moi avant de m'embrasser la joue et de me laver à son tour.
K - Toujours aussi adorable
Le reste de la douche se passa dans le calme et la joie. Je ne savais pas combien de temps je pourrais rester à ses côtés alors je profitai de chacun instant. Une fois la douche finie, nos corps propres et recouverts nous allions nous installer dans son bureau où nous passions le reste de la journée à nous papouiller et nous embrasser comme deux adolescents faces à leurs premières amours. L'espace d'un moment, dans ses bras je me sentais bien si bien que j'en oubliai tout ce qui m'attendait dans moins d'une semaine.
K - Bébé
J - Oui ?
K - Tu sais que je pourrais mourir pour toi
Je me redressai sortant de ses bras chauds pour me poster face à elle.
J - Pourquoi ?
K - Je veux vivre avec toi
J - C'est ce ...
K - Non pas comme ça
Je me redressai comprenant où elle voulait en venir. J'étais perdue et en colère face à ses propos mais si au fond de moi je les comprenais.
J - Jamais de la vie
K - Mais bébé
J - Non la discussion est clause
K - D'accord mais promet moi d'y réfléchir
J - Hum d'accord
Je me frottai la nuque gênée, je ne voulais pas que l'on se dispute pour ça. Après tout je ne pouvais pas lui interdire cela alors que moi-même j'avais décidé de m'ôter la vie sans leur en avoir parlé. Je souris et me rassis contre Katrine qui me pris dans ses bras, la nuit tomba bien vite et avec elle la fatigue. Je fermai les yeux sentant la respiration de ma brune se ralentir signe qu'elle dormait déjà. Je me laissai bercer par les doux battements de son cœur et m'endormis à mon tour le cœur rempli de joie.
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Le recueil des petits cauchemars TOME 2
HorreurJeanne s'est suicidée ne supportant plus cette vie de cauchemars. Elle laisse derrière elle Lucie et Katrine désemparées et perdues. Elles ne comprennent pas le geste de Jeanne et vont tout faire pour trouver des réponses à leurs interrogations. M...