Epilogue

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Kurama


On m'appelle Kuybi, le démon renard à neuf queues. On m'appelle le monstre, l'hérésie. On me craint depuis la création du monde, on me pointe du doigt, me crache dessus sans vergogne. Je suis le centre du monde, la créature éternelle qui tire les ficelles. Je ris des déboires des mortels, fustigeant chacun de leur acte en écrasant leur petite silhouette frêle sous mes griffes aiguisées.

Je suis le maître de ce monde, éclipsant sans difficulté toutes les religions stupides que les petits humains chétifs ont inventé pour éviter de se morfondre dans cette vie qu'ils trouvent injuste. Je suis le tout puissant, la bête, l'immortel. J'entends chaque conversation, je vois chaque geste, chaque trahison. Je grimace à la naissance d'un amour, ris aux enterrements. Et j'enterre qui je veux, claquant du doigt pour changer le destin que j'ai moi-même scellé.

Boule de haine composée de chakra, je suis là dans l'unique but de maitriser ce monde inutile, de faire en forte que cette paix illusoire traverse les générations. Et quand le monde se perd enfin, arrivé au bout de la version qui lui est propre, je recommence depuis le début, faisant et défaisant cette boucle infinie qui m'ennuie.

On m'appelle Kuybi, le démon renard à neuf queues. On m'appelle le monstre, l'hérésie. Mes amis m'appellent Kurama.

Enfermé dans le ventre exigu de cet enfant turbulent pour la énième fois, j'ai su que cette version du monde serait la meilleure quand l'Uchiwa a épargné son clan, posant un regard bienveillant sur ma toute puissance. J'ai su que les choses seraient différentes quand Sasuke Uchiwa n'a pas déserté le village, quand Sakura Haruno ne s'est pas éprise du frère cadet, lui préférant son ainé. J'ai suivi de près leur rapprochement, contenant ma colère quand l'homme posait un regard lubrique sur celle que je m'étais promis de protéger. Je les ai laissé faire, les surveillant depuis l'antre de mon hôte. J'ai été surpris quand je les ai vu s'aimer, s'échanger des regards que je ne connaissais pas. Ils appelaient ça, l'amour. J'ai été curieux.

Ils m'ont libéré. Ces petits mortels, mes petites marionnettes. Ils m'ont libéré. Ils m'ont aimé. Ils m'ont regardé comme un égal, laissant la peur au placard.

Et dix-mille ans après, tandis que la guerre a repris et que le monde touche à sa fin, je vous raconte leur histoire. Et je me perds dans ces doux souvenirs, d'une époque lointaine où j'avais une famille. Alors quand est venu le moment de repartir de zéro, je triche. Je remonte le temps de cette même version, m'arrêtant au moment où tout a commencé, décidant que cette version du monde est celle qui restera :

« La chaleur de l'été s'installait avec l'ambiance morose de la fin des vacances. Malgré l'avertissement sévère du ciel obstrué par les imposants nuages noirs, un petit groupe de personnes avançait en dérangeant quiconque avait le malheur de les croiser.

Ils étaient agités, surexcités et débordants d'énergie. Ils profitaient de ce trop-plein et de cette joie non dissimulée avant de connaitre l'enfer des trois mois d'intégration intense qu'ils allaient connaitre.

Ils étaient trois, ils l'avaient toujours été. L'incroyable –l'insupportable- équipe sept et toutes les frasques qui vont avec. Deux mois auparavant, alors qu'ils venaient de rentrer de mission de Suna, ils avaient reçu le graal. LE graal. Une lettre d'admission à la formation interne de l'ANBU. Bien sûr, une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, ils avaient été admis tous les trois ce qui n'était rien que de ce fait, un exploit. »


FIN (ou début, à vous de voir...)


*

Bon ok, là je retiens mes larmes. Je voulais vous remercier de m'avoir lu, d'avoir suivi cette histoire avec moi. Je suis passée du rire aux larmes devant vos commentaires et vous n'imaginez pas combien c'est important, combien vous êtes importants même si on ne se connait pas personnellement.

Alors du coup je le fais : Je m'appelle Caroline, j'ai 27 ans. J'ai commencé à écrire quand j'ai monté ma startup, la boule au ventre. Cette histoire a vu le jour au moment où j'étais en train de chialer sur le trottoir de mon entrepôt parce que nous pensions que nous allions fermer. J'ai rien lâché et merde, c'est grâce à vous, parce que l'écriture a été mon moment à moi qui m'a permis de garder le cap. Aujourd'hui ma boîte fonctionne, vous m'avez suivi de A à Z, sans le savoir. Alors merci. Merci pour tout !

Je ne ferai pas de fanfiction pour le moment, j'ai pas dit que je le ferai jamais. Mais en réfléchissant à une histoire, j'ai eu une idée d'un "vrai" roman. J'ai commencé à le publier mais sur un autre compte (pour pas vous spammer). Alors si vous aimez mon écriture au delà du monde de Naruto, que vous êtes curieux et que vous aimez toujours autant mes mauvais garçons, je vous invite à la lire et à me soutenir dans cette belle aventure !

L'histoire est la seule présente dans ma liste de lecture, il y a déjà 31 chapitres en ligne (oui, je suis toujours autant une grande tarée et oui, je l'ai écrite en deux mois haha). Elle se prénomme GIULIA et mon nom d'auteur est TYMLOR. Si vous venez d'ici n'hésitez pas à me le dire en commentaire, ça me touchera beaucoup !

Bon allez, je vous laisse, je parle plus que Kurama.

A vous, des inconnus qui ne l'êtes pas tant, merci encore pour tout ♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️

Anbus sous haute tension (itasaku)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant