19. Parfait (Tp)

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Vous marchez tous les deux dans le calme et la timidité. Jusqu'à la défaire en même temps.

- Je-

- Tu-

- Il ?

Vous rigolez après une pause de stresse et revenez-en au signe pour savoir qui démarre.

- D'accord.. heum. - tu réfléchis. - Je. Je suis vraiment désolée de la tournure de tout ça. Je. Au fond de moi, j'ai toujours eu hâte de te revoir mais.. je ne pouvais pas faire quoi que ce soit et. Comme ça paraissait tellement réel et normal tous ses apprentissages et ses missions, je.. peut-être que Nathan a raison. C'est une raison d'être, une part d'ombre inconscient que l'on a chez sois et qui est mis en avant et, et imagine qu'un jour, je suis en colère et que je repars dans cet état-là et-

- N'écoute pas ce qu'il dit. Notre part d'ombre ou de colère n'est absolument pas la même. Ton cerveau a été manipulé, remixé à la demande de Dreykov et d'Hydra.

- Certes mais.. ça parait extrêmement. Irréel de se dire que, notre esprit a pu être changé et juste par.. Un simple objet à base d'électrochoc ou d'une poudre. C'est... stupide.

- Euh, oui, c'est vrai, mais.. pourtant, c'est ce qui est arrivé. Et, ce qui est fait et fait. Il faut essayer d'avancer, de se trouver sois même.

- Ça va être un peu compliquée mais faisable. Du moment où je peux rester.. avec vous ici ? - tentes-tu.

- Et ta tante ?

- Ma tante ? je n'ai pas de tante.

- Si, la femme qui t'avait récupérée après que ton pè.. Nathan a été arrêté.

- Je suis resté avec ma mère seule. Et, oh. Je vois. Elle n'est pas ma tante. Juste une agent proche de ma mère.

- Ha bon ? j'avais cru comprendre que c'était ta tante

- Qui t'a dit ça ?

- L'inconnu en elle-même.. - réponds t'elle d'un ton coupable.

- Hm. Tu étais une enfant, dans l'incompréhension. Ne te sens pas coupable de ce que tu pouvais être dans l'incapacité de faire. - affirmes-tu toi-même touchée.

- Je vais essayer. - dit-elle un peu agacée.

Elle s'avance, te dépassant tandis que tu fis une légère grimace touchée. Tu la rattrapes et vous marchez en faisant le tour complet de votre périmètre dans un silence agréable.

Vous revenez sur le porche de la maisonnette et vous vous assoyez dehors, regardant le paysage ce coucher.

Tu entreposes ta tête naturellement sur l'épaule de Yelena, comme lors de ton enfance et observe les couleurs dans le ciel.

- D'ailleurs... tout à l'heure, après avoir fait votre plan avec Antonia, tu lui as attrapé son casque avec tes doigts. Pourquoi ?

- Hfm. Une habitude. Quand Lerato devait brancher le casque d'Antonia pour les analyses, elle avait tendance à faire ça. C'est à la fois amusant et. Je ne sais pas. Reposant ?

- Lerato te le faisait ?

- Ça lui arrivait. C'était un moment calme, ressentant une certaine appréciation.

Un instant, tu abaisses ton regard vers ces mains. Tu hésites à vouloir lui tenir. Tu perçois des égratignures qui sont rougeâtres et légèrement saignantes.

Tu relèves ta tête fortement, ce qui brusque Yel, se rendant perplexe.

- Que ce passe t'il ? - demande t'elle.

- Tu n'as pas désinfecté ?

- Heum, non.. Ce n'est rien. Ce ne sont pas de grosse blessure.

- Grosse ou pas, ça peut toujours s'infecter. - dis-tu en te levant.

Elle te regarde un peu sceptique et voit dans ton regard que tu es un peu stressée par ça. Elle sourit touchée et te rejoint pour nettoyer ses mains.

Vous rentrez et percevaient le groupe au canapé, surveillant l'autre homme au sol, toujours inconscient.

Tu trouves ça un peu chelou. On dirait une petite secte.. mais bon. Tu n'y prêtes pas attention et part chercher une poche de glace et une petite trousse de secours.

La blonde s'est assise et tu pris une chaise face à elle.

Tu sors des lingettes désinfectantes, de la crème cicatrisante, des cotons tiges et un bandage.

Tu commences par une main, dont en premier lieu la lingette pour nettoyer, suivi du coton tige avec de la crème que tu entreposes délicatement sur les blessures.

En faisant ça, tu grisailles sur un souvenir ou c'était ta mère qui te nettoyait ta main. Puis, tu revins à la réalité un peu déboussolée.

Tu lui bandes les tendons et lui mis la glace qu'elle tient de son autre main. Tu fis pareil pour cette dernière et finie par souffler en déposant la deuxième poche.

Tu maintiens cette dernière afin de profiter du contact physique et reste figée dessus, revenant à ton souvenir.

Tu décides soudainement d'arrêter et de ranger le bazar sur la table.

Tu sens le regarde de la veuve blanche sur toi, mais n'y prête pas attention.

Black Widow : Le Projet 404Où les histoires vivent. Découvrez maintenant