British Boss: How we fell.

Chapitre 23: Thomas (mature)

J'étais réveillé par le soleil qui filtrait à travers les stores. La douce lumière éclairait le corps nu d'Iria qui était allongée sur mon torse. Je déposais un baiser sur son front, avant de regarder l'heure, 9h du matin, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas aussi bien dormi. Je me félicitais mentalement d'avoir envoyé Liam chez Callum jusqu'à demain soir, en effet ses cousins allaient dans la même école, je le récupérerai demain soir là bas. 

Ce qui signifiait que j'avais encore toute la journée avec Iria. J'observais son corps nu en repensant à nos ébats de la nuit dernière et mon corps ne mis pas longtemps à réagir.  Au même moment, je sentais qu'Iria ouvrait les yeux, je promenais mes doigts sur son corps quelques instants avant qu'elle ne lève son visage vers moi. Ses grands yeux marron m'observaient, encore embués de sommeil. Mon regard se détournait vers ses délicieuses lèvres et je les embrassais avec un appétit non dissimulé. 

La main d'Iria s'attaquait avec hésitation à mon érection et je la suppliait de continuer avec un grognement. Mon dieu, je ne me lasserai jamais de son corps. Je la serrais un peu plus fort vers moi mais elle s'échappait de mes bras. Je gémissais douloureusement, ne voulant pas que son corps quitte si vite le mien, mais son regard s'ancrait au mien. 

"A ton tour."

Elle disparaissait sous le drap et lapait mon entrejambe avec appétit. 

"Bébé stop, remonte, je te veux."

Elle continuait quelques instants.

"Iria, je t'en supplie."

Elle ouvrait alors ma table de nuit et enfilait un préservatif sur mon penis qu'elle chevauchait immédiatement. 

Cette femme était délicieuse.  

Je la guidait, mes mains sur ses hanches alors qu'elle accélérait le rythme. J'avais besoin de ses lèvres alors je me redressais plongeant mon sexe plus profondement dans le sien. 

"Thomas."

L'entendre gémir mon prénom me rendait fou. Je l'embrassais et dévorais sa bouche. Elle jetait sa tête en arrière et j'attaquais son cou ajoutant des marques à celles de la nuit dernière. Je jouissais à sa suite et posais mon front contre le sien. 

Quelques minutes plus tard, je jetais mes jambes hors du lit et Iria s'accrochait à mon cou et mes hanches. Je nous amenais à la douche.

"Tu veux faire quoi aujourd'hui?"

Elle haussait les épaules. 

"Tu as une idée?"

Mon sourire répondait à la question et elle me donnait une petite frappe sur l'épaule. Je fis semblant d'avoir mal, ce qui agrandissait son sourire. Elle était magnifique, je restais quelque secondes à l'observer, le sourire aux lèvres comme un idiot.

"Quoi?"

"T'es belle."

Elle rougissait. 

"Encore plus quand tu rougis."

"Arrête."

Elle me frappait à nouveau à l'épaule et je riais. En 3 ans je n'avais que rarement passé de matinée aussi joyeuse. Je ne voulais pas que ça s'arrête. L'eau devint froide nous forçant à quitter la douche. 

"Tu as faim?"

Le regard d'Iria se fermait quelques secondes. 

"Non merci." 

Mais son ventre se mit à gargouiller au même moment. Je plongeais mes yeux dans les siens et prenait son visage dans mes mains. 

"On va prendre le petit déjeuner ensemble, ok?"

Elle avalait avec difficulté sa salive et hochait doucement la tête. J'avais reconnu les signes il y a quelque jours. Des signes qui m'étaient familiers puisque je les avait moi-même subits lors du départ d'Eva. Je me demandais qui avait bien pu la faire souffrir à ce point. Etais-ce son père de qui elle refusait de parler ou l'homme qui l'avait agressé? 

Iria chassait mes pensées sombres en un baiser.